Je ne suis pas né à Monpazier, mais j’y ai passé une grande partie de ma petite enfance, de très tôt à dix ans environ, et cela m’a marqué jusqu’à aujourd’hui. On connait la ville, les gens, car tout est familier là-bas. D’où que l’on soit, qui que l’on soit, on est chez soi à Monpazier.

Partout, sur la place , dans les rues, les gens, les habitudes, tout est familier, Monpazier est familier. J’aime ce village comme il est. Monpazier est mon éducation, ma culture, ma vie, mon village. Quand je ne suis pas à Monpazier, je pense à ses cultures, aux cultures du SUD-OUEST, à tout ce que j’ai appris dans ce village, ce que j’ai vécu; toutes ces chose qui me donnent envie d’y retourner : l’accueil, le respect, le bien-être, l’amitié, la fidélité, l’amour pour Monpazier. Le sentiment de bien-être, les odeurs, la liberté quand on est dehors et que l’on voit cette nature avec ses rues qui mènent vers d’autres. La place où les oiseaux chantent pour tout le monde jour et nuit. Ce qui fait vivre Monpazier ce sont les marchés autour de la place, à l’intérieur des bastilles, anciennes chambres d’un château. L’odeur du bois, du fer, du tissu travaillé à Monpazier. Tous est joyeux, quand tu rentres dans les rues de Monpazier tu vois la joie à l’état pur et cela te rendra joyeux, positif à chaque fois que tu reviendras et verras son charme fou.

Ce qui rend si beau ce village, ce n’est pas ses bâtiments son architecture, il y en a partout dans le monde des cathédrales et des grandes places . Mais Monpazier n’est pas comme tous ces autres villages, lui il change tout,  même s’il est petit, c’est énorme à mes yeux et aux yeux des gens qui comprennent que Monpazier, ce village, cette liberté, celle autre culture de la vie, est un refuge qui vous protège et qui vous rend heureux tant que vous y restez .

J’aime me dire que Monpazier, mon village, n’est pas un objectif, mais un empire, un empire qui fait de vous le roi de cette ville qui est pour moi le monde, alors il rend tout différent : il vous rend roi de votre monde.

Monpazier, Mathys MARESCASSIER, 2019

 

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