Ce livre, présenté par Danielle Martinigol, regroupe plusieurs extraits de voyage de Jules Verne. J’ai beaucoup apprécié ce livre car l’auteur reprend plusieurs extraits des romans comme « Les enfants du capitaine Grant ».
Le livre parle d’un voyage autour de l’univers. Il y a huit étapes :
Départ à Paris
Première étape : autour du monde
Deuxième étape : au pôle Nord
Troisième étape : au pôle Sud et à travers les océans
Quatrième étape : en Afrique
Cinquième étape : en Asie
Sixième étape : en Amérique
Septième étape : loin de la Terre
Huitième étape : à l’intérieur de la Terre
Retours à Paris
Toutes ces étapes se font avec plusieurs moyens de transports comme l’albatos (sorte de bateau électrique) ou le Nautilus (énorme sous-marin).
Même si le roman est long et difficile à comprendre, je l’ai quand même aimé. En effet, l’auteur reprend beaucoup d’extraits d’autres livres.
Le passage que j’ai le plus apprécié est « les trois documents » de la première étape, car des marins devaient déchiffrer des documents pour savoir où se trouvait le fameux « sieur Grant ».
Le voici : » Ce document présentait la disposition suivante de ligne et de mots :
62 bri gow
sink stra
aland
stripp Gr
that monit of long
and ssistance
lost
–Voilà qui ne signifie pas grand-chose, dit le major d’un air désappointé.
— Il n’y a pas de doute à cet égard, dit Lord Glenarvan ; les mots sink, aland, that, and, lost, sont intacts ; skipp forme évidemment le mot skipper, il est question d’un sieur Gr…, probablement le capitaine d’un bâtiment naufragé
[…]
— Cherchons donc ! S’écria Lady Helena.
La second morceau de papier, plus endommagé que le précédent, n’offrait que des mots isolés et disposé de cette manière :
7 juni Glas
Zwei astrosen
graus
bringt ihnen
[…]
trois ats tannia
gonie austral
abor
contin pr cruel indi
jeté ongit
et 37° 11′ lat
[…]
— Mylord, le voici mot pour mot, répondit Harry Grant.
Le 27 juin 1862, le trois-mats Britannia, de Glasgow, s’est perdu à quinze cents lieues de la Patagonie, dans l’hémisphère austral. Portés à terre, deux matelots et le capitaine Grant ont atteint à l’île Tabor…
— Hein ! fit Paganel.
— Là, reprit Harry Grant, continuellement en proie à une cruelle indigence, ils ont jeté ce document par 15° 3′ de longitude et 37° 11′ de latitude.
Venez à leur secours, ou ils sont perdus. » »
Je me suis inspirée de cet extrait pour dessiner ce bateau et la bouteille .
J’aimerais bien lire « Les enfants du capitaine Grant » et « le tour du monde en quatre-vingt jours » !
Je le conseille pour les grands lecteurs(trices) car il y a beaucoup de pages. Les écrits de Jules Verne sont tout de même écrits dans un niveau de langue soutenu.
Lise ROUX 5°E