Un souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Oh! Une réminiscence ! Cette sensation de bienveillance, j’ai l’impression de ressentir la chaleur emmitouflée dans cette jolie couverture, le brouhaha de l’hôpital et les chuchotements autour de moi pour ne pas abîmer mes petites oreilles. Tout résonne dans ma tête. C’est un vague, un très vague souvenir d’enfance mais pourtant ancré en moi.
Ce qui me touche sur cette photo plus qu’une autre est l’amour que ma soeur me portait. Ses bras qui entouraient mon petit corps tout chaud, la manière si tendre qu’elle avait de me prendre dans ses bras et me serrer fort contre elle. L’amour que j’ai pour elle est inexplicable. J’ai l’impression que j’aurais pu rester des heures dans ses bras sans même en bouger.
Après la photo elle a dû se redresser et me regarder avec des yeux remplis d’émotion, avec la sensation d’une soeur comblée. Sans doute qu’elle appréhendait mon arrivée, comme mes parents. Il devait être à peu près 15h, ma mère était sûrement très fatiguée. Ma sœur a dû me reposer dans mon petit lit avec tendresse et amour. 

C’était un moment particulier, peut être quelques heures , un ou deux jours avant je venais d’être mise au monde. Ma famille était sûrement venue me voir avec des sourires  aux lèvres. J'ai dû ensuite me rendormir, mon père et à ma soeur ont dû laisser se reposer ma mère. J’ai dû vivre cela, oui, la photo me dit qu’il y avait de l’amour, de la joie, de l’admiration et de la sérénités dans cette chambre.

Marie DEVAUTOUR

Mon plus beau souvenir, à la manière de A Duperey

Oh! une réminiscence! Une vague, très vague souvenir d’une sensation: La tête de ma sœur entre mes genoux, ses cheveux que j’aimais toucher sansarrêt. J’étais tellement content que je ne pouvais pas arrêter de sourire. Comme j’étais content d’avoir une petite soeur ! . J’ai commencé à jouer avec mes pieds mais aussi j’avais envie d’aller jouer au foot avec mes frères.

Un détail marquant, dans cette photo est qu’il y avait là les personnes plus importantes dans ma vie: mes deux grands frères, ma petite sœur et mes parents qui étaient en train de de prend la photo .Quand je touche et  regarde cette photo je me sens heureux, unique et spécial d’ être né dans cette famille.

Après la photo , j’ai dû sauter du canapé pour aller demander à ma mère de sortir. Elle a dû me dire « deux photo encore et vous pouvez sortir »,  j’ai dû sortir pour jouer au foot avec mes frères après la photo.

Amadou Oury BARRYDIALLO

Lecture de l’Ami Retrouvé de Fred Uhlman – récit à la 1ère personne

Je m’appelle Hans SCHWARZ, j’ai 16 ans et je suis juif allemand. J’habite à Stuttgart en Allemagne. Je suis fier de mes origines. Je suis cultivé, curieux et intelligent mais solitaire, j’attends un ami parfait. Mon père est médecin et ma mère femme au foyer. Je vis dans un quartier bourgeois mais dans des conditions de vie modestes. J’étudie au lycée Karl Alexander Gymnasium mais je m’y ennuie car je ne suis pas spécialement apprécié par mes camarades car presque tous n’aiment pas les juifs. Un jour un nouvel élève est arrivé, il s’appelle Conrad, il fait partie d’une famille d’aristocrates. Je suis étonné de voir comme il est bien habillé et souhaite faire sa connaissance car il me semble très différent des autres. Je me suis rapproché de lui et finalement j’ai découvert que nous avions de nombreuses passions communes comme les pièces de monnaie que je collectionne.
Conrad vient souvent chez moi et mes parents l’accueil chaleureusement. Mais Conrad ne m’a encore jamais invité chez lui, moi je trouve cela bizarre, je me demande s’il me considère comme son ami. Finalement Conrad m’invite chez lui, mais toujours en l’absence de ses parents. Un jour à l’opéra je l’ai rencontré avec ses parents mais il a fait comme s’il ne me connaissait pas. Je lui ai demandé pourquoi il m’avait ignoré et il m’a avoué que sa mère détestait les Juifs et qu’elle en avait peur. Un jour un nouveau professeur d’histoire est arrivé au lycée. Il disait du mal sur les juifs ce qui incita les élèves à m’insulter et à me frapper. Conrad n’a rien dit, il n’est même pas venu m’aider, pire il m’a évité comme si nous n’étions plus amis.

C’est alors que mes parents ont décidé de m’envoyer à New-York quand des conflits politiques ont éclaté dans le pays, dirigé par Hitler. Ils se sont suicidés peu après. Avant mon départ, j’ai reçu une lettre de Conrad qui me disait qu’il admirait Hitler et qu’il regrettait mon départ et espérait que nous nous retrouverions.
Aux Etats Unis j’ai grandi, étudié pour devenir avocat et fait ma vie. C’est alors que j’ai appris la mort de plusieurs de mes anciens camarades, presque avec joie tellement je me souviens de toutes ces paroles racistes qu’ils disaient sur moi. Mais j’apprends surtout la mort de Conrad, celui avec qui j’ai partagé mes passions et mes peurs pendant plusieurs mois. Je ne me sens pas trahi par mon ami car je découvre qu’il est mort exécuté après avoir participé à un complot contre Hitler, celui qu’il admirait, celui qui est à l’origine de la fuite d’un grand nombre de juifs allemands.
J’ai alors l’impression, trente ans après, d’avoir retrouvé un ami.

Saint-François, texte à la façon JC IZZO

Je suis né à Saint-François, situé dans un département d’Outre-mer français. Naître à Saint-François c’est avoir de la chance. Les personnes là-bas sont chaleureuses, souriantes, leur bonne humeur est communicative et me pousse à en découvrir davantage. J’admire également leurs cultures musicales entraînantes, ainsi que leurs couleurs vestimentaires surprenantes (orange, rouge, jaune, vert que l’on nomme le madras).

C’est pour ces raisons que j’adore ma ville. On s’y sent bien, j’aime bien me reposer sous un palmier, sur la plage de sable blanc et fin , sentir le vent et la chaleur du soleil, écouter le bruit des vagues. Cela m’apaise et me rend heureux. J’apprécie énormément la faune (iguane, bernard lermite, les oiseaux, les perroquets)  les jardins botaniques avec leurs plantes tropicales, en particulier l’arbre du voyageur et le fromager, ces arbres gigantesques qui ont tous une histoire. Je regarde avec étonnement les cascades glisser le long des roches qui se situent à Basse-Terre.La faune et la flore sous-marine sont splendides, elles sont constituées de merveilles, poissons aux multiples couleurs. J’apprécie aussi de nager en compagnie des tortues. Tout ceci m’ apporte un bien- être absolu.  Je me sens vraiment privilégié!

Ce qui rend ma ville unique ce sont toutes ces splendeurs de la nature, son climat tropical, ses plages d’eau turquoise, ses palmiers qui font office de parasol. L’ambiance de la ville avec ces marchés est très agréable et conviviale. J’apprécie également les petits restaurants de cuisine créole avec leurs accras, le poulet boucané, le colombo de poulet, le poisson grillé, le flan coco, les bananes flambées ainsi que les fruits (ananas, banane plantain, mangue, noix de coco et son eau) et surtout son p’tit punch, tellement d’autres choses à vivre et à découvrir comme la rencontre avec des iguanes qui fait partie de mon quotidien, ils se régalent de pétales de fleurs dans mon jardin. Ma plus belle rencontre fût avec deux tortues marines qui se nourrissaient à quelques centimètres de moi, ce moment fût magique, extraordinaire. Je ne me lasse pas de voir tant de richesse et beauté que la nature nous offre.

Ma ville est un bijou que j’aime et que je me dois de protéger pour que cela perdure.

Louis  Guiné

Souvenir d’enfance à la manière d’A. Duperey

Oh, une réminiscence ! un vague, très vague souvenir d’une sensation d’enfance, un maillot de foot juste acheté par mes parents que j’ai voulu à tout prix mettre bien qu’il était trop grand. J’étais fier de le porter, même si je devais le remonter tout le temps pour le mettre à ma taille. Je me souviens du T-shirt raide car il était neuf et je suis étonné de voir comment mes parents m’habillaient sur cette photo.

Je suis à Londres avec ma famille et je regarde un défilé de personnes nues à vélo qui manifestent contre les transports polluants. Avec mon cousin nous sommes étonnés de voir tous ces gens nus. Tout le monde s’arrête pour les regarder et les prendre en photos. Depuis je me souviens de ce voyage et surtout de ce moment.

Je pense qu’après, quand c’était fini, nous avons du nous demander si nous avions vu les mêmes détails, les mêmes choses, les mêmes personnes passer à vélo. Je suppose que nous sommes partis les yeux pétillants, nous en avons parlé toute la soirée et même de retour en France nous en parlions encore à nos proches en leur racontant cette drôle d’expérience, mais qui était pour la bonne cause.

Un vague souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d’une sensation d’enfance :ma petite tête posée sur la sienne. Je peux dire j’étais calée comme si j’étais sur un oreiller, quelle douceur ! Et cette chaleur et odeur humaine si familière et si attachante imprègnent mon cerveau d’un souvenir puissant.

Le bras de ma mère autour de ma taille, je certifie que j’étais un peu compressée. J’imagine que pour prendre la photo ça n’a pas dû être très facile, parce que pour une petite fille d’un an, ne pas bouger, rester figée, c’est compliqué !

C’est vrai que j’étais calée sur sa tête mais la position n’était pas très agréable… Et puis qu’importe dans quelle position j’étais, ce n’est pas le plus important de cette photo. Ce qui me fascine sur la photo, me donne des frissons, c’est ma main posée sur son cou. La manière dont mes petits doigts lui caressent délicatement le cou et sa tête posée sur la mienne est un moment magnifique.

Après la photo, il a dû me prendre dans ses bras, j’ai dû me laisser aller contre lui, souriante et rassurée, comme le font chaque cousin pour se donner de l’amour et de la confiance. Nous avons dû rejoindre notre famille qui attendait que la photo soit enfin prise.

Cette image me dit que c’était sans doute un repas de famille, que cette journée était bien animée, qu’on a dû passer la journée à rigoler, parler, jouer et bien sûr à prendre de belles photos.

 

Eliza  ALAIN

Compte rendu de lecture: Le journal d’Anne Frank

Le journal d’Anne Frank

  1. Anne, si vous deviez décrire votre vie avant de devoir vous cacher, quels seraient les adjectifs utilisés pour vous ?

Selon moi, les adjectifs parfaits pour décrire mon ancienne vie seraient paisible, heureuse et tranquille.

2. Lorsque vous avez appris devoir quitter votre vie paisible, quelles ont été vos émotions ?

Mes premières émotions après cette nouvelle ont été la surprise, mais à la fois pas vraiment car je savais bien qu’il faudrait partir un jour ; je pensais juste que c’était pour plus tard.

3.Comment décririez-vous la vie à l’annexe ?

Je dirais qu’à l’annexe, les conditions de vie ont été compliquées, on ne pouvait pas se laver comme on le voulait, la nourriture n’était pas toujours à nos goûts, nous cohabitions avec des personnes que nous n’apprécions pas énormément non plus.

4.En quelques sortes, ce journal vous a permis de vous « libérer » pendant ces temps de cache ?

Effectivement ! Il est vrai qu’écrire mon journal me libérait, je pouvait parler de tout ce que je ne disais à personne ; toutes mes émotions, mes peines, mes moments de joie,…

5.Dans votre journal vous racontez être proche de votre père ; quelles étaient vos relations avec lui ?

Il est vrai que j’appréciais beaucoup mon père ; je me confiais beaucoup à  lui et j’adorais parler avec lui.

6.Entre votre mère, votre sœur et vous en revanche les relations étaient plus compliquées ?

En réalité, je n’appréciais pas vraiment ma mère. Je la trouvais indifférente envers moi, lorsqu’elle me parlait c’était seulement pour me faire des remarques ou me reprocher un geste ou fait. Quant à ma sœur, je n’aimais pas ses façons, ses manières.

7.Votre caractère vous a beaucoup été reproché durant votre cache ; pourquoi à votre avis ?

Mon caractère m’était reproché car il est vrai que je n’avais pas les bonnes manières, on me trouvait mal élevée parce que je répondais aux adultes, dès que quelque chose ne me plaisait pas je le disais, mais bon j’ai toujours été comme ça ; je suis franche et je le resterai.

8.Lorsque vous avez appris que tout était terminé, l’enfer était fini ; quelles ont été vos premières émotions ?

Mes premières émotions ont été une immense joie évidemment ! C’était comme une libération, une renaissance depuis le temps que nous nous cachions, que nous vivions dans la peur, tout était fini ! Nous avions échappé à la mort, alors que des milliers de personnes, elles, sont décédées.

Finalement contre toutes attentes Anne Franck se fait arrêter en 1944 et meurt d’une maladie dans les camps avec sa sœur.

Son journal reste un témoignage.

«J’ai Sabadell au coeur», écriture à la manière de JC IZZO

 «J'ai Sabadell au coeur»

Je ne suis pas née à Sabadell mais à Bergerac, en France. De père espagnol et de mère française, j'ai découvert ma ville à l'âge de 6 ans, lors d'un voyage familial. Depuis, à mon grand bonheur, j'y reviens tous les étés. Sabadell est une ville à laquelle on s'attache, à sa façon. Il y a un lien qui fait que, j'aimerais être tous le temps présente à Sabadell.
Je me sens parfaitement bien à Sabadell. Cette ville dégage de merveilleuses ondes inégalables. Par son ambiance chaleureuse, ses cartiers atypiques, la chaleur humaine qui s'en dégage, tout est vouée au plaisir des sens. Quand je marche dans les rues de ma ville, j'aime entendre parler la langue espagnole. Sa me fais voyager. Tellement de bonheur, de sûreté, m'envahissent, rien qu'en me baladant dans cette ville. J'aime sentir la chaleur du soleil sur ma peau. Lorsque je monte du haut de la cathédrale "Sant Felix", mon regard sur Sabadell est une scène de théâtre, qui provoque chez moi, une grande réflexion sur ma vie. En repensant à Sabadell, beaucoup de nostalgie remonte à la surface. Cette ville, c'est un échappatoire quand tout va mal. Comme une mère, sur qui on peut toujours compter.
C'est la raison pour laquelle elle m'est chère et belle. Elle est belle car si nous cherchons du calme, de la paisiblité pour se retrouver soi, à Sabadell, de beaux endroits reposants sont présents. Et, au contraire, si nous désirons plus d'action, de vie, la ville est là, accueillante et à portée de main. Elle est importante pour le bonheur, et le bien qu'elle nous apporte, rien qu'en y restant un court moment. Cette ville, c'est aussi l'immigration massive de travailleurs. Car c'est aussi ça, Sabadell, une ville indéfiniment vivante et laborieuse. Barcelone est une destination lors d'un voyage. Sabadell est un lieu où notre vœu le plus profond de ne jamais repartir. Sabadell c'est ma culture du monde. Un voyage permanent. C'est une ville qui est chaleureuse et respectueuse. 
Sabadell est une clé. Une clé qui nous ouvre vers de vastes horizons, sensoriels et propre à soi-même.
                                                                                                                              Louane Mouret

Ecriture longue à partir d’une photo d’enfance, à la manière d’A Duperey

Oh, une réminiscence ! Le souvenir de la sensation de la grande main de Ronald Mcdonald, tenant fermement mon bras. Je suis étonnée de constater, en regardant cette photo, que je n’avais pas peur. Pas peur du clown, pas peur de Ronald Mcdonald, l’immense mascotte du Macdo qui se dressait à coté de moi.

Et qu’importe ce souvenir, ce qui m’émeut sur cette photo, c’est que je suis avec mon frère pour ses 7 ans ,à son anniversaire. Je suis heureuse en regardant cette photo car on peut apercevoir de fins sourires dessinés sur nos lèvres, les deux grandes mains de Ronald Mcdonald posées sur chacune de nos épaules.

Après celle-ci,  j’ai dû rejoindre ma mère pour regarder la photo et Ronald Mcdonal a dû nous parler. La photo me dit qu’il ne faisait pas beau car le sol dehors était mouillé et mon frère et moi portions des manteaux. Nous avons du partir après cette photo pleine de souvenirs.

Lyna barraud

Ma ville « Gardonne », à la manière de JC IZZO

J’habite à Gardonne depuis mon enfance. Habiter à Gardonne est un honneur. Gardonne a toujours été une petite ville où tout le monde se connaît, et si un jour tu arrives à Gardonne tu seras accueilli comme il se doit. Dans les avenues, on sent des odeurs familières, on voit des paysages magnifiques et on entend des bruits champêtres.Dés le premier regard on se sent chez soi.

J’aime cette ville , pour ses odeurs, ses paysages, ses habitants et cette joie qu’elle renvoie. Elle est belle pour ses vues splendides et sa rivière que traverse le pont. Elle est belle pour les sifflements des oiseaux, le clapotis de la rivière qui ruisselle, le souffle du vent qui fait danser les arbres et surtout le silence.

Gardonne est ma ville. Quand je suis loin de celle-ci, je pense à elle et ses panoramas. Bergerac est une ville attractive alors que Gardonne est calme et apaisante. Elle n’est pas belle que pour ses paysages mais aussi pour son accueil, sa tolérance et sa fidélité.

Ma ville, c’est Gardonne , une ville familière où tout le monde se connaît , tout le monde se parle et rigole .Gardonne est ma ville et elle le restera.

lyna barraud

Sarlat, écriture à la manière de JC IZZO

Sarlat est ma ville natale. Naître à Sarlat est une chance. Sarlat est une ville accueillante belle et joyeuse. Dans Sarlat tous les visages sont familiers.
   
        C’est pour cela que j’aime cette ville, se sentir libre comme l’air quand on y est. Cette ville n’est pas n’importe quelle ville, c’est ma ville. Elle est belle avec ses belles ruelles, la ville rêvée. Je suis sarladaise. C’est à dire passionnée par cette ville. Quand je suis loin je suis d'elle j’y pense comme une personne que j’aurai abandonnée derrière moi le temps d’un voyage. 

          Ce qui rend Sarlat unique est son tourisme. On entend des langues venues de partout pour voir cette ville qui est magnifique été comme hiver. 

           Sarlat est ouverte à tous, une porte ouverte sur le monde, une culture du monde.

Stephy MANDEIX

Jamais sans ma fille, Betty Mahmoudi

Récit à la 1ère personne

Je me présente, je m’appelle Betty, je suis d’origine Américaine et j’habite au Etat Unis avec ma petite famille dont ma fille, Mathob et mon mari Moody d’origine Iranienne. Nous vivons une vie paisible et très heureuse, je n’ai pas de travail, je m’occupe de ma fille tandis que mon mari est docteur. La famille de Moody habite en Iran ,on les voit très peu et je vois bien qu’elle lui manque énormément, alors on a eu une discussion et on va partir quelques jours leur rendre visite !

En arrivant dans la famille, nous sommes très bien accueillis et partageons de bons moments avec tout le monde. Et puis au fil des jours je me rends compte que le comportement de Moody change et devient agressif et s’énerve pour un rien. Je lui fais comprendre qu’il est différent et bizarre mais il ne veut rien entendre et fait le sourd quand je lui parle, il passe du mari et père aimant à un homme terrifiant, autoritaire et froid.

Au départ la famille de Moody était accueillante, gentille et chaleureuse mais elle est devenue méchante et terrifiante et nous force ma fille et moi à respecter la culture et les règles Iranienne. Moody décide de prolonger notre séjour de deux semaines en un séjour de durée indéterminée et il pense à trouver un travail à Téréhan et inscrire Mathob dans une école Iranienne.

Je commence à paniquer et je comprends vite que Moody est devenu un extrémiste, je vois dans le regard de ma fille qu’elle aussi commence à avoir peur… Nous qui étions habituées à notre liberté chez nous au Etat Unis, maintenant en Iran je dois rendre des comptes à chaque fois que je sors et même parfois je reçois des coups de la part de Moody ! Il est donc compliqué de prévoir une fuite…

Un beau jour je demande de l’aide à l’ambassade des Etat Unis pour trouver un moyen de partir de ce pays ma fille et moi, au départ c’est compliqué car ils n’écoutent pas mon histoire. Mais un jour on rencontre des gens extraordinaires qui sont touchés par notre histoire et comprennent notre souffrance. Ils décident ensemble de nous aider à trouver un moyen pour partir de cet enfer.

Après diverses stratégies et beaucoup de difficultés il nous avertit qu’ils ont peut-être trouvés une solution, partir à chevaux ! Nous pouvons enfin souffler, une nouvelle vie approche pour Mathob et moi, nous allons enfin pouvoir reconstruire une nouvelle vie au Etat Unis, je vois déjà le sourire de Mathob revenir et c’est à ce moment que je me dis que l’enfer et enfin terminé.

 

Eliza ALAIN

Le Cap Ferret, à la manière de JC IZZO

J’ai le Cap Ferret dans la peau

 

Chaque vacances je pars au Cap Ferret. Passer du temps au Cap Ferret n’est jamais un hasard. Depuis quelques années, dès les premières minutes où je franchis l’entrée de ma ville je me sens chez moi. Dans les rues, on retrouve des odeurs familières, le Cap Ferret est familier. Dès le premier regard !

J’aime cette ville pour son accueil, sa familiarité. Quand je me balade près du sable, les vagues, ce vent qui nous emporte, je me sens bien dans cette ville. L’odeur du vent, des feuilles volantes, des vagues qui se projettent sur le sable, cette odeur magique nous fait penser à notre belle nature. Cette ville, ma ville, est belle pour cette sensation qui me fait comprendre que je suis bien entourée. Le Cap Ferret est ma culture du monde, ma première éducation.

Cette ville, ma jolie et grande ville est unique à mes yeux, je me sens bien dans ma ville. Au Cap Ferret, on trouve le respect de l’autre, l’amitié et l’amour qu’elle apporte. Elle n’est pas comme n’importe ville, elle est unique et belle. Cet accueil qu’elle donne et cette envie d’y passer des années me fascine !  J’aime cette ville pour sa fidélité et sa tolérance.  Le Cap Ferret et moi c’est une vraie amitié, un amour inexplicable mais un amour vrai et puissant.

J’aime cette ville pour ce qu’elle est, ce que je ressens quand j’y suis c’est-à-dire de l’amour. Le Cap Ferret est une porte qui est ouverte à toute personne et elle le sera pour toujours.

 

Eliza ALAIN

Souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Ho, une réminiscence! Un très vague souvenir d’une sensation d’enfance. J’étais à la maison, dans le salon avec mon cousin. La sensation des bras autour de mon cou, durs et chauds, qui m’étouffent comme l’étreinte d’un serpent. Ce lien d’amour qui s’enroule autour de moi, qui me protège, qui me serre.

Puis qu’importe toutes ces histoires. Ce qui me fascine sur cette photo et qui me frappe est le regard que je lance à ma mère. Est-ce un appel de détresse pour qu’elle vienne à ma rescousse? Ou bien le simple désir de partager ce moment avec elle? J’avais l’impression d’être étranglée, suffoquée. Mes mains cherchent à battre l’air pour me libérer de cette prison d’affection. C’est évident que je voulais partir même si je souriais d’un sourire plutôt forcé d’ailleurs.

Après la photo il a dû enfin me relâcher. On a du danser jusqu’à perdre haleine. Ils ont dû me chanter cette chanson anniversaire. J’ai dû souffler ma bougie. Ils ont dû m’applaudir et j’ai évidemment ouvert mes cadeaux en arrachant le papier, en me demandant ce qui se trouvait à l’intérieur. Cela a dû être une très belle journée pleine d’affection et de tendresse.

Shehrazade AGELOU

Meknès, à la manière de JC IZZO

Je suis d’origine Meknésia. De mère Meknésia et de père Français. Être d’origine Meknésia est, et a toujours été une fierté, depuis ma tendre enfance. Meknès est la ville aux cent minarets, la ville de beauté. Quand on arrive à Meknès on se sent chez soi ; on y est apaisé et c’est comme si l’on y avait toujours vécu.

J’aime cette ville, ma ville. Elle est magnifique pour cette familiarité qu’on ressent dès le premier abord, magnifique pour cette solidarité.

De jolies villes avec de jolis paysages, il y en a plein l’Afrique. De jolies places, de jolis jardins, de jolis magasins, il y en a plein le monde. Mais à Meknès chaque endroit est différent et vivant. Chaque endroit à sa propre originalité. C’est dans cette grande Médina à Meknès que toutes mes sensations s’éveillent, avec toutes ces odeurs qui se mélangent et qui me donnent l’eau à la bouche, ce brouhaha qui résonne dans ma tête comme une douce mélodie. C’est pour ça que j’aime ma ville. Meknès restera à tout jamais dans mon cœur. Je suis loin de Meknès pendant une très longue période mais j’y repense toujours comme la mère qu’on laisse derrière nous le temps d’un très long voyage, mais que l’on désire retrouver au plus profond de notre cœur.

Meknès est unique à mes yeux pour tout ce que j’ai appris et qui restera gravé dans ma mémoire : la sagesse, le respect de soi et de l’autre, la loyauté, la solidarité. Ma ville est accueillante, on s’y sent tellement bien qu’on veut y rester. Je suis de Meknès et c’est une autre culture que j’ai eu la chance d’avoir. Rabat est touristique, Meknès a une âme. Ma ville est enrichissante par sa culture, son histoire.

Meknès est une ville magique, ou l’on peut se perdre avec délice, mais aussi se retrouver, au détour d’une ruelle parfumé aux épices.

Shehrazade AGELOU

Compte rendu du film  »Couleur de peau miel »

Dimanche 6 octobre à 16H00  (sur le canapé du salon)

Il est 16H00 est je commence à regarder les 10 premières minutes du film. Cela nous raconte la vie d’un jeune garçon nommé Yung, qui vivait dans un orphelinat avec plein d’autres enfants de son âge, qui ont été abandonnés pendant la guerre de Corée. Le 11 mai 1951 Yung a été adopté par une famille belge : Sa mère adoptive, qui n’est pas patiente et ses nouveaux frères et sœurs Cédric, Catherine, Coralie, Gaelle.

Il est 16H34 et je continue à regarder  une autre partie du film.

Yung a bien été  intégré parmi ses frères et sœur. Pour le diner Bonne maman vient manger, elle oublie toujours qu’ils sont cinq enfants à  présent. (Le film fait un bon en arrière pour nous montrer un passage où Yung a été trouvé sans parents dans une petite rue en Corée par un gendarme.) Il dit qu’il y a un avantage à ne pas connaitre sa mère car il peut l’imaginer comme il veut. Lui il l’imagine célibataire ,qui l’aime fort et il dit qu’il ne lui en veut pas de l’avoir abandonné . Son père, il n’y pense pas trop mais il l’imagine soldat Américain d’origine Irlandaise qui joue de la cornemuse.

Il est 17H05 et je regarde la suite du film…..

La famille s’agrandit, il sont 6 à présent. Ils ont adopté  une Coréenne , âgée  de 11 mois, qui est très malade et qu’ils ont rebaptisée  Valérie. Jung ne l’aime pas car elle lui renvoie son image et il n’est pas encore prêt!  Jung demande à Coralie si pour elle, il est vraiment son frère. Celle-ci lui répond que oui et qu’ elle- même se pose cette question des fois. Coralie et Yung vont à  l’école ensemble et Yung demande à  Coralie si  ils peuvent s’embrasser pour voir ce que cela fait . Dans les vestiaires après le sport Yung vole les tickets repas d’une de ses  camarades , sa mère énervée  vient les chercher, lui et ses frères et sœurs à l’école, et dans la voiture elle dit à  Yung « Tu es une pomme pourrie et une  pomme pourrie dans un seau de pommes mûres ça pourrit  toutes  les autres, alors maintenant je veux que tu restes loin de mes enfants ! ».

Il est 17H42 et je regarde la suite de Couleur de peau miel 

Jung à modifié ses notes de bulletin, ses parents  sont donc convoqués  à l’école par la professeur de Jung. Son père très en colère le punit en le tapant (c’était comme ça que les parents  punissaient  avant). Yung adore dessiner, tout ce qui n’aime pas dans la réalité il l’enlève de ses dessins.  Il ne veut pas être Coréen ,il veut être Japonais. Jung et Cédric, tirent  avec un pistolet à billes sur des canards et des poules, ils volent de l’argent dans un porte monnaie et lancent des pétards sur le prof de sport, ils se font punir par leur père. Le père de Yung décide de lui faire couper  les cheveux à cause de toutes ces bêtises.

Il est 18H00 et je continue le film 

On voit Jung adulte qui est à l’orphelinat où il était avant d’être adopté. Là-bas,  il apprend que son nom est Jung Sik et il nous raconte qu’ après la guerre de Corée les enfants ont  été abandonnés  pour des raisons de grande pauvreté et des raisons raciales. Beaucoup d’enfants sont nés de femmes coréennes et de  soldats Américains ou Européens et en Corée on n’aime pas les enfants illégitimes.

Il est 18H46 et  je regarde la fin du film

Yung grandi il a 17ans et il passe le plus clair de son temps avec Kim, une coréenne. Cette dernière lui présente une famille Coréenne qui vit à Bruxelles.  Il décide de partir de sa famille adoptive et il  trouve refuge chez l’Abbé Paul son prof de religion de lycée, mais il n’est pas le seul, il y aussi Min. La plupart du temps Yung mange seul et il mange toujours du riz blanc tabasco, cela lui donne des crampes d’estomac mais il aime ça. Jung  vomit toute la nuit, l’Abbé appelle la mère de Jung pour qu’elle l’amène à  l’hôpital. Jung pense qu’il voulait  peut être en finir comme plein d’autres coréens  adoptés  qui ont mis fin à leur vie et comme sa sœur Valérie qui est morte  à 25 ans dans un curieux accident de voiture. Il raconte que quand il était petit, il laissait  des lettres d’amour sous l’oreiller de leur mère adoptive ( comme  un espoir) pour qu’elle les aime  un peu plus. Quand Yung rentre chez lui, il est triste, sa mère va donc le réconforter et lui confie un secret qu’ elle  n’a dit à  personne, elle lui dit qu’ elle a perdu son enfant à  la naissance et qu’elle croit qu’elle a donné sa place à Jung.

A la fin Jung dit  « alors maman quand quelqu’un te demandera d’où  je viens, tu diras  que je viens d’ici mais aussi d’ailleurs, j’ai une partie occidentale et une autre orientale, je suis européen et aussi asiatique, je ne suis ni blanc ni noir , la couleur de ma peau est miel. « 

Pour moi cette phrase est la phrase de  conclusion du film.

mon avis 

je trouve ce film très beau, je l’ai bien aimé  car on voit  plusieurs périodes de la  vie d’un coréen adopté, avec toutes les difficultés rencontrées pendant la guerre de Corée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

St Yriex la Perche, à la manière de J C IZZO

Je ne suis pas née à St Yriex la Perche mais il y a plusieurs choses qui m’y retiennent. L’histoire de ma rencontre avec elle est plutôt simple, ma mère est née là-bas comme ses trois soeurs et ses deux frères. Une grande partie de ma famille y habite. Cette ville fait partie de ma famille.

St Yriex est une ville où je me sens bien car chaque moment passé dans cette ville est un moment joyeux avec ma famille. St Yriex me fait oublier tous mes problèmes, me vide la tête, grâce à ses paysages de campagne. St Yriex est une ville accueillante par ses marchés de pays organisés tous les jeudi en été, par sa ville fleurie. C’est une ville champêtre où l’on peut pêcher les écrevisses.

Ce qui rend ma ville unique à mes yeux : c’est à St Yriex que j’ai passé les meilleurs moment de ma vie. Là-bas ils font les meilleur pâtés de pommes de terre au monde, puis j’adore aussi les boudins à la châtaigne. Je pense souvent à cette ville qui fait resurgir mes souvenirs.

Paris c’est la pollution alors que St Yriex la Perche c’est l’air libre, la nature avec un grand N, la fraîcheur.

 

LUCIE BETHOULE

Ecriture sur ma photo, à la manière d’A Duperey

Oh, une réminiscence ! Un vague souvenir d’une sensation d’enfance. Je sens, que je suis sur les genoux de ma mère. J’entends beaucoup de bruit comme des rires ou des verres qui s’entrechoquent ou encore même des paroles, c’est une atmosphère festive. Je pense qu’il faisait chaud car nous sommes tous en T-shirt.

Ma famille et moi étions à Marakech pour passer des vacances tous ensemble. Je ne me souviens plus du moment où l’on a pris la photo mais je sais que c’était le soir pendant l’apéritif et qu’on était tous réunis avec ma belle et grande famille. Cette photo m’émeut un peu car j’ai tellement passé de bons moments. Je me souviens qu’on avait des bracelets violets pour montrer qu’on faisait partie du centre de vacances.

Je pense que c’était la fin des vacances car on était bien bronzé. Je crois aussi que la personne qui prenait la photo était un animateur et il a dû dire avant de la prendre « ouistiti », car  on rigolait et bouger donc on a dû prendre plusieurs fois la photo. Je suppose que l’on était seul à cet endroit. On a sûrement dû mettre le flash pour prendre la photo. Je pense qu’après l’avoir prise on a dû rigoler et passer une bonne soirée.

 

Sabadell, à la manière de JC Izzo

Je suis allée à Sabadell. Il y a quelque mois,  accompagnée de mes camarades de classe, j’ai découvert cette merveilleuse ville dans le cadre d’un voyage scolaire. Sabadell est un mélange de toutes les cultures, toutes les origines. Les gens à Sabadell, sont eux-même, le regard des autres n’a aucune importance. Personne ne se moque.

Sabadell est belle et accueillante. Là-bas, à peine arrivés, on se sent forcément chez soi. Les petits quartiers calmes et isolés me font me sentir en sécurité. Les grandes rues pleines de magasins font ressentir la joie de vivre, les gens prennent le temps. Tout est familier là-bas ; les odeurs, les voix, les visages.  Quand je marche dans les rues, je me sens bien, j’oublie tout chagrin, toute colère. Je ne vois que le positif. Lorsque je m’éloigne de la ville, l’envie d’y retourner me prend tout de suite. A Sabadell, passer dans les marchés espagnols est un bonheur, j’aime sentir les odeurs de mon enfance quand je partais en vacances, la voix des gens qui rigolent.

Cette ville me ressemble. Nous partageons toutes deux les mêmes valeurs. Là-bas ce qui est important, c’est la tolérance, le non-jugement, le respect de la personne, la joie de vivre et l’amitié. Sabadell est tel une déesse, là pour veiller sur les habitants. Elle m’a tout transmis : ses valeurs, ses règles, son calme, sa patience.

J’aime croire que partout dans le monde, ces valeurs sont respectées. Mais Sabadell est un Paradis. Un Paradis ouvert à tous.