Tag Archives: lecture

Compte rendu de lecture: Le journal d’Anne Frank

Le journal d’Anne Frank

  1. Anne, si vous deviez décrire votre vie avant de devoir vous cacher, quels seraient les adjectifs utilisés pour vous ?

Selon moi, les adjectifs parfaits pour décrire mon ancienne vie seraient paisible, heureuse et tranquille.

2. Lorsque vous avez appris devoir quitter votre vie paisible, quelles ont été vos émotions ?

Mes premières émotions après cette nouvelle ont été la surprise, mais à la fois pas vraiment car je savais bien qu’il faudrait partir un jour ; je pensais juste que c’était pour plus tard.

3.Comment décririez-vous la vie à l’annexe ?

Je dirais qu’à l’annexe, les conditions de vie ont été compliquées, on ne pouvait pas se laver comme on le voulait, la nourriture n’était pas toujours à nos goûts, nous cohabitions avec des personnes que nous n’apprécions pas énormément non plus.

4.En quelques sortes, ce journal vous a permis de vous « libérer » pendant ces temps de cache ?

Effectivement ! Il est vrai qu’écrire mon journal me libérait, je pouvait parler de tout ce que je ne disais à personne ; toutes mes émotions, mes peines, mes moments de joie,…

5.Dans votre journal vous racontez être proche de votre père ; quelles étaient vos relations avec lui ?

Il est vrai que j’appréciais beaucoup mon père ; je me confiais beaucoup à  lui et j’adorais parler avec lui.

6.Entre votre mère, votre sœur et vous en revanche les relations étaient plus compliquées ?

En réalité, je n’appréciais pas vraiment ma mère. Je la trouvais indifférente envers moi, lorsqu’elle me parlait c’était seulement pour me faire des remarques ou me reprocher un geste ou fait. Quant à ma sœur, je n’aimais pas ses façons, ses manières.

7.Votre caractère vous a beaucoup été reproché durant votre cache ; pourquoi à votre avis ?

Mon caractère m’était reproché car il est vrai que je n’avais pas les bonnes manières, on me trouvait mal élevée parce que je répondais aux adultes, dès que quelque chose ne me plaisait pas je le disais, mais bon j’ai toujours été comme ça ; je suis franche et je le resterai.

8.Lorsque vous avez appris que tout était terminé, l’enfer était fini ; quelles ont été vos premières émotions ?

Mes premières émotions ont été une immense joie évidemment ! C’était comme une libération, une renaissance depuis le temps que nous nous cachions, que nous vivions dans la peur, tout était fini ! Nous avions échappé à la mort, alors que des milliers de personnes, elles, sont décédées.

Finalement contre toutes attentes Anne Franck se fait arrêter en 1944 et meurt d’une maladie dans les camps avec sa sœur.

Son journal reste un témoignage.

Journal de bord (ELDORADO)

Chapitre 1 : L’ombre de Catane

Salvatore Piracci est un commandant dans la marine militaire italienne. Durant l’une de ses permissions, il flâne dans les rues de Catane et fait une drôle de rencontre. En effet, une femme qui ressemble plutôt à un fantôme le suit jusque chez lui. Une fois arrive, elle lui avoue qu’ils se sont déjà rencontrés en 2004. À cette époque le navire de Salvatore avait intercepté un navire libanais, le Vittoria, au large des côtes italiennes. Il s’agissait d’un bateau qui transportait des émigrés et qui depuis trois jours, était à la dérive. De nombreux passagers étaient morts et parmi eux se trouvait le fils de cette jeune femme. Il meurt alors de soif et jeté par-dessus bord. La femme désire se venger et elle demande au commandant son arme pour tuer l’homme d’affaires syrien qui a affrété le bateau et l’a ensuite abandonné lâchement en pleine mer : « Damas affrète un navire de crève la faim qu’il lance à l’assaut de la forteresse européenne. » Salvatore essaye de la dissuader de mener à bien son projet, mais devant la détermination de la femme, il cède. Elle disparaît et le commandant est anéanti.

(Je l’ai lu en 1 h dans ma chambre)

Chapitre 2 : Tant que nous serons deux

Durant ce temps au Soudan, deux frères, Jamal et Soleiman s’apprêtent à quitter leur cadre de vie, leur pays, leur famille, leurs amis, leurs coutumes, leurs habitudes. Tout leur passé et leur histoire seront bientôt derrière eux. En e effet, ils vont clandestinement essayer de rejoindre l’Europe à la recherche d’une vie meilleure. Ils sont inquiets et craignent cette traversée aussi bien que ce qu’ils trouveront sur place. Soleiman est le plus anxieux, et pour se rassurer, il place toute sa confiance en son frère. Il pense que grâce à lui, il ne risque rien et qu’ils parviendront à avoir un avenir meilleur, une fois en France. Ils partent donc confiants, mais à regret tout de même de laisser derrière eux les gens qu’ils aiment.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 3 : Tempête

Retour à Catane où le commandant discute avec son confident et ami Angelo et évoque le destin tragique de la femme à qui il a remis son arme un peu plus tôt. Le second du bateau vient alors le chercher, car ils doivent venir en aide à un cargo qui en détresse à donner des canots de sauvetage aux migrants clandestins qu’il transportait. La mer est très très agitée et le danger est bien réel. Une petite accalmie décide les marins italiens à tenter d’intervenir pour sauver ces gens. Ils arrivent effectivement à récupérer les occupants de deux canots. Mais la mer se déchaînant de nouveau, Salvatore doit abandonner les recherches à regret, contraint et forcé. Il commence déjà à culpabiliser de n’avoir pas pu venir en aide à tous les immigrants qui périront dans la mer.

(Je l’ai lu en 50 min dans ma chambre)

Chapitre 4 : Blessure de frontière

Jamal et Soleiman franchissent la frontière entre le Soudan et la Libye en compagnie d’un guide. Cependant Jamal se sent mal et annonce à son frère qu’il ne pourra pas continuer, car il est trop malade. Il lui confie alors un collier de perles vertes et l’argent qui leur reste afin que celui-ci puisse arriver à bon port et trouver les moyens de s’en sortir. Il disparaît alors, rebroussant chemin. Soleiman doit donc poursuivre seul le périple sans avoir de crainte et en essayant de surmonter son angoisse.

(Je l’ai lu 20 min en dans ma chambre)

Chapitre 5 : le cimetière de Lampedusa

Piracci oscille entre dégoût et insatisfaction qui ne le lâchent plus. Il a de plus en plus de mal à croire en la nécessité de sa tâche. Il refuse dès lors à un des clandestins qu’il avait sauvé et recueilli sur son bateau de le dissimuler une fois qu’ils seraient arrivés en Italie. Le doute s’installe peu à peu et il réfléchit à la possibilité d’en protéger un en le tirant au hasard. Il est complètement perdu et surtout le remords de n’avoir pu mieux faire le ronge. C’est le capitaine du navire qui a jeté les clandestins à la mer qui subira, une fois à terre, la colère de Salvatore. Ce dernier le frappe violemment déversant sur lui toute sa colère. Une fois seul, le commandant se rend au cimetière de Lampedusa et devant les tombes des immigrants, il rencontre un inconnu qui lui parle d’Eldorado. Il a besoin de se recueillir sur la tombe de ces pauvres gens qui croyaient trouver le bonheur en fuyant loin de chez eux.

(Je l’ai lu en 35 min dans ma chambre)

Chapitre 6 : le boiteux

On retrouve Soleiman avec de très nombreux autres clandestins comme lui, entassés dans une camionnette, en Libye à Al Zuwarah en compagnie de leurs passeurs. Au bout d’une heure de route, les passeurs les laissent dans un cul-de-sac. Ils essayent de les racketter. Soleiman ne se laisse pas faire et tente de les défendre afin d’empêcher ces hommes d’exécuter leur triste dessein. Il subit un passage à tabac en règle. Quand il reprend connaissance, il est tout seul et tous les clandestins se sont enfuis sauf Boubakar, un homme boiteux. Ce dernier lui montre le chemin à suivre et se propose de l’accompagner dans ce périple.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 7 : L’homme Eldorado

Piracci quant à lui, risque une mise à pied suite aux gestes violents qu’il a eus contre le capitaine. Il n’accepte pas d’aller à la convocation qui lui a été envoyée par l’officier supérieur. Il fait part de sa décision de tout laisser tomber à Angelo. Il quitte alors la Sicile à bord d’une petite barque, laissant derrière lui tous ses papiers italiens, dans le but de rejoindre la Libye. Il fait donc le chemin inverse de celui du flux migratoire en rejoignant le pays que tous désiraient quitter. Une démarche qui lui permet de se placer dans la peau de ces hommes qu’il n’a pu sauver et de cette femme qui fuyait un pays pour offrir un avenir à son fils.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Chapitre 8 : Je me perdrai à Ghardaïa

Soleiman accompagné de Boubakar, le boiteux, roule vers Ghardaïa en Algérie dans un camion bien rempli. Soleiman, sachant que bientôt il n’aurait plus d’argent, décide alors durant un arrêt à Ouargla d’assommer un marchand algérien et de lui prendre son argent. Boubakar cherche le moyen de passer au Maroc grâce à l’argent dérobé, mais Soleiman a du mal à assumer son geste,et il préfère s’éloigner estimant qu’il ne mérite pas de poursuivre ce périple. Pourtant, une rencontre mystérieuse le fait brusquement changer d’avis et lui redonne confiance en lui et en sa décision. Il se sent alors en sécurité.

(Je l’ai lu en 30 min dans ma chambre)

Chapitre 9 : Le reine d’Al-Zuwarah

On retrouve Salvatore, plusieurs jours/semaine plus tard au commissariat de police. Un policier l’interroge sur son identité mais Salvatore refuse de répondre car il n’a pas encore trouvé de nouvelle identité alors il ne sait pas quoi répondre. Finalement Salvatore dit qu’il est marin et qu’il vient de Sicile. Le policier semblait content de ces informations et décida de l’emmener quelque part. Salvatore rentre alors dans un grand endroit rempli de richesse avec un doux parfum. Il rentre dans une salle et aperçoit alors une grosse et huileuse dame assise. Cette dame était très laide. c’est la « reine d’Al-Zuwarah » du moins c’est comme ça qu’elle s’est auto-proclamé. elle est à la tête du plus gros réseau de passeur de la région, et propose à Salvatore, en lui jetant une liasse de billets à terre, de devenir capitaine d’un bateau. Au début il aimait l’idée  puis parti finalement vers Ghardaïa avec la seule liasse de billet qu’il a.

(Je l’ai lu en 30 min dans ma chambre)

Chapitre 10 : L’assaut

Soleilman a vécu une attaque des forces de police Marocaine qui brûlait les affaires des gens à la rue (dont Soleilman et Bouhbakar) et capturait les gens et les frappait. Soleilman et Bouhbakar avaient réussi à s’échapper de ça en partant courir vers la forêt. Quelque temps plus tard, Soleilman sort de la forêt et retomba sur les policiers, il comprit alors qu’il préparait une autre attaque. Soleilman parti alerté Bouhbakar et les autres dans la forêt. Les sans abris (environs 500 personnes) ont donc alors décidé de parti courir vers l’Espagne et de franchir cette frontière pour enfin être libre, être en Europe. En attendant le signal de départ, Bouhbakar fait promettre à Soleiman de ne pas regarder derrière et de ne pas lui venir en aide s’il n’arrive plus à courir (du fait de sa jambe cassée). Soleiman accepte de faire cette promesse. Vers trois heures du matin certaine gardes Espagnols sont partis, ils étaient à présent quinze, c’est le moment. Un homme cria « A l’attaque ! » et la course vers la liberté commença. Ils montent les murs malgré les barbelés, les hommes Espagnol au nord, et les policiers Marocain au sud. Bouhbakar reste accroché aux barbelés et, malgré la promesse que Soleiman lui a fait, il vient le sauver. La course au plus rapide continue.

(Je l’ai lu en 25 min dans ma chambre)

Chapitre 11 : Le messager silencieux

Le car de Salvatore s’arrête, le chauffeur demande de l’argent au passager pour continuer la route. Salvator donne ses derniers billets au chauffeur qui continue sa route. Le voisin de Salvator lui demande d’où il vient, Salvatore répond qu’il vient d’Europe. Cette réponse suscite l’admiration de tous les passagers qui ont commencé à lui poser pleins de question. Il n’a répondu que par des réponses dénigrantes, pour enlever l’envie aux Africains d’aller en Europe. Le chauffeur s’arrête de nouveau pour redemander de l’argent, et n’ayant plus rien, il fut contraint de descendre. Il croisa un groupe de gens pauvres assis autour d’un feu qui écoutait une histoire, l’histoire de Massambalo. Massambalo est le dieu des émigrés, et il prend la forme d’esprit qui voyage dans les corps des gens et si un émigré arrive à reconnaître un esprit à travers le corps d’une personne, alors cet émigré, en échange d’un bien précieux, à la protection du dieu Massambalo. Salvator quitte le groupe et se dirige vers la ville. En pleine dépression, il se sent totalement vide, et veut mettre fin à ses jours. Il trouve un bidon d’essence et se le vide sur tout le corps mais malheureusement pour lui, il ne trouve rien pour faire une flamme. Un homme le voit, et terrorisé, il devient immobile. Salvatore lui demande du feu mais il ne lui donna rien, par peur. L’ancien commandant tomba dans les pommes à cause de la fatigue mais l’homme se rattrapa.

(Je l’ai lu en 25 min dans ma chambre)

Chapitre 12 : Frères d’enfer

Soleiman et Bouhbakar, toujours entrain de courir vers le grillage qui sert de frontière, ils aperçurent un trou dans le bas du grillage. Ils se précipitèrent alors vers celui-ci. Bouhbakar passe en premier et réussi à passer malgré le fait que les barbelés lui aient griffé la totalité du ventre. C’est au tour de Soleiman de passer mais des Policiers espagnol arrivent en courant vers lui. Ils lui frappent l’épaule avec la matraque puis, quand Soleilman s’allonge pour passer, ils lui tirent les jambes. Soleiman n’a plus de force et commence à s’évanouir mais Bouhbakar lui tire les bras et parvient à le faire passer. Ils sont tout les deux libre, sain et sauf. Soleiman s’écroule de fatigue. Quand il se réveille, les espagnols sont entrain de soigner les émigrés, dont Soleiman. Il a seulement une jambe cassée. Soleiman trouve bizarre que les Espagnols qui, quelques minutes auparavant étaient entrain de les frapper, soient actuellement entrain de les soigner, les nourrir, etc. L’histoire de Soleiman se finit sur cette phrase : « Je me mets à pleurer doucement de joie, pour la première fois de ma vie. j’ai hâte. Plus rien, maintenant, ne pourra m’arrêter. »

(Je l’ai lu en 15 min dans ma chambre)

Chapitre 13 : L’ombre de Massambalo

Salvatore Piracci est au marché de Ghardaïa quand un jeune homme s’approcha et lui dit « Massambalo ? ». Salvatore hésita entre dire que ce n’était pas lui, et faire croire qu’il était Massambalo pour donner de la force et du courage à cet émigré. Après réflexion, il hocha la tête pour dire qu’il était Massambalo, et le jeune homme lui donna un collier de perle verte, vous l’avez peu être compris, il s’agissait de Soleiman. Salvatore se sentait mieux, il voulait continuer à se faire passer pour un esprit de Massambalo pour donner du courage à d’autres émigrés. Il décida de quitter Ghardaïa. En traversant la route il entendit un gros bruit de klaxon, tourna la tête et vit les phares d’un camion se rapprocher de plus en plus vite de lui. Il se fait percuter. Des hommes sont venu à son secours mais il les a supplié de le laisser mourir, car pour lui sa vie n’avait plus d’importance. Alors il mourut, entouré de perles vertes.

(Je l’ai lu en 20 min dans ma chambre)

Mes émotion/Mes ressenti :

L’auteur a écrit son livre en alternant les histoires des différents personnages, un chapitre parle d’abord de Piracci puis le chapitre suivant de Soleiman. Je trouve son choix judicieux car il nous raconte deux histoires sur l’immigration clandestine mais de deux points de vue différents en même temps. Il utilise un vocabulaire poignant, la douleur atroce que les personnages sont prêts à endurer pour arriver à leur but. Laurent Gaudé nous décrit les personnages et les paysages au fur et à mesure des péripéties, ce qui nous permet de visualiser les scènes.Ce livre m’a beaucoup fait réfléchir sur l’immigration, et les conditions de vie des clandestins pendant leur voyage vers l’Europe et surtout sur les passeurs. J’ai bien aimé que l’auteur aborde ce thème en deux points de vue différents car cela nous montre que l’on soit clandestin ou à la surveillance des frontières maritimes : des personnes souffrent de cette situation. Le personnage que j’ai préféré est Soleiman, car au début je pensais qu’il était fragile puis par la suite je me suis rendu compte qu’en fait il était très courageux et fort, ce qui fait de lui un personnage très attachant. En revanche celui que j’ai le moins aimé est la reine d’Al Zuwarah que le commandant avait rencontrée lors de son voyage car c’est une femme hautaine qui ne pense qu’à l’argent et au pouvoir. J’ai eu beaucoup d’émotions en lisant ce roman notamment quand Jamal annonce à Soleiman qu’il est malade j’ai faillis avoir les larmes aux yeux ou encore quand la femme raconte comment elle a perdu son enfant à Piracci aussi,  Laurent Gaudé utilise les bon mot pour nous faire comprendre à quel point Soleiman et Boubakar et les autre son prêt a tout pour franchir le grillage, cependant j’aurais aimé que l’on sache si elle a réussi à se venger, si elle est morte ou bien en prison.J’ai beaucoup aimé aussi que les deux histoires se rejoignent à la fin du livre. Il y a du suspens ce qui fait que l’on se pose des questions. Ce livre est réaliste, on peut donc bien se mettre à la place des personnages. Il y a du suspens ce qui m’a permis de me poser des questions sur la suite du livre et ça relançai l’histoire à chaque fois. J’ai apprécié ce livre car les histoires sont très touchantes, émouvantes, et montrent la réalité des choses, comme sur ce que l’on travail en ce moment.

 

 

Nos lectures autonomes

Dans cette catégorie, seront consignées les lectures cursives faites par les élèves de la classe.

Ces comptes-rendus de lectures peuvent prendre des formes variées, présentées en classe sous forme de fiche méthode :

  • une video de présentation à la manière des booktubers
  • une boite à lire, complétée d’un écrit de présentation
  • une interview d’un personnage de l’histoire
  • la vision à la première personne d’un personnage de l’histoire

Ce travail devra être complet, détaillé, argumenté pour être évalué favorablement.

Bibliographie sur le thème de l’immigration, l’exil

Lyuba ou la tête dans les étoiles , Valentine Goby

Un roman jeunesse de Valentine Goby et illustré par Ronan Badel sur la dure vie d’une jeune fille originaire de Roumanie qui chante dans le métro pour subvenir à ses besoins.

Lyuba et sa famille originaire du Nord-Ouest de la Roumanie, se sont installés à la périphérie de Paris dans des abris de fortune. Depuis quatre ans, la vie est rude et l’intégration difficile pour la jeune adolescente qui passe ses journées à chanter dans le RER ou à s’occuper de ses frères et sœurs. Au gré des expulsions et des changements de camps, elle rêve d’une nouvelle vie. Mais lorsqu’elle croise le chemin de Jocelyne, une infirmière passionnée d’astronomie qui lui propose de l’aide, elle décide de saisir sa chance…

Carole Saturno, Enfants d’ici, parents d’ailleurs

Plus d’un Français sur trois compte dans son arbre généalogique un ancêtre d’origine étrangère. Et la majorité des citadins ont des racines paysannes. Juifs, Russes, Arméniens, Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais, Algériens, Marocains, Tunisiens, Turcs, Yougoslaves, Maliens, Chinois… mais aussi Bretons, Auvergnats, Savoyards: ils ont quitté leur pays pour fuir une guerre, une dictature, un génocide ou la misère dans l’espoir d’une vie meilleure. Dans les usines ou dans les mines, sur les champs de bataille, dans les campagnes et dans les villes, ils ont contribué à l’expansion économique, aux combats pour la démocratie, à l’enrichissement de notre culture. Leur histoire est notre histoire. Riche en illustrations et en photos, ce beau livre mêle récits d’enfants, témoignages, repères historiques, géographiques oui culturels sur l’exode rural et l’immigration de 1850 à nos jours. A partager en famille ou en classe, il suscite les questionnements et invite au dialogue pour mieux connaître et comprendre cette aventure collective méconnue : ici, là-bas, hier et aujourd’hui. Entre mémoire et histoire.

Charles Masson, Droit du sol

Quatorze personnes ont péri et 7 étaient portées disparues vendredi après le naufrage, au large de Mayotte, d’une barque chargée de clandestins venus chercher fortune sur l’île française de l’océan Indien. Les recherches se poursuivaient vendredi après-midi pour tenter de retrouver des victimes de ce drame survenu jeudi vers 20h locales, à 10 km au large de Mayotte. Un premier bilan faisait état de 4 morts, 17 disparus et 12 rescapés. La préfecture l’a révisé à 16h locales après avoir retrouvé 10 corps supplémentaires. Selon les témoignages des rescapés, le « kwassa », une barque de pêche traditionnelle, transportait 33 personnes, dont 7 enfants. Il a sans doute heurté un platier, c’est-à-dire un haut-fond de corail découvrant à marée basse. Un précédent naufrage de « kwassa », le 24 juillet, avait fait 6 morts et 16 disparus à 1 km à peine des côtes. Des milliers de Comoriens clandestins venus d’Anjouan tentent chaque année de s’installer à Mayotte, distante de seulement 70 km. L’île française, dont le produit intérieur brut est neuf fois supérieur à celui des Comores, représente pour eux un eldorado économique. Vendredi 21 nov. 2008, 10 h 26. MAMOUDZOU (AFP)

 

La Traversée, Jean Christophe Tixier

Jeune Africain, Sam voyage à bord d’un bateau de migrants vers l’Europe. Bientôt la mer grossit et la tempête éclate, provoquant le naufrage de l’embarcation. Sam, qui sait nager, échappe à la noyade et tente d’organiser la survie du groupe. Tandis que les minutes s’écoulent, les souvenirs de son passé remontent à la surface : son existence au village, son désir d’ailleurs, son départ, la belle Thiane au camp de réfugiés de Tripoli…

Mais la mer n’a pas dit son dernier mot…

Un roman engagé et documenté sur les migrants ; un récit puissant et sans pathos.

 

Moi, Dieu Merci, qui vis ici, Thierry Lenain

L’histoire de Dieu Merci qui a fui son pays, l’Angola, pour la France. Les douleurs de l’exil et l’espoir sont évoqués avec des mots et des images vraies et pudiques. Un album poétique et politique, sur le droit pour chacun de vivre en paix, ici ou ailleurs.

 

Eldorado, laurent Gaudé

À Catane, le commandant Salvatore Piracci travaille à la surveillance des frontières maritimes. Il sillonne la mer, de la Sicile à la petite île de Lampedusa, pour intercepter les bateaux chargés d’émigrés clandestins. Un jour, c’est justement une survivante de l’un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant, et cette rencontre va bouleverser sa vie. Ce roman de l’exil et de l’espoir illustre le destin de ceux qui iront, quoi qu’il arrive, au bout de leurs forces, tant il est vrai que « les hommes ne sont beaux que des décisions qu’ils prennent ».

Tahar Ben Jelloun, Partir

« La petite Malika, ouvrière dans une usine du port de Tanger, demanda à son voisin Azel, sans travail, de lui montrer ses diplômes.

– Et toi, lui dit-il, que veux-tu faire plus tard ?

– Partir.

– Partir… ce n’est pas un métier !

– Une fois partie, j’aurai un métier.

– Partir où ?

– Partir n’importe où, là-bas par exemple.

– L’Espagne ?

– Oui, l’Espagne, França, j’y habite déjà en rêve.

– Et tu t’y sens bien ?

– Cela dépend des nuits. »

 

Azouz Begag, Le gône du Chaaba

Le Chaâba ? Un bidonville près de Lyon… Un amas de baraques en bois, trop vite bâties par ces immigrants qui ont fui la misère algérienne. Les éclats de rire des enfants résonnent dès le lever du soleil. Les « gones » se lavent à l’eau du puits et font leurs devoirs à même la terre. Mais chaque matin, ils enfilent leurs souliers pour se rendre à l’école avec les autres… Là, de nouveaux horizons apparaissent: un monde de connaissances, de rêves et d’espoirs.

 

La Petite fille au kimono rouge, Kay Haugaard. Une petite japonaise, Myeko, quitte son pays le Japon pour s’installer aux Etats-Unis. Elle a bien du mal à s’habituer à sa nouvelle vie en Californie. Dans sa nouvelle école, elle est la plus petite de toute la classe, Harriet lui fait peur, Carole semble inaccessible. Tout semble se liguer contre elle et elle a le sentiment que les élèves de sa classe la rejettent. Une succession d’événements lui donnera cependant raison. Peu à peu, elle conquiert les autres élèves par sa gentillesse, son intelligence et la richesse de sa culture.

La ligne 12, Raymond Jean

Quelques  » moments  » de la vie d’un travailleur immigré. Medhi rentre chez lui après une journée de travail sur un chantier. Dans l’autobus qui le ramène, un incident survient, dont il est, scandaleusement, la victime. On le revoit ensuite dans le cadre lamentable de la  » cité de transit  » où il réside en compagnie d’autres manoeuvres nord-africains. On le retrouve enfin dans un prétoire où il est étrangement  » jugé  » par de curieux personnages.

 

L’ami l’iguane, Alex Cousseau.Alex Cousseau met en scène une aventure où il est question d’intolérance, de pensées moisies et d’à priori. Manola est née au Mexique et vit en France avec un iguane dans sa salle de bain. Ce qui embête particulièrement son voisin, M. Grinche, un monsieur aux idées préconçues et arrêtées. Qu’est-il arrivé au 10ème doigt de pied du fils Grinche ? L’iguane y est-il pour quelque chose ? C’est ce que veut faire croire le père Grinche. C’est sans compter sur le jeune Dimitri, narrateur de l’histoire et son père policier. Les voisins de Manola ont décidé de faire la lumière sur cette affaire. Un récit parfaitement cousu avec beaucoup d’images et de rebondissements pour évoquer les idées préconçues mais aussi le cas des personnes sans papier. Parfaite mise à distance puisque c’est ici l’iguane qui n’a plus de papier et qui doit fuir. Un petit roman qui invite à consolider le lien social et à réfléchir à idées moisies dont voici la définition : «Une idée moisie est une idée qui sent le renfermé, parce qu’elle reste dans la tête de quelqu’un de fermé, au lieu de prendre l’air avec les idées des autres » (p. 48)

Le naufrage d’un héros, Diane Bergeron. Cuba, 2008. Le cauchemar est revenu le hanter. Lucas a fait le même rêve trois fois cette semaine. Trois fois les vagues l’ont renversé dans les eaux froides du détroit de Floride. Trois fois elles ont emporté sa mère au fond de l’océan où elle est morte. Comme toujours, il s’est réveillé en sursaut, surpris de retrouver la quiétude, le soleil et la brise chaude de Cuba, tranchant avec le souvenir angoissant de sa tragique traversée vers les États-Unis, alors qu’il n’était qu’un gamin. Une traversée qui l’a transformé en héros aux yeux de tous, sauf de lui-même. Devenu adolescent, Lucas décide de ne plus craindre les secrets de la nuit et d’affronter ses démons. Une aventure au cours de laquelle il redécouvrira sa famille, ses amis et son pays tout en trouvant enfin son propre chemin dans la vie…

Comment peut-on être français, Chahdortt Djavann. Roxane arrive à Paris. Comme bagage, elle n’a que son enthousiasme, sa naïveté, son désir et sa rage d’apprendre le français. Elle veut devenir française par la langue. Mais la langue française se révèle implacable, une compagne infidèle.  » Quelle belle garce cette langue, la plus belle. Quelle belle grâce cette langue, la plus belle.  » Les bribes d’une enfance iranienne troublent son monde parisien. Les souvenirs murmurent tout bas. Elle se découvre un confident mythique : Montesquieu. Elle se raconte et raconte le monde d’aujourd’hui à l’inventeur des Lettres persanes. Dans une écriture où l’imaginaire se confond avec le réel, où la drôlerie et la fantaisie le disputent à la mélancolie et à l’amertume, la vie d’une jeune femme est mise en scène une femme qui connaît le prix à payer pour ne pas perdre pied face à la réalité. Ce roman, souvent proche du conte, impressionne par la légèreté, l’humour et la sobriété de ton. Un roman de formation.

Bekame, Jeff Fourquié. De nos jours, dans le Nord-Pas de Calais. Un passeur planque une dizaine d’immigrés clandestins dans un hangar abandonné. Parmi ceux-ci, un jeune garçon, Bilel, répondant aussi au nom de Bekame, en référence à David Beckham. Ne supportant plus l’enfermement, il s’enfuit, pour rejoindre un centre pour réfugiés. Mais la police est toujours à la recherche des clandestins et le quotidien de Bekame ressemble à une longue fuite. Il aimerait tant retrouver son frère, en France depuis près de deux ans. Confronté à l’hostilité des habitants du coin, Bekame se lie d’amitié à un punk à chien qui vit de débrouille et de petits larcins. Dans un squat, Bekame fait connaissance d’autres SDF. Après avoir joué au football avec d’autres jeunes de son âge, Bekame trouve refuge dans une famille d’origine immigrée. Bien accueilli au départ, il a vite l’impression de devenir un boulet pour cette famille nombreuse et précaire. Cependant, le père de famille fait tout son possible pour l’aider à retrouver son frère

Tous français d’ailleurs, Valentine Goby. Antonio a fui la dictature de Franco en Espagne; Leïla a rejoint son père venu d’Algérie pour travailler dans la construction automobile; Thien Ân a bravé les dangers de la mer pour échapper au régime vietnamien; la famille d’Adama est partie du Mali tandis que Lyuba a fui la misère en Roumanie. Reem, enfin, quitte la Syrie avec sa famille sur un bateau en Méditerranée.La France dans laquelle nous vivons reflète la multiplicité et la diversité de ces mouvements de population successifs. Aujourd’hui, comme l’Europe entière, notre pays est confronté à un immense défi : accueillir les milliers de réfugiés qui fuient la guerre en Syrie, la dictature en Erythrée ou la misère au Soudan. Tous avec l’espoir de trouver un refuge et de construire une vie meilleure. Cet ouvrage, rassemblant cinq romans de la collection « Français d’ailleurs » et un texte inédit, leur donne un nom, une voix, un visage.Ouverts sur le monde, solidaires et riches de nos différences, nous sommes tous Français d’ailleurs.

Baïti Baïtak, Alison Bernard. Malik débarque tout droit du Yémen, après la mort de sa mère, pour rejoindre sa tante Nour. Celle-ci dans ses lettres parlait de la France comme d’un paradis sur terre. C’est plutôt le contraire : il y fait froid, les gens dans la rue ne se parlent pas, ne se regardent pas, ne se touchent pas. Tout est gris, rétréci, pâle…

Malik trouve sa tante changée… molle, superficielle… Elle qui était professeur au Yémen, la voici humiliée par le directeur d’une usine de charcuterie artisanale, pour qui elle nettoie les bureaux et s’occupe du linge.Malik découvre des coutumes qu’il ne comprend pas, rencontre l’hostilité, la bêtise, le racisme insidieux. Il refuse de travailler à l’école, de s’intéresser aux cours, se bagarre pour un rien… se fige dans son refus des autres, provocateur et insolent.Des images de son pays le hantent.Et pourtant, alors que le rêve de Nour s’effrite, Malik ne renonce pas. Des visages amis finissent par s’imposer, un film muet de bons moments, de souvenirs « d’ici, aujourd’hui ».

Le passager clandestin, Domitile Delahaye. « – Nous avons beaucoup à perdre et pas grand-chose à gagner. Qu’arrivera-t-il si nous nous faisons prendre ? Étrangers et voleurs ! Et qu’arrivera-t-il si nous ne nous faisons pas prendre ? Une nouvelle télé, quelques bonnes bouteilles, de l’argent, jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que tu recommences ? Jusqu’à ce que ça finisse mal ? Tu le sais bien, personne ne peut vivre longtemps comme ça !  »

Qui est le passager clandestin ? Marin, lycéen rêveur, plus à l’aise sur un voilier en pleine mer que dans une salle de classe, habité par l’idée que ses parents et lui sont trois étrangers contraints de vivre sous le même toit.Ou bien Imran, l’orphelin tchétchène à l’intelligence vive, élevé en France par un oncle brutal et fruste prêt à tout pour regagner un peu de son prestige perdu.

Entre les deux adolescents, quelques gestes, quelques mots suffisent à installer une complicité immédiate…

Marc Cantin, Moi Félix, 10 ans, sans papiers

Ils sont quatre, à se cacher à bord d’un cargo parti d’Abidjan, en route pour Brest. La mère, Moussa le frère aîné, Bayamé la petite sœur et puis Félix, 10 ans. Ils fuient la misère des champs de cacao pour une vie meilleure, une vie rêvée en France. D’abord clandestins chez l’oncle Massoudé, en attendant du travail, et une régularisation. Mais les choses tournent mal, la police intervient. Seul Félix échappe miraculeusement à l’expulsion. Mais il est seul.

 

Entre chien et lou Florence Thinard

Yuc est le chien de Lou. Lou est l’humaine de Yuc. Ils s’aiment, se parlent, se contredisent et se répondent, sans toujours s’entendre vraiment. L’un et l’autre portent un regard très personnel sur la nouvelle maison où ils viennent d’emménager, sur leur nouveau quartier, sur Aristide, le nouveau voisin, et sur la grosse chatte noire qui rôde dans le jardin… Dans son nouveau placard, Lou déchiffre deux noms d’enfants. Qui sont Mehdi et Dhouha ? Que sont-ils devenus ? Lou et Yuc se lancent à leurrecherche. Derrière une palissade de chantier, ilsdécouvrent une grande maison sinistre. Deux options s’offrent alors à Lou : écouter les avertissements de Yuc et rentrer dare-dare chez elle ou pousser la porte vermoulue…

 

Persepolis est une série de bande dessinée autobiographique en noir et blanc de Marjane Satrapi en 4 volumes. L’auteur y retrace les étapes marquantes qui ont rythmé sa vie, de son enfance à Téhéran pendant la révolution islamique à son entrée difficile dans la vie adulte en Europe.À la fois témoignage historique et réflexion sur l’identité et l’exil,

Bienvenue sur le blog de la classe de Français

Ce blog est tenu par les élèves des classes de 5° E et 4° D du Collège Eugène Leroy de Bergerac, pour l’année 2016/2017.

Classe de 5° E : 

Atelier d’écriture

Le mot de la semaine

Capsules grammaticales

EPI étonnants voyageurs

Nos lectures

Écrits libres

Classe de 4° D :

Atelier d’écriture

Coup de cœur, coup de griffe

Capsules grammaticales

Nos lectures

Écrits libres

college

Vous y trouverez également les articles et déroulement de séances du Club Journal : Eugène l’Actu,

ainsi que des documents pédagogiques.

Belle visite, n’hésitez pas à commenter nos articles !