Le journal d’Anne Frank
- Anne, si vous deviez décrire votre vie avant de devoir vous cacher, quels seraient les adjectifs utilisés pour vous ?
Selon moi, les adjectifs parfaits pour décrire mon ancienne vie seraient paisible, heureuse et tranquille.
2. Lorsque vous avez appris devoir quitter votre vie paisible, quelles ont été vos émotions ?
Mes premières émotions après cette nouvelle ont été la surprise, mais à la fois pas vraiment car je savais bien qu’il faudrait partir un jour ; je pensais juste que c’était pour plus tard.
3.Comment décririez-vous la vie à l’annexe ?
Je dirais qu’à l’annexe, les conditions de vie ont été compliquées, on ne pouvait pas se laver comme on le voulait, la nourriture n’était pas toujours à nos goûts, nous cohabitions avec des personnes que nous n’apprécions pas énormément non plus.
4.En quelques sortes, ce journal vous a permis de vous « libérer » pendant ces temps de cache ?
Effectivement ! Il est vrai qu’écrire mon journal me libérait, je pouvait parler de tout ce que je ne disais à personne ; toutes mes émotions, mes peines, mes moments de joie,…
5.Dans votre journal vous racontez être proche de votre père ; quelles étaient vos relations avec lui ?
Il est vrai que j’appréciais beaucoup mon père ; je me confiais beaucoup à lui et j’adorais parler avec lui.
6.Entre votre mère, votre sœur et vous en revanche les relations étaient plus compliquées ?
En réalité, je n’appréciais pas vraiment ma mère. Je la trouvais indifférente envers moi, lorsqu’elle me parlait c’était seulement pour me faire des remarques ou me reprocher un geste ou fait. Quant à ma sœur, je n’aimais pas ses façons, ses manières.
7.Votre caractère vous a beaucoup été reproché durant votre cache ; pourquoi à votre avis ?
Mon caractère m’était reproché car il est vrai que je n’avais pas les bonnes manières, on me trouvait mal élevée parce que je répondais aux adultes, dès que quelque chose ne me plaisait pas je le disais, mais bon j’ai toujours été comme ça ; je suis franche et je le resterai.
8.Lorsque vous avez appris que tout était terminé, l’enfer était fini ; quelles ont été vos premières émotions ?
Mes premières émotions ont été une immense joie évidemment ! C’était comme une libération, une renaissance depuis le temps que nous nous cachions, que nous vivions dans la peur, tout était fini ! Nous avions échappé à la mort, alors que des milliers de personnes, elles, sont décédées.
Finalement contre toutes attentes Anne Franck se fait arrêter en 1944 et meurt d’une maladie dans les camps avec sa sœur.
Son journal reste un témoignage.