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SELON EUX JE NE MÉRITE PAS D’EXISTER

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Comme tous les jours, je me réveille dans cette étroite rue sombre. Des gens passent et repassent sans prêter attention à moi, sans me regarder. Certains qui me regardent  éprouvent de la haine, de la pitié et me donnent une petite pièce. Mais d’autres se moquent.

Avec le peu de pièces qu’on me donne, j’arrive à peine à m’acheter de quoi boire et manger. La nuit tout est différent. Le noir et la terreur envahissent la rue. Je suis terrifié. Je dors sur des morceaux de carton que j’ai trouvé dans des poubelles ,ils sont tout mouillés quand il pleut ainsi que toutes mes affaires. Des chats noirs me font sursauter quand je dors dans le froid. Je me sens seul dans cette rue sombre. Le matin je suis réveillé au premier rayon de soleil qui m’éblouit.

Je me souviens, nous habitions à côté de la mer, en plein été, les jours de marché. Tous les matins j’allait a ce marcher, de bonnes odeurs de mon pays se dégageaient. L’après-midi, j’allais me baigner dans la mer bleue. Des enfants s’amusaient. Avec ma famille et mes enfants nous étions comme les autres. Quand le vent commençait à arriver, nous rentrions chez nous pour se laver. Le midi et le soir nous mangions dehors avec les aliments d’été comme le melon, le maïs, l’aubergine, le poisson et les fruits de mer. De temps en temps le soir nous faisions la fête. Mais le reste du temps nous travaillons ma femme et moi. Quand nous ne partions pas à la mer après le travail, nous faisions des activités pour occuper les enfants. Quelques fois nous partions au restaurant, les enfants chez des amis.

Mais tout à coup une guerre civile éclate. Des bombardements tombaient sur la ville. Des coups de feu partaient d’ici et là. Tout le monde se sentait en danger de mort. Personne ne savait si demain, on serait toujours vivants. Donc à un moment j’ai décidé de partir, seul, vers l’Europe. Et si la vie était mieux là-bas ? J’abandonnai donc ma famille, cela fut dur. Une fois sur le bateau, nous étions contents d’avoir fuit notre pays, les autre réfugiés et moi. Mais les passeurs nous ont abandonnés. On a dû prendre les canots de sauvetage pour essayer tant bien que mal de rejoindre l’Europe. Au bout de plusieurs jours, on a réussi. La vie n’était pas très facile car j’étais seul, mais au moins il n’y avait pas la guerre ici.

J’aimerais que ma famille  arrive à me rejoindre. Que ma femme et moi trouvions du travail et que nous vivions dans la paix. J’espère également que nous puissions récupérer nos papiers d’identité et nos documents de nationalité pour ne plus pouvoir être expulsés de force et devoir revenir dans notre pays en guerre.

Lucie Lafforgue

 

Projet OMEGA POINT par la compagnie DA SWEEP

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Après l’intervention de Pascal Rempenaux au collège le Lundi 11 mars en rapport avec le vidéo-mapping , la classe de 4°B a pu assister ce Mardi 19 mars 2019 au spectacle OMEGA POINT , de la Cie Da Sweep, dans la salle François Mitterrand  de Bergerac

Les images  étaient projetées sur des « tubes » blanc géants,en polystyrène, selon la technique du video-mapping, c’est à dire que les videos n’étaient projetées que sur les tubes et non autour. Il y avait sur le bord de la scène une personne qui mixait des musiques pour accompagner  les images projetées sur les tubes . Par moment, les videos étaient différentes selon les tubes. Tout cela fait que nous avons été happés par la projection qui semblait vivante.

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Les créateurs de ce spectacle ont été chercher les images projetées en Islande , ce projet a mis 3 ans pour voir le jour .  On ne voit pas vraiment un film documentaire, mais un montage fait de gros plans ( une cascade, de l’eau sous la glace, des arbres, le feu d’un volcan …etc).Toutes ces images représentaient une histoire en rapport avec la nature: l’histoire de la vie en quelques sortes .

Nous avons trouvé ce spectacle super bien parce que les projections et les musiques étaient bien trouvées . La musique était aussi faite de sons enregistrés en Islande. Par moment on avait l’impression que la musique empêchait d’apprécier les images, mais souvent elle l’accompagnait bien et nous permettait d’être comme hypnotisés par la projection.

Après le spectacle nous avons pu avoir une discussion avec le réalisateur et le musicien, Sébastien Guerive ,qui nous ont expliqué leur projet. Ils ont répondu à nos questions. Avec ce film ils ont voulu nous sensibiliser aussi à la disparition de la nature, des espèces.

 

Mon travail sur Frère d’exil de Kochka

Frère d’exil

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C’est à Ipa que je pose les questions

  1. Où habitais-tu avant de partir ?

Avant de partir j’habitais sur une l’île de oualie

 

  1. Que penses-tu de nani ?

Nani est ma petite fille adorée, qui m’a aimée et appréciée. C’est à elle que je parle par lettre

 

  1. Pourquoi as-tu voulu partir de chez toi ?

J’ai voulu partir de chez moi à cause des précipitations naturelles comme par exemple la pluie qui tombe sans cesse, les rivières qui sortent de leur lit.

 

  1. Quels sont les trois choses que tu as données à Nani ?

Les trois choses que j’ai données à Nani sont : une pierre, un petit oiseau en bois, des feuilles glissées dans une pochette plastique

 

  1. C’est quoi cette pierre ?
    Cette pierre c’est la pierre qui était sur le toit de la maison de Nani qui était destinée à fabriquer son logis.

 

  1. C’est quoi ses feuilles plastifiées ?

Ce sont des lettres de moi pour Nani, des lettres que j’ai écrite et que Nani pourra relire quand elle se sentira mal lors de son trajet. D’ailleurs elles sont accrochées à son cou

 

  1. Vous avez donné un troisième objet qui est un oiseau, à quoi sert-il ou qu’est ce qu’il signifie ?

C’est un pigeon voyageu,r donc quand Nani sera arrivée elle l’accrochera dans un arbre ou elle le posera sur le rebord d’une fenêtre.

 

  1. Que veut dire Ipa ?

Ipa signifie « grand-père ». C’est dans mon île qu’on le dit

 

C’est à Enoha que je pose la question

  1. Comment se comporte Jamek durant la traversée ?

Jamek se comporte comme un capitaine dans une équipe, il nous dit le rythme que l’on doit avoir pour avancer, quand on peut s’arrèter   …

 

Lucie Bethoule

 

 

 

Pascal Rempenaux nous explique le video mapping

Lundi 11 mars 2019, en classe de 4eB, nous avons assisté à une intervention de Pascal Rempenaux qui nous a parlé du vidéo mapping* et de comment il était utilisé pour les publicités et les spectacles. C’est une nouvelle sorte d’art où tout ce qu’on imagine peut devenir réalité et où les possibilités sont infinies. Nous assisterons d’ailleurs à un spectacle à l’auditorium François Mitterrand sur ce mouvement moderne de l’art le 19/03/2019.
*c’est une technologie multimédia permettant de projeter des lumières ou des vidéos sur des volumes,de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360°

Pascal Rempenaux (association Straight Disorder), réalise des créations scénographiques, des contenus et diffusions vidéographiques.

  Stephy Mendeix, Anissa Souissi et Emma Linares

interview de Chadia , Famille nombreuse de Chadia Loueslati

 

Je vais faire l’interview de Chadia qui est le personnage principaleet le narrateur de l’histoire.

 

 

De quoi parles-tu dans cette histoire ?

Je parle de moi, de mon histoire, ce que j’ai vécu en France avec ma famille. Et aussi de ma vie de tous les jours avec mes 10 frères et sœurs.

 

Pourquoi as-tu réagis ainsi et pas comme tu le pensais lorsque ta mère t’a coupé les cheveux ?

Je ne voulais pas la blesser en disant que c’était moche, mais j’avais surtout peur qu’elle me donne des coups de claquette

 

Que penses-tu du daron ?

C’est mon père donc je l’aime, évidemment, et il est très drôle, mais quand même matcho .

 

 

Quelle est le rôle d’Omi ( ta mère ) dans l’histoire ?

Dans l’histoire elle rapporte de l’humour et de la bonne humeur, et puis elle est très présente dans l’histoire donc importante. On peut dire que c’est la comique de l’histoire.

 

 

Comment s’est passé ta scolarité?

Je n’avais pas d’amis. Les filles de ma classe de CP avaient créé une bande dont je voulais faire partie mais elles n’ont pas voulu de moi, je n’étais pas assez jolie. Puis au CE1 il y a eu une nouvelle qui est devenue ma meilleure amie.

 

Comment Oumi a fait pour qu’on lui attribue  enfin un logement ?

Cela faisait déjà quelques années qu’on ne voulait pas nous attribuer un logement. Cette fois elle y est repartit mais avec une idée derrière la tête (elle était encore enceinte) . Elle s’est assise dans les escaliers et ne bougea plus. Elle était bien déterminée à accoucher sur place jusqu’à l’attribution d’un logement décent et plus grand pour toute la famille.Puis ils ont fini par lui donner un logement.

 

Comment vous  êtes vous retrouvée en France ?

Avant mes parents vivaient en Tunisie. Mon père avait rencontré un français. Puis il a accepté le travail du monsieur et il s’est avéré qu’il devait passer le balai. Je pense qu’il n’avait pas bien compris le français. Puis ma mère et ses 3 autres enfants l’ont rejoint en France.

 

Pourquoi avoir raconté ton histoire sous forme de BD et non de roman ?

Je l’ai fait sous forme de BD car je voulais qu’il  y ait  beaucoup de dialogues et des illustrations. Et mon histoire était trop courte pour faire un roman.

 

Pourquoi souhaitez-vous qu’ aucune partie de votre livre soit reproduite sous quelque forme que  ce soit ?

C’est mon histoire, mes phrases, ma vie qu’il y a dans ce livre et je ne veux pas le retrouver partout je veux que ça reste seulement mon exemplaire, mon livre. Et c’est aussi parce qu’Oumi ne veut pas.

Shehrazade AGELOU

Moi, tout seul, sans personne.

Comme tous les jours des enfants, des parents, des papis et des mamies me regardent et passent .Moi, planté au coin de ce magasin où tous le gens viennent pour acheter des bricoles et plein de choses divertissante, j’attends .Eux ont chaud alors que moi j’ai froid ,avec ma couverture imbibée d’eau et mes cartons. J’ai mon chapeau pour me protéger de la pluie. Quand il ne pleut pas, mon chapeau me sert pour que les gens me donnent de l’argent. J’aimerais avoir une maison pour me laver, bien dormir et un travail pour gagner des sous.

J’ai 43 ans et je suis assombri devant les gens qui passent devant moi, je suis une honte venue de la Syrie. Avant c’était magnifique.Ces beaux jardins et ces œuvres d’arts anciennes.Je suis seul, sans enfant, sans femme.J’aimerais aller acheter une couverture, un blouson.Mais je ne crois plus à ce rêve.Je suis désespéré, dans la solitude.

Je pense à ma femme, j’aurais préféré qu’elle soit vivante et moi mort.Je suis un lâche qui ne fait rien dans sa vie.Là-bas en Syrie c’était resplendissant avec les anciennes structures en pierre.Mais ce qui était magnifique à mes yeux, c’était mes deux enfants et ma femme.Au moins là-bas j’avais  une maison et de quoi vivre.Je sentais toujours la fleur de lotus quand je sortais de chez moi. Maintenant je sens le chien mouillé.A chaque fois que je touchais ma femme et mes enfants je leurs disais « maintenant vous êtes en sécurité ».Mais cela veut dire que je les ai trahis.Leurs voix étaient tellement mignonnes à écouter, cela m’apaisais, mais maintenant c’est « regarde moi ce clochard » et cet…

Je n’ai plus rien.J’ai tout perdu à cause de la guerre.Je regrette que tous ces riches gaspillent de l’argent pour rien, sans se rendre compte de ce qui se passe autour d’eux.Si tout cela était un rêve j’aurais hâte qu’il s’arrête.J’aimerais les revoir.Car sans eux je ne suis personne.

Plus tard je serai toujours sur les trottoirs avec ma vieille couverture.Je verrai toujours les gens passer devant moi pour qu’ils me donnent de l’argent. Je me vois moi, tout seul, sans personne.

Mon point de vue sur  » Lyuba ou la tête dans les étoiles » , Valentine Goby

Je vis dans un platz , un bidonville en région parisienne, où je vais rencontrer Jocelyne une ancienne infirmière qui va m’aider au fil de l’histoire. Ma famille et moi sommes de Roms, nous venons de Roumanie.

Un jour, les policiers font partir tous les gens du platz ainsi que toute ma famille. C’est ainsi que nous nous retrouvons à la rue.

Grâce à Anne-Marie qui vient régulièrement au platz faire des soins , ainsi qu’une personne de la mairie, on nous propose un hébergement dans une sorte de village. Ils nous aident également pour notre recherche d’emploi. Jocelyne nous rend visite et me propose d’aller chez elle pour voir la pluie d’étoiles filantes ainsi que pour rencontrer sa famille et voir son potager. A la fin, mon père trouve un travail et ma mère en faisant des ménages réussit à obtenir une carte de séjour pour dix ans.

Mon journal de bord: Eldorado de Laurent Gaudé

CHAPITRE 1 :

Je découvre Eldorado aujourd’hui et je n’accroche pas vraimen,t mais je suis intrigué par l’histoire , j’aime beaucoup Salvatore Piracci  mais la femme ne m’inspire pas confiance.

Résumé : Un commandant se promène dans les rues de Catane et aperçoit une femme qui ressemble à un fantôme . La femme le suit jusqu’à devant chez lui pour parler , cette femme est une migrante. Elle demande une arme à Piracci pour se venger de l’homme qui les a  abandonnés, elle et son enfant, le navire rempli de migrants .

CHAPITRE 2 :

Aujourd’hui je ne n’ai pas suivis les aventures de  Salvator mais de deux migrants. J’espère qu’ils vont arriver saint et sauf en France.

Résumé: Deux frères , Jamal et  Soleiman, quittent leur vie pour essayer de rejoindre clandestinement l’Europe pour  une vie meilleure .

CHAPITRE 3 et 4 :

Je suis content car Jamal et Soleiman on franchi la frontière, mais Jamal est trop malade et doit arrêter  le chemin. Je suis désolé pour Salvator qui n’a pas pu venir en aide a tous les immigrant  .

Résumé chap 3 : Salvator cherche un cargo rempli de migrants, mais la mer est  déchaînée. Il sauve un cargo mais il doit ensuite arrêter les recherches .

Résumé chap 4 : Jamal et Soleiman passent la frontière entre la Libye et le Soudan avec un guide ,mais Jamal doit arrêter son chemin car il est trop malade .

CHAPITRE 5 :

Je continue d’apprécier Salvator ,c’est un homme bien j’espère qu’il ira mieux .

Résumé :  Piracci est désespéré de ne pas avoir pu sauver tous les migrant , il frappe le capitaine car c’était de sa faute ,puis il va se recueillir au cimetière de Lampedusa

CHAPITRE 6 :

Je commence a bien aimer Soleiman car il défend les gens sans défense.

Résumé : Soleiman protège des gens qui allaient se faire racketter  puis trouve Boubakar , un boiteux, et propose de l’accompagner

CHAPITRE 7 :

J’aime de plus en plus Salvator , il est vraiment courageux

Résumé : Piracci décide de quitter l’Italie pour aller au Lyban.

CHAPITRE 8 :

Je pense que Soleiman n’aurait pas du frapper le marchand algerien. En faisant cela il devient lui aussi un voleur.

Résumé: Soleiman assomme un marchand algérien pour son argent et décide de se rendre au Maroc .

CHAPITRE 9:

Je suis content pour Salvator , je suis déçu  qu’il parte de l’Italie

Résumé: Piracci arrive en Lybie est interrogé par des policiers, il est hébergé par une femme méchante , grosse et laide

CHAPITRE 10 :

J’ai peur pour Soleiman j’espère qu’il va s’en sortir

Résumé : Soleiman fuit du camp de migrant avec Boubakar.

 

 

Mon point de vue sur  » Au Pays Des Bananes Et Du Chocolat »

                                    

« AU PAYS DES BANANES ET DU CHOCOLAT »

 Je m’appelle Ingrid, je suis partie de la Roumanie avec mes parents et mon frère Uwe, et maintenant j’habite en Allemagne dans un centre pour immigrés, en attendant que mes parents trouvent du travail pour pouvoir déménager dans une maison. J’ai laissé mes grands-parents en Roumanie car ils sont trop vieux.

Je suis en classe de CP et je n’ai pas d’amies car je suis très timide. Mon amie Théa est restée en Roumanie. Je suis aussi très peureuse, j’ai peur des chiens. Une fois au parc avec maman, un chien m’a sauté dessus et j’ai eu très peur. Maman a dit que les chiens étaient gentils qu’il ne fallait pas avoir peur.

Un jour aussi je jouais à la poupée dehors et deux filles ont fait croire à un monsieur que je leur avais volé la poupée. Il a dit que ce n’était pas bien de voler et maman m’a dit, quand je lui ai raconté mon histoire, qu’il ne fallait pas que je me laisse faire.

Une fille est arrivée en classe et je reste avec elle car elle est toute seule. C’est ma nouvelle amie.

Au centre je partage l’appartement avec d’autres familles qui finissent par partir quand ils trouvent un travail.

Moi aussi je vais déménager un jour et mon histoire se terminera bien, mais pour l’instant elle n’est pas encore terminée.

Mon point de vue sur « Aussi loin que possible », Eric Pessan

Un beau matin, sur un coup de tête, zéro préméditation, on a déposé nos sacs dans le parc d’en face. Tony à coté de moi a compté jusqu’à trois et s’est élancé. Moi, Antoine je l’ai suivi. En baskets, survêtes et rien dans les poches.

On a couru du matin jusqu’au soir, environ près de 400 kilomètres en cinq jours. En cinq jours, la faim, la soif et la fatigue étaient là.. Alors on a volé de la nourriture dans des magasins, et on dormait dans des maisons de vacances qui avaient l’air abandonnées. Nous avons envoyé balader nos soucis.

Tony lui , avait peur de se faire expulser vers l’Ukraine avec sa famille, et pour moi la crainte de me prendre une nouvelle dérouillée par mon père, comme j’avais l’habitude, me tenait le ventre.

Et puis nous avons couru sans nous arrêter, avec de la motivation mais aussi de la colère et tristesse. Nous n’ avions aucun but, juste le désir de courir vers rien, quand le quotidien est trop dur, fuir peut-être, la meilleure façon de préserver notre santé mentale.  Avec les ampoules aux pieds, la fatigue, la sueur et la tristesse, on court en sentant la liberté.  On frôle la France, et visite des résidences secondaires et passe près de ces personnes que l’on ne connait même pas. Et on continu de courir…

Marivaux en quelques dates !

 

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Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est né à Paris le 4 février 1688 .Dans ces années-là on baptisait les enfants trois ou quatre jours après leur naissance et sa date de baptême est le mort le 12 février 1763 .

Il était écrivain, auteur comique et dramaturge, il peignait des tableaux d’amour.

Ces œuvres sont :

Le Père prudent et équitable (1706), L’Amour et la Vérité (1720), Arlequin poli par l’amour(1720), Annibal (1720), La Surprise de l’amour (1722), La Double Inconstance (1723), Le Prince travesti (1724)…etc.

1717 Il épouse Colombe Bologne, fille d’un avocat riche.                1719 Naissance de sa fille et mort de son père.                                                   1723 Son épouse meurt.                                                                                                 1763 Malade depuis 1758 il meurt le 12 février à Paris en 1763.

Mon point de vue sur « Le Banc », Sandrine Kao

Je suis d’origine Taïwanaise, je suis venu habiter en France avec ma mère car nous avions besoin de changer de vie, pour être mieux. Ma mère est au chômage et mon père travaille toujours  à Taïwan. En France il ne trouverait pas de travail, alors il fait des allers-retours tous les mois. Quand il rentre je suis pressé car il me rapporte plein de choses géniales et rigolotes.

Ah oui au fait, je m’appelle Alex.

J’ai été victime de racisme et je vais vous raconter ce qu’il m’est arrivé.

Comme tous les jours au collège je mange au parc le plus proche. C’est ma mère qui me cuisine de bons repas. Après manger, ma copine Sybille vient faire la route avec moi jusqu’au collège. Un jour, je m’approche du banc pour manger et je vois des grossièretés écrites sur celui-ci ,comme par exemple : « Alex bol de riz ». Tous les jours une nouvelle inscription méchante. Ce jour-là, j’attends Sybille et je lui montre les écritures. Elle m’a dit qu’elle allait m’aider pour démasquer le coupable. Le lendemain, je suis allé nettoyer le banc.

Quelques jours plus tard, Sybille et moi revenons voir le banc mais il n’y a rien d’écrit.

En rentrant chez moi je regarde les infos à la télévision et je voit qu’il y a eu un typhon à Taïwan. Je suis inquiet en pensant à mon père. Dans deux jours, c’est mon anniversaire et mon père ne m’a pas envoyé de mail, comme il le fait d’habitude.

Le lendemain, une nouvelle écriture : « Alex tête de citron ». Celui qui l’a écrit était pressé car ça ne veut rien dire. Ce matin il y avait trois personnes en retard. Donc j’ai une petite idée de qui est le coupable.

Le soir, ma mère me dit qu’elle pense  que papa est mort, je suis très triste.

Au collège, une fille m’a provoqué et j’ai crié très fort « Mon père est mort ». Ça m’est venu d’un coup et toute la classe a entendu. Je suis vite parti m’asseoir dans un coin de la cour. Les deux garçons qui m’embêtaient, Joan et Phil, sont venus me voir et se sont excusés pour tout ce qu’ils m’ont fait. Le lendemain, à midi, plus rien d’écrit sur le banc.

En rentrant à la maison, ma mère m’a annoncé que mon père nous avait envoyé un mail. Je n’y croyais pas mais je suis allé voir et c’était bien vrai. Mais il avait écrit qu’il ne reviendrait pas car il avait plein de projets à Taïwan. Quelques jours plus tard Joan et Phil son devenus mes amis et ils ont arrêté les critiques sur le banc.

le petit bol de porcelaine bleue- compte rendu de lecture

Le petit bol de porcelaine bleue de Françoise Legendre raconte  l’histoire du petit Andrei, 9 ans, qui vivait en Roumanie et voulait partir vivre en France avec ses parents et sa grand mère Bunica. Malheureusement, la Roumanie ne laisse jamais sortir une famille entière du pays de peur qu’ils ne reviennent pas. Les parents d’Andrei sont donc partis en premier en promettant à leur fils de revenir ,prétextant  un séminaire de chercheurs. Mais peu à peu le délais de leur retour était de plus en plus éloigné ,jusqu’au jour où il reçut une lettre de ses parents disant qu’isl ne pourraient pas rentrer et que Andrei devait les rejoindre en France avec Bunica Mais les papiers administratifs pour pouvoir faire le voyage n’étaient pas si simple à obtenir, alors Andrei attendait et faisait preuve de patience. Cependant avec la securitate ( la police politique secrète roumaine sous l’ère communiste) qui rodait, Andrei n’était pas rassuré et avait de plus en plus de mal obtenir ses autorisations de sortie. S’ajoutait à tous ces problèmes la faiblesse de Bunica qui commençait à perdre la tête.

Imaginer l’interview d’un personnage:

journaliste:  Comment et pourquoi tes parents ont ils décidé de partie vivre en France?

Andrei: Pendant un été ,nous étions allés à la plage d’Eforie et nous avions rencontré une famille française avec qui nous étions devenus amis et qui nous avait parlé de leur ville « CAEN ». J’entendais parfois mon père et le père de mon nouvel ami Gilles discuter puis s’interrompre dés que nous venions prés d’eux, je suppose que c’est de cela qu’il parlaient, de leur projet, ils voulait fuir la Roumanie communiste et le danger qui s’y était installé.

journaliste: Comment as-tu réagi lorsque tes parents t’ont annoncé dans leur lettre que tu devrais les rejoindre et qu’ils ne reviendraient pas?

Andrei: J’ai d’abord été très triste et déçu puis est venue la colère de leur mensonge, je me sentais trahi, je pensais que je devrais aller dans un orphelinat, je voyais tout mes espoirs de les revoir s’effondrer, puis je me suis calmé, j’ai compris la situation et j’ai même compris qu’ils n’avaient pas le choix, je me suis senti devenir adulte.

journaliste: Comment as tu enduré le fait que Bunica commençait à perdre la tête?

Andrei: j’avais très peur pour elle je me demandais si elle pourrait faire le voyage et je n’arrivais pas à croire que Bunica, ma Bunica ,puisse perdre le tête ,elle qui m’avait appris tant de choses et avait toujours eu une excellente mémoire.

 

compte rendu du livre « LE PARADIS DES AUTRES »

choix de l’exercice:  interview d’un personnage 

-Ali, vous êtes le père de Djamal et votre épouse se nomme Djéminha, est ce bien cela?

-Oui c’est ça.

-D’accord, est ce vrai que vous avez perdu votre femme ? Ça a été dur pour vous ?

-Oui c’est vrai et ça a été très dur pour moi, elle est morte d’une maladie, et mon fils pour lequel j’ai du faire les papiers pour partir en Europe, chez moi… car en Algérie il n’avait plus de famille et j’ai du le ramener en France.

-Il y a t’il eu des conséquences après la mort de votre épouse ?

-Oui évidement.

-Lesquelles?

-Mon patron m’a viré à mon retour d’Algérie car j’avais dépassé le délai de cinq jours pour aller voir ma femme, il m’a donc supprimé mon foyer qu’il me prêtait en échange de mes services. J’ai du errer dans les rues de cette ville de France avec mon fils.

-Quelle est votre ressenti sur les personnels des hôtels ?

-Quand je suis sorti du café du quartier et je suis allé chercher un hôtel pour m’abriter de la nuit glaciale, tous m’ont répondu la même chose: « c’est complet »  leur comportement est discriminatoire ils n’acceptent pas de prendre des personnes différentes d’eux.

Journal de bord (ELDORADO)

Chapitre 1 : L’ombre de Catane

Salvatore Piracci est un commandant dans la marine militaire italienne. Durant l’une de ses permissions, il flâne dans les rues de Catane et fait une drôle de rencontre. En effet, une femme qui ressemble plutôt à un fantôme le suit jusque chez lui. Une fois arrive, elle lui avoue qu’ils se sont déjà rencontrés en 2004. À cette époque le navire de Salvatore avait intercepté un navire libanais, le Vittoria, au large des côtes italiennes. Il s’agissait d’un bateau qui transportait des émigrés et qui depuis trois jours, était à la dérive. De nombreux passagers étaient morts et parmi eux se trouvait le fils de cette jeune femme. Il meurt alors de soif et jeté par-dessus bord. La femme désire se venger et elle demande au commandant son arme pour tuer l’homme d’affaires syrien qui a affrété le bateau et l’a ensuite abandonné lâchement en pleine mer : « Damas affrète un navire de crève la faim qu’il lance à l’assaut de la forteresse européenne. » Salvatore essaye de la dissuader de mener à bien son projet, mais devant la détermination de la femme, il cède. Elle disparaît et le commandant est anéanti.

(Je l’ai lu en 1 h dans ma chambre)

Chapitre 2 : Tant que nous serons deux

Durant ce temps au Soudan, deux frères, Jamal et Soleiman s’apprêtent à quitter leur cadre de vie, leur pays, leur famille, leurs amis, leurs coutumes, leurs habitudes. Tout leur passé et leur histoire seront bientôt derrière eux. En e effet, ils vont clandestinement essayer de rejoindre l’Europe à la recherche d’une vie meilleure. Ils sont inquiets et craignent cette traversée aussi bien que ce qu’ils trouveront sur place. Soleiman est le plus anxieux, et pour se rassurer, il place toute sa confiance en son frère. Il pense que grâce à lui, il ne risque rien et qu’ils parviendront à avoir un avenir meilleur, une fois en France. Ils partent donc confiants, mais à regret tout de même de laisser derrière eux les gens qu’ils aiment.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 3 : Tempête

Retour à Catane où le commandant discute avec son confident et ami Angelo et évoque le destin tragique de la femme à qui il a remis son arme un peu plus tôt. Le second du bateau vient alors le chercher, car ils doivent venir en aide à un cargo qui en détresse à donner des canots de sauvetage aux migrants clandestins qu’il transportait. La mer est très très agitée et le danger est bien réel. Une petite accalmie décide les marins italiens à tenter d’intervenir pour sauver ces gens. Ils arrivent effectivement à récupérer les occupants de deux canots. Mais la mer se déchaînant de nouveau, Salvatore doit abandonner les recherches à regret, contraint et forcé. Il commence déjà à culpabiliser de n’avoir pas pu venir en aide à tous les immigrants qui périront dans la mer.

(Je l’ai lu en 50 min dans ma chambre)

Chapitre 4 : Blessure de frontière

Jamal et Soleiman franchissent la frontière entre le Soudan et la Libye en compagnie d’un guide. Cependant Jamal se sent mal et annonce à son frère qu’il ne pourra pas continuer, car il est trop malade. Il lui confie alors un collier de perles vertes et l’argent qui leur reste afin que celui-ci puisse arriver à bon port et trouver les moyens de s’en sortir. Il disparaît alors, rebroussant chemin. Soleiman doit donc poursuivre seul le périple sans avoir de crainte et en essayant de surmonter son angoisse.

(Je l’ai lu 20 min en dans ma chambre)

Chapitre 5 : le cimetière de Lampedusa

Piracci oscille entre dégoût et insatisfaction qui ne le lâchent plus. Il a de plus en plus de mal à croire en la nécessité de sa tâche. Il refuse dès lors à un des clandestins qu’il avait sauvé et recueilli sur son bateau de le dissimuler une fois qu’ils seraient arrivés en Italie. Le doute s’installe peu à peu et il réfléchit à la possibilité d’en protéger un en le tirant au hasard. Il est complètement perdu et surtout le remords de n’avoir pu mieux faire le ronge. C’est le capitaine du navire qui a jeté les clandestins à la mer qui subira, une fois à terre, la colère de Salvatore. Ce dernier le frappe violemment déversant sur lui toute sa colère. Une fois seul, le commandant se rend au cimetière de Lampedusa et devant les tombes des immigrants, il rencontre un inconnu qui lui parle d’Eldorado. Il a besoin de se recueillir sur la tombe de ces pauvres gens qui croyaient trouver le bonheur en fuyant loin de chez eux.

(Je l’ai lu en 35 min dans ma chambre)

Chapitre 6 : le boiteux

On retrouve Soleiman avec de très nombreux autres clandestins comme lui, entassés dans une camionnette, en Libye à Al Zuwarah en compagnie de leurs passeurs. Au bout d’une heure de route, les passeurs les laissent dans un cul-de-sac. Ils essayent de les racketter. Soleiman ne se laisse pas faire et tente de les défendre afin d’empêcher ces hommes d’exécuter leur triste dessein. Il subit un passage à tabac en règle. Quand il reprend connaissance, il est tout seul et tous les clandestins se sont enfuis sauf Boubakar, un homme boiteux. Ce dernier lui montre le chemin à suivre et se propose de l’accompagner dans ce périple.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 7 : L’homme Eldorado

Piracci quant à lui, risque une mise à pied suite aux gestes violents qu’il a eus contre le capitaine. Il n’accepte pas d’aller à la convocation qui lui a été envoyée par l’officier supérieur. Il fait part de sa décision de tout laisser tomber à Angelo. Il quitte alors la Sicile à bord d’une petite barque, laissant derrière lui tous ses papiers italiens, dans le but de rejoindre la Libye. Il fait donc le chemin inverse de celui du flux migratoire en rejoignant le pays que tous désiraient quitter. Une démarche qui lui permet de se placer dans la peau de ces hommes qu’il n’a pu sauver et de cette femme qui fuyait un pays pour offrir un avenir à son fils.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 8 : Je me perdrai à Ghardaïa

Soleiman accompagné de Boubakar, le boiteux, roule vers Ghardaïa en Algérie dans un camion bien rempli. Soleiman, sachant que bientôt il n’aurait plus d’argent, décide alors durant un arrêt à Ouargla d’assommer un marchand algérien et de lui prendre son argent. Boubakar cherche le moyen de passer au Maroc grâce à l’argent dérobé, mais Soleiman a du mal à assumer son geste,et il préfère s’éloigner estimant qu’il ne mérite pas de poursuivre ce périple. Pourtant, une rencontre mystérieuse le fait brusquement changer d’avis et lui redonne confiance en lui et en sa décision. Il se sent alors en sécurité.

(Je l’ai lu en 30 min dans ma chambre)

Chapitre 9 : Le reine d’Al-Zuwarah

On retrouve Salvatore, plusieurs jours/semaine plus tard au commissariat de police. Un policier l’interroge sur son identité mais Salvatore refuse de répondre car il n’a pas encore trouvé de nouvelle identité alors il ne sait pas quoi répondre. Finalement Salvatore dit qu’il est marin et qu’il vient de Sicile. Le policier semblait content de ces informations et décida de l’emmener quelque part. Salvatore rentre alors dans un grand endroit rempli de richesse avec un doux parfum. Il rentre dans une salle et aperçoit alors une grosse et huileuse dame assise. Cette dame était très laide. c’est la « reine d’Al-Zuwarah » du moins c’est comme ça qu’elle s’est auto-proclamé. elle est à la tête du plus gros réseau de passeur de la région, et propose à Salvatore, en lui jetant une liasse de billets à terre, de devenir capitaine d’un bateau. Au début il aimait l’idée  puis parti finalement vers Ghardaïa avec la seule liasse de billet qu’il a.

(Je l’ai lu en 30 min dans ma chambre)

Chapitre 10 : L’assaut

Soleilman a vécu une attaque des forces de police Marocaine qui brûlait les affaires des gens à la rue (dont Soleilman et Bouhbakar) et capturait les gens et les frappait. Soleilman et Bouhbakar avaient réussi à s’échapper de ça en partant courir vers la forêt. Quelque temps plus tard, Soleilman sort de la forêt et retomba sur les policiers, il comprit alors qu’il préparait une autre attaque. Soleilman parti alerté Bouhbakar et les autres dans la forêt. Les sans abris (environs 500 personnes) ont donc alors décidé de parti courir vers l’Espagne et de franchir cette frontière pour enfin être libre, être en Europe. En attendant le signal de départ, Bouhbakar fait promettre à Soleiman de ne pas regarder derrière et de ne pas lui venir en aide s’il n’arrive plus à courir (du fait de sa jambe cassée). Soleiman accepte de faire cette promesse. Vers trois heures du matin certaine gardes Espagnols sont partis, ils étaient à présent quinze, c’est le moment. Un homme cria « A l’attaque ! » et la course vers la liberté commença. Ils montent les murs malgré les barbelés, les hommes Espagnol au nord, et les policiers Marocain au sud. Bouhbakar reste accroché aux barbelés et, malgré la promesse que Soleiman lui a fait, il vient le sauver. La course au plus rapide continue.

(Je l’ai lu en 25 min dans ma chambre)

Chapitre 11 : Le messager silencieux

Le car de Salvatore s’arrête, le chauffeur demande de l’argent au passager pour continuer la route. Salvator donne ses derniers billets au chauffeur qui continue sa route. Le voisin de Salvator lui demande d’où il vient, Salvatore répond qu’il vient d’Europe. Cette réponse suscite l’admiration de tous les passagers qui ont commencé à lui poser pleins de question. Il n’a répondu que par des réponses dénigrantes, pour enlever l’envie aux Africains d’aller en Europe. Le chauffeur s’arrête de nouveau pour redemander de l’argent, et n’ayant plus rien, il fut contraint de descendre. Il croisa un groupe de gens pauvres assis autour d’un feu qui écoutait une histoire, l’histoire de Massambalo. Massambalo est le dieu des émigrés, et il prend la forme d’esprit qui voyage dans les corps des gens et si un émigré arrive à reconnaître un esprit à travers le corps d’une personne, alors cet émigré, en échange d’un bien précieux, à la protection du dieu Massambalo. Salvator quitte le groupe et se dirige vers la ville. En pleine dépression, il se sent totalement vide, et veut mettre fin à ses jours. Il trouve un bidon d’essence et se le vide sur tout le corps mais malheureusement pour lui, il ne trouve rien pour faire une flamme. Un homme le voit, et terrorisé, il devient immobile. Salvatore lui demande du feu mais il ne lui donna rien, par peur. L’ancien commandant tomba dans les pommes à cause de la fatigue mais l’homme se rattrapa.

(Je l’ai lu en 25 min dans ma chambre)

Chapitre 12 : Frères d’enfer

Soleiman et Bouhbakar, toujours entrain de courir vers le grillage qui sert de frontière, ils aperçurent un trou dans le bas du grillage. Ils se précipitèrent alors vers celui-ci. Bouhbakar passe en premier et réussi à passer malgré le fait que les barbelés lui aient griffé la totalité du ventre. C’est au tour de Soleiman de passer mais des Policiers espagnol arrivent en courant vers lui. Ils lui frappent l’épaule avec la matraque puis, quand Soleilman s’allonge pour passer, ils lui tirent les jambes. Soleiman n’a plus de force et commence à s’évanouir mais Bouhbakar lui tire les bras et parvient à le faire passer. Ils sont tout les deux libre, sain et sauf. Soleiman s’écroule de fatigue. Quand il se réveille, les espagnols sont entrain de soigner les émigrés, dont Soleiman. Il a seulement une jambe cassée. Soleiman trouve bizarre que les Espagnols qui, quelques minutes auparavant étaient entrain de les frapper, soient actuellement entrain de les soigner, les nourrir, etc. L’histoire de Soleiman se finit sur cette phrase : « Je me mets à pleurer doucement de joie, pour la première fois de ma vie. j’ai hâte. Plus rien, maintenant, ne pourra m’arrêter. »

(Je l’ai lu en 15 min dans ma chambre)

Chapitre 13 : L’ombre de Massambalo

Salvatore Piracci est au marché de Ghardaïa quand un jeune homme s’approcha et lui dit « Massambalo ? ». Salvatore hésita entre dire que ce n’était pas lui, et faire croire qu’il était Massambalo pour donner de la force et du courage à cet émigré. Après réflexion, il hocha la tête pour dire qu’il était Massambalo, et le jeune homme lui donna un collier de perle verte, vous l’avez peu être compris, il s’agissait de Soleiman. Salvatore se sentait mieux, il voulait continuer à se faire passer pour un esprit de Massambalo pour donner du courage à d’autres émigrés. Il décida de quitter Ghardaïa. En traversant la route il entendit un gros bruit de klaxon, tourna la tête et vit les phares d’un camion se rapprocher de plus en plus vite de lui. Il se fait percuter. Des hommes sont venu à son secours mais il les a supplié de le laisser mourir, car pour lui sa vie n’avait plus d’importance. Alors il mourut, entouré de perles vertes.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Mes émotion/Mes ressenti :

L’auteur a écrit son livre en alternant les histoires des différents personnages, un chapitre parle d’abord de Piracci puis le chapitre suivant de Soleiman. Je trouve son choix judicieux car il nous raconte deux histoires sur l’immigration clandestine mais de deux points de vue différents en même temps. Il utilise un vocabulaire poignant, la douleur atroce que les personnages sont prêts à endurer pour arriver à leur but. Laurent Gaudé nous décrit les personnages et les paysages au fur et à mesure des péripéties, ce qui nous permet de visualiser les scènes.Ce livre m’a beaucoup fait réfléchir sur l’immigration, et les conditions de vie des clandestins pendant leur voyage vers l’Europe et surtout sur les passeurs. J’ai bien aimé que l’auteur aborde ce thème en deux points de vue différents car cela nous montre que l’on soit clandestin ou à la surveillance des frontières maritimes : des personnes souffrent de cette situation. Le personnage que j’ai préféré est Soleiman, car au début je pensais qu’il était fragile puis par la suite je me suis rendu compte qu’en fait il était très courageux et fort, ce qui fait de lui un personnage très attachant. En revanche celui que j’ai le moins aimé est la reine d’Al Zuwarah que le commandant avait rencontrée lors de son voyage car c’est une femme hautaine qui ne pense qu’à l’argent et au pouvoir. J’ai eu beaucoup d’émotions en lisant ce roman notamment quand Jamal annonce à Soleiman qu’il est malade j’ai faillis avoir les larmes aux yeux ou encore quand la femme raconte comment elle a perdu son enfant à Piracci aussi,  Laurent Gaudé utilise les bon mot pour nous faire comprendre à quel point Soleiman et Boubakar et les autre son prêt a tout pour franchir le grillage, cependant j’aurais aimé que l’on sache si elle a réussi à se venger, si elle est morte ou bien en prison.J’ai beaucoup aimé aussi que les deux histoires se rejoignent à la fin du livre. Il y a du suspens ce qui fait que l’on se pose des questions. Ce livre est réaliste, on peut donc bien se mettre à la place des personnages. Il y a du suspens ce qui m’a permis de me poser des questions sur la suite du livre et ça relançai l’histoire à chaque fois. J’ai apprécié ce livre car les histoires sont très touchantes, émouvantes, et montrent la réalité des choses, comme sur ce que l’on travail en ce moment.

 

 

Migrant à Brest

Comme tous les jours depuis deux ans, je me réveille, errant dans les rues sombres et étroites de Brest. Je suis mis de côté, les passants me regardent d’un air effrayé, quelques uns me donnent du pain ou une pièce. Je suis allongé sur le trottoir humide près d’une boulangerie, en face de moi se trouve un arrêt de bus, plusieurs personnes patientent, la plupart me tournent le dos. Les voitures m’éclaboussent quand elles roulent dans les flaques, le facteur s’arrête devant moi, sort de sa voiture et rentre dans la boulangerie. Je vois les voitures qui vont et viennent. Tous les jours je croise une personne effrayante qui me regarde avec haine. J’ai peur, je baisse les yeux, la boulangère sort en passant devant moi, elle me donne un pain au  chocolat et me sourit, je la remercie. J’ai froid, le vent souffle fort.

Je me souviens encore  de chaque moment de ma vie passée. Chez moi, en Libye, on était une grande et belle famille, pas très riche, mais on avait assez d’argent pour nous nourrir. Ma mère m’avait demandé de l’accompagner au marché du village. Il faisait beau et il ne faisait pas très chaud; elles’était arrêtée devant un stand, je connaissais le vendeur, c’était un bon ami. Je l’ai salué, on s’est parlé longtemps en arabe. Je regardais les légumes et épices qu’il vendait, j’adorais plonger mes mains dans les sacs de petits pois. Il m’a fait goûter une épice, elle était bonne’, je l’ai achetée pour ma mère. Quand je suis rentré chez moi, ça sentait bon, j’ai donné les épices à ma mère, elle m’a embrassé. Notre famille s’aimait beaucoup. Le soir, après avoir mangé, ma mère m’avait donné de l’argent pour fuir le pays, elle était malade et ne voulait pas que j’attrape la maladie. Je l’ai écoutée, j’ai payé un passeur pour aller  en Europe, pour moi c’était le meilleur endroit. J’ai pris un bateau, la traversée était longue, je  regrettais mon départ. Avant d’arriver en Italie j’ai sauté du bateau pour ne pas me faire interpeller par les gardes  côtes et je me suis retrouvé sur ce trottoir.

J’espère un avenir joyeux. J’espère gagner de l’argent. Je ferai ça pour ma mère, je ne penserai qu’à travailler.

William Berthier

On dirait que je suis transparent

 

Comme tous les jours je me réveille dans cette ville, « Bordeaux ». Je suis à moitié couché sur le sol de cette belle rue. Le soir, elle se transforme en une petite ruelle étroite et sombre, peu rassurante et j’ai peur. Une odeur malsaine se repend dans la rue. Tous les soirs je suis seul, avec ma couverture et mes deux livres. Il y a des chats qui miaulent. Le peu de voitures qui passent éclaboussent les trottoirs. Je ne dors qu’ environ quatre heures. Les gens passent sans même me regarder, jeter un coup d’œil ou me poser des questions. On dirait que je suis transparent. Je suis une tâche pour eux, je suis flou. Dès qu’il me voient ,vite ils tournent la tête.

Je me souviens de ces beaux temples avec les colonnes dorées. Les marchés avec plein de couleurs vives. De ces places devant les églises. Il y avait des mosaïques gigantesques sur les places publiques. Je vivais dans une belle maison. Ma mère me cuisinait tous les jours de bons repas. Je jouais souvent avec mon petit frère. Il faisait chaud et il n’y avait aucun nuage. Il pleuvait très rarement. Je me rappelle quand j’allais à l’école, j’apprenais ma langue maternelle, mes copains jouaient avec moi. J’allais à la mer et je faisais du surf avec mon père. Je faisais aussi des châteaux de sable. Quand j’étais un peu plus grand mes amis venaient dormir chez moi. On rigolait bien. Puis il y a eu la guerre et mon pays est devenue une  dictature. Donc mes parents ont décidé de partir, ils n’ont pas pu passer la frontière. Ils nous ont dit, à mon frère et moi, de continuer jusqu’en France sans jamais se séparer. Nous avons pleuré pendant très longtemps. On s’est enfin mis en route. Mais je suis arrivé tout seul en France car mon frère est tombé gravement malade. Il m’a dit de continuer sans lui, il n’était plus capable d’avancer.

Pour mon avenir j’aimerais trouver du travail et pouvoir enfin manger à ma faim. J’aimerais aussi connaître les gens de plus près et qu’ils deviennent mes amis. Tout simplement avoir une vie meilleure.

Louis Berthier