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Enseignante en Lettres au collège Eugène Leroy

Un souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Oh! Une réminiscence ! Cette sensation de bienveillance, j’ai l’impression de ressentir la chaleur emmitouflée dans cette jolie couverture, le brouhaha de l’hôpital et les chuchotements autour de moi pour ne pas abîmer mes petites oreilles. Tout résonne dans ma tête. C’est un vague, un très vague souvenir d’enfance mais pourtant ancré en moi.
Ce qui me touche sur cette photo plus qu’une autre est l’amour que ma soeur me portait. Ses bras qui entouraient mon petit corps tout chaud, la manière si tendre qu’elle avait de me prendre dans ses bras et me serrer fort contre elle. L’amour que j’ai pour elle est inexplicable. J’ai l’impression que j’aurais pu rester des heures dans ses bras sans même en bouger.
Après la photo elle a dû se redresser et me regarder avec des yeux remplis d’émotion, avec la sensation d’une soeur comblée. Sans doute qu’elle appréhendait mon arrivée, comme mes parents. Il devait être à peu près 15h, ma mère était sûrement très fatiguée. Ma sœur a dû me reposer dans mon petit lit avec tendresse et amour. 

C’était un moment particulier, peut être quelques heures , un ou deux jours avant je venais d’être mise au monde. Ma famille était sûrement venue me voir avec des sourires  aux lèvres. J'ai dû ensuite me rendormir, mon père et à ma soeur ont dû laisser se reposer ma mère. J’ai dû vivre cela, oui, la photo me dit qu’il y avait de l’amour, de la joie, de l’admiration et de la sérénités dans cette chambre.

Marie DEVAUTOUR

Mon plus beau souvenir, à la manière de A Duperey

Oh! une réminiscence! Une vague, très vague souvenir d’une sensation: La tête de ma sœur entre mes genoux, ses cheveux que j’aimais toucher sansarrêt. J’étais tellement content que je ne pouvais pas arrêter de sourire. Comme j’étais content d’avoir une petite soeur ! . J’ai commencé à jouer avec mes pieds mais aussi j’avais envie d’aller jouer au foot avec mes frères.

Un détail marquant, dans cette photo est qu’il y avait là les personnes plus importantes dans ma vie: mes deux grands frères, ma petite sœur et mes parents qui étaient en train de de prend la photo .Quand je touche et  regarde cette photo je me sens heureux, unique et spécial d’ être né dans cette famille.

Après la photo , j’ai dû sauter du canapé pour aller demander à ma mère de sortir. Elle a dû me dire « deux photo encore et vous pouvez sortir »,  j’ai dû sortir pour jouer au foot avec mes frères après la photo.

Amadou Oury BARRYDIALLO

Un vague souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d’une sensation d’enfance :ma petite tête posée sur la sienne. Je peux dire j’étais calée comme si j’étais sur un oreiller, quelle douceur ! Et cette chaleur et odeur humaine si familière et si attachante imprègnent mon cerveau d’un souvenir puissant.

Le bras de ma mère autour de ma taille, je certifie que j’étais un peu compressée. J’imagine que pour prendre la photo ça n’a pas dû être très facile, parce que pour une petite fille d’un an, ne pas bouger, rester figée, c’est compliqué !

C’est vrai que j’étais calée sur sa tête mais la position n’était pas très agréable… Et puis qu’importe dans quelle position j’étais, ce n’est pas le plus important de cette photo. Ce qui me fascine sur la photo, me donne des frissons, c’est ma main posée sur son cou. La manière dont mes petits doigts lui caressent délicatement le cou et sa tête posée sur la mienne est un moment magnifique.

Après la photo, il a dû me prendre dans ses bras, j’ai dû me laisser aller contre lui, souriante et rassurée, comme le font chaque cousin pour se donner de l’amour et de la confiance. Nous avons dû rejoindre notre famille qui attendait que la photo soit enfin prise.

Cette image me dit que c’était sans doute un repas de famille, que cette journée était bien animée, qu’on a dû passer la journée à rigoler, parler, jouer et bien sûr à prendre de belles photos.

 

Eliza  ALAIN

«J’ai Sabadell au coeur», écriture à la manière de JC IZZO

 «J'ai Sabadell au coeur»

Je ne suis pas née à Sabadell mais à Bergerac, en France. De père espagnol et de mère française, j'ai découvert ma ville à l'âge de 6 ans, lors d'un voyage familial. Depuis, à mon grand bonheur, j'y reviens tous les étés. Sabadell est une ville à laquelle on s'attache, à sa façon. Il y a un lien qui fait que, j'aimerais être tous le temps présente à Sabadell.
Je me sens parfaitement bien à Sabadell. Cette ville dégage de merveilleuses ondes inégalables. Par son ambiance chaleureuse, ses cartiers atypiques, la chaleur humaine qui s'en dégage, tout est vouée au plaisir des sens. Quand je marche dans les rues de ma ville, j'aime entendre parler la langue espagnole. Sa me fais voyager. Tellement de bonheur, de sûreté, m'envahissent, rien qu'en me baladant dans cette ville. J'aime sentir la chaleur du soleil sur ma peau. Lorsque je monte du haut de la cathédrale "Sant Felix", mon regard sur Sabadell est une scène de théâtre, qui provoque chez moi, une grande réflexion sur ma vie. En repensant à Sabadell, beaucoup de nostalgie remonte à la surface. Cette ville, c'est un échappatoire quand tout va mal. Comme une mère, sur qui on peut toujours compter.
C'est la raison pour laquelle elle m'est chère et belle. Elle est belle car si nous cherchons du calme, de la paisiblité pour se retrouver soi, à Sabadell, de beaux endroits reposants sont présents. Et, au contraire, si nous désirons plus d'action, de vie, la ville est là, accueillante et à portée de main. Elle est importante pour le bonheur, et le bien qu'elle nous apporte, rien qu'en y restant un court moment. Cette ville, c'est aussi l'immigration massive de travailleurs. Car c'est aussi ça, Sabadell, une ville indéfiniment vivante et laborieuse. Barcelone est une destination lors d'un voyage. Sabadell est un lieu où notre vœu le plus profond de ne jamais repartir. Sabadell c'est ma culture du monde. Un voyage permanent. C'est une ville qui est chaleureuse et respectueuse. 
Sabadell est une clé. Une clé qui nous ouvre vers de vastes horizons, sensoriels et propre à soi-même.
                                                                                                                              Louane Mouret

Sarlat, écriture à la manière de JC IZZO

Sarlat est ma ville natale. Naître à Sarlat est une chance. Sarlat est une ville accueillante belle et joyeuse. Dans Sarlat tous les visages sont familiers.
   
        C’est pour cela que j’aime cette ville, se sentir libre comme l’air quand on y est. Cette ville n’est pas n’importe quelle ville, c’est ma ville. Elle est belle avec ses belles ruelles, la ville rêvée. Je suis sarladaise. C’est à dire passionnée par cette ville. Quand je suis loin je suis d'elle j’y pense comme une personne que j’aurai abandonnée derrière moi le temps d’un voyage. 

          Ce qui rend Sarlat unique est son tourisme. On entend des langues venues de partout pour voir cette ville qui est magnifique été comme hiver. 

           Sarlat est ouverte à tous, une porte ouverte sur le monde, une culture du monde.

Stephy MANDEIX

Jamais sans ma fille, Betty Mahmoudi

Récit à la 1ère personne

Je me présente, je m’appelle Betty, je suis d’origine Américaine et j’habite au Etat Unis avec ma petite famille dont ma fille, Mathob et mon mari Moody d’origine Iranienne. Nous vivons une vie paisible et très heureuse, je n’ai pas de travail, je m’occupe de ma fille tandis que mon mari est docteur. La famille de Moody habite en Iran ,on les voit très peu et je vois bien qu’elle lui manque énormément, alors on a eu une discussion et on va partir quelques jours leur rendre visite !

En arrivant dans la famille, nous sommes très bien accueillis et partageons de bons moments avec tout le monde. Et puis au fil des jours je me rends compte que le comportement de Moody change et devient agressif et s’énerve pour un rien. Je lui fais comprendre qu’il est différent et bizarre mais il ne veut rien entendre et fait le sourd quand je lui parle, il passe du mari et père aimant à un homme terrifiant, autoritaire et froid.

Au départ la famille de Moody était accueillante, gentille et chaleureuse mais elle est devenue méchante et terrifiante et nous force ma fille et moi à respecter la culture et les règles Iranienne. Moody décide de prolonger notre séjour de deux semaines en un séjour de durée indéterminée et il pense à trouver un travail à Téréhan et inscrire Mathob dans une école Iranienne.

Je commence à paniquer et je comprends vite que Moody est devenu un extrémiste, je vois dans le regard de ma fille qu’elle aussi commence à avoir peur… Nous qui étions habituées à notre liberté chez nous au Etat Unis, maintenant en Iran je dois rendre des comptes à chaque fois que je sors et même parfois je reçois des coups de la part de Moody ! Il est donc compliqué de prévoir une fuite…

Un beau jour je demande de l’aide à l’ambassade des Etat Unis pour trouver un moyen de partir de ce pays ma fille et moi, au départ c’est compliqué car ils n’écoutent pas mon histoire. Mais un jour on rencontre des gens extraordinaires qui sont touchés par notre histoire et comprennent notre souffrance. Ils décident ensemble de nous aider à trouver un moyen pour partir de cet enfer.

Après diverses stratégies et beaucoup de difficultés il nous avertit qu’ils ont peut-être trouvés une solution, partir à chevaux ! Nous pouvons enfin souffler, une nouvelle vie approche pour Mathob et moi, nous allons enfin pouvoir reconstruire une nouvelle vie au Etat Unis, je vois déjà le sourire de Mathob revenir et c’est à ce moment que je me dis que l’enfer et enfin terminé.

 

Eliza ALAIN

Le Cap Ferret, à la manière de JC IZZO

J’ai le Cap Ferret dans la peau

 

Chaque vacances je pars au Cap Ferret. Passer du temps au Cap Ferret n’est jamais un hasard. Depuis quelques années, dès les premières minutes où je franchis l’entrée de ma ville je me sens chez moi. Dans les rues, on retrouve des odeurs familières, le Cap Ferret est familier. Dès le premier regard !

J’aime cette ville pour son accueil, sa familiarité. Quand je me balade près du sable, les vagues, ce vent qui nous emporte, je me sens bien dans cette ville. L’odeur du vent, des feuilles volantes, des vagues qui se projettent sur le sable, cette odeur magique nous fait penser à notre belle nature. Cette ville, ma ville, est belle pour cette sensation qui me fait comprendre que je suis bien entourée. Le Cap Ferret est ma culture du monde, ma première éducation.

Cette ville, ma jolie et grande ville est unique à mes yeux, je me sens bien dans ma ville. Au Cap Ferret, on trouve le respect de l’autre, l’amitié et l’amour qu’elle apporte. Elle n’est pas comme n’importe ville, elle est unique et belle. Cet accueil qu’elle donne et cette envie d’y passer des années me fascine !  J’aime cette ville pour sa fidélité et sa tolérance.  Le Cap Ferret et moi c’est une vraie amitié, un amour inexplicable mais un amour vrai et puissant.

J’aime cette ville pour ce qu’elle est, ce que je ressens quand j’y suis c’est-à-dire de l’amour. Le Cap Ferret est une porte qui est ouverte à toute personne et elle le sera pour toujours.

 

Eliza ALAIN

Souvenir d’enfance, à la manière d’A Duperey

Ho, une réminiscence! Un très vague souvenir d’une sensation d’enfance. J’étais à la maison, dans le salon avec mon cousin. La sensation des bras autour de mon cou, durs et chauds, qui m’étouffent comme l’étreinte d’un serpent. Ce lien d’amour qui s’enroule autour de moi, qui me protège, qui me serre.

Puis qu’importe toutes ces histoires. Ce qui me fascine sur cette photo et qui me frappe est le regard que je lance à ma mère. Est-ce un appel de détresse pour qu’elle vienne à ma rescousse? Ou bien le simple désir de partager ce moment avec elle? J’avais l’impression d’être étranglée, suffoquée. Mes mains cherchent à battre l’air pour me libérer de cette prison d’affection. C’est évident que je voulais partir même si je souriais d’un sourire plutôt forcé d’ailleurs.

Après la photo il a dû enfin me relâcher. On a du danser jusqu’à perdre haleine. Ils ont dû me chanter cette chanson anniversaire. J’ai dû souffler ma bougie. Ils ont dû m’applaudir et j’ai évidemment ouvert mes cadeaux en arrachant le papier, en me demandant ce qui se trouvait à l’intérieur. Cela a dû être une très belle journée pleine d’affection et de tendresse.

Shehrazade AGELOU

Meknès, à la manière de JC IZZO

Je suis d’origine Meknésia. De mère Meknésia et de père Français. Être d’origine Meknésia est, et a toujours été une fierté, depuis ma tendre enfance. Meknès est la ville aux cent minarets, la ville de beauté. Quand on arrive à Meknès on se sent chez soi ; on y est apaisé et c’est comme si l’on y avait toujours vécu.

J’aime cette ville, ma ville. Elle est magnifique pour cette familiarité qu’on ressent dès le premier abord, magnifique pour cette solidarité.

De jolies villes avec de jolis paysages, il y en a plein l’Afrique. De jolies places, de jolis jardins, de jolis magasins, il y en a plein le monde. Mais à Meknès chaque endroit est différent et vivant. Chaque endroit à sa propre originalité. C’est dans cette grande Médina à Meknès que toutes mes sensations s’éveillent, avec toutes ces odeurs qui se mélangent et qui me donnent l’eau à la bouche, ce brouhaha qui résonne dans ma tête comme une douce mélodie. C’est pour ça que j’aime ma ville. Meknès restera à tout jamais dans mon cœur. Je suis loin de Meknès pendant une très longue période mais j’y repense toujours comme la mère qu’on laisse derrière nous le temps d’un très long voyage, mais que l’on désire retrouver au plus profond de notre cœur.

Meknès est unique à mes yeux pour tout ce que j’ai appris et qui restera gravé dans ma mémoire : la sagesse, le respect de soi et de l’autre, la loyauté, la solidarité. Ma ville est accueillante, on s’y sent tellement bien qu’on veut y rester. Je suis de Meknès et c’est une autre culture que j’ai eu la chance d’avoir. Rabat est touristique, Meknès a une âme. Ma ville est enrichissante par sa culture, son histoire.

Meknès est une ville magique, ou l’on peut se perdre avec délice, mais aussi se retrouver, au détour d’une ruelle parfumé aux épices.

Shehrazade AGELOU

L’ami retrouvé de Fred Uhlman

Je rédige un récit à la première personne

Je m’appelle Hans SCHWARZ, j’ai 16 ans et je suis juif allemand. J’habite à Stuttgart en Allemagne. Je suis fier de mes origines. Je suis cultivé, curieux et intelligent mais solitaire, j’attends un ami parfait. Mon père est médecin et ma mère femme au foyer. Je vis dans un quartier bourgeois mais dans des conditions de vie modestes. J’étudie au lycée Karl Alexander Gymnasium mais je m’y ennuie car je ne suis pas spécialement apprécié par mes camarades car presque tous n’aiment pas les juifs. Un jour un nouvel  élève est arrivé, il s’appelle Conrad, il fait partie d’une famille d’aristocrates. Je suis étonné de voir comme il est bien habillé et souhaite faire sa connaissance car il me semble très différent des autres. Je me suis rapproché de lui et finalement j’ai découvert que nous avions de nombreuses passions communes comme les pièces de monnaie que je collectionne.

Conrad  vient souvent chez moi et mes parents l’accueil chaleureusement. Mais Conrad ne m’a encore jamais invité chez lui, moi je trouve cela bizarre, je me demande s’il me considère comme son ami. Finalement Conrad m’invite chez lui, mais toujours en l’absence de ses parents. Un jour à l’opéra  je l’ai rencontré avec ses parents mais il a fait comme s’il ne me connaissait pas.  Je lui ai demandé pourquoi il m’avait ignoré et il m’a avoué que sa mère détestait les Juifs et qu’elle en avait peur. Un jour un nouveau professeur d’histoire est arrivé au lycée. Il disait du mal sur les juifs ce qui incita les élèves à m’insulter et à me frapper. Conrad n’a rien dit, il n’est  même pas venu m’aider, pire il m’a évité comme si nous n’étions plus amis.

C’est alors que mes parents ont décidé de m’envoyer  à New-York quand des conflits politiques ont éclaté dans le pays, dirigé par Hitler. Ils se sont suicidés peu après. Avant mon départ, j’ai reçu une lettre de Conrad qui me disait qu’il admirait Hitler et qu’il regrettait mon départ et espérait que nous nous retrouverions.

Aux Etats Unis j’ai grandi, étudié pour devenir avocat et fait ma vie. C’est alors que j’ai appris la mort de plusieurs de mes anciens camarades, presque avec joie tellement je me souviens de toutes ces paroles racistes qu’ils disaient sur moi. Mais j’apprends surtout la mort de Conrad, celui avec qui j’ai partagé mes passions et mes peurs pendant plusieurs mois. Je ne me sens pas trahi par mon ami car je découvre qu’il est mort exécuté après avoir participé à un complot contre Hitler, celui qu’il admirait, celui qui est à l’origine de la fuite d’un grand nombre de juifs allemands.

J’ai alors l’impression, trente ans après, d’avoir retrouvé un ami.

Noa OLIVIER

Mon compte-rendu sur La Rafle, un film de Roselyne Bosch

Je rédige un récit à la 1ère personne pour montrer ma compréhension de l’oeuvre.

J’assistais à un cour sur les poilus avec les autres infirmières, quand la directrice arriva avec deux jeunes femmes juives, infirmières comme moi. Elle nous demanda de les aider à s’enfuir par la petite cour si les allemands venaient à se présenter.
La vie était de plus en plus dure pour les juifs depuis que les allemands s’étaient emparés de la France le 22 juin 1940. Désormais, en cette été 1942, ils ont pour obligation de porter l’étoile jaune et n’ont plus le droit de fréquenter les endroits publics. Je trouve ça injuste et préférais comme c’était avant.

C’est le chaos à Paris mais lors de la remise de mon diplôme d’infirmière je me sens heureuse et légère comme une enfant.
Lorsque je me suis réveillée ce matin-là, je ne savais pas encore que ma journée serait un enfer. Cette nuit de 16-17 juillet, la police française, sous l’influence des allemands, a raflé à leurs domiciles 13000 personnes fichées comme juives. Ils les ont déportées, comme des personnes nuisibles, au vélodrome d’hiver.

J’ai était désignée, seule, pour aider le médecin qui essayait de s’occuper des milliers de personnes dans le besoin, entassées dans le vélodrome d’hiver, alors que 60 volontaires attendent dehors, mais ils ne veulent pas de témoins. Quand je suis rentrée dans ce vélodrome, 13 000 personnes étaient entassés comme des animaux, même pire, c’était horrible. Une odeur nauséabonde d’excréments et d’urine m’envahissait. Ils devaient faire leurs besoins là où il y avait de la place. Toute cette foule n’avait rien, pas de sanitaire, pas de quoi se laver, pas d’eau, pas de nourriture…

Ils ont même raflés dans les asiles, dans les hôpitaux. Les enfants étaient déshydratés, les bébés manquaient de lait…
Une infirmière m’expliqua que c’était le chaos, il y avait toutes sortes de maladies infantiles, des fous, ils n’ont pas tous le matériel pour faire des soins adaptés…

Tout à coup, un petit garçon entra dans la tente, et avec toute son innocence me demanda ce qu’il faisait là, pourquoi il n’avait pas le droit de sortir. Moi, ne sachant pas quoi répondre et ayant de la peine pour lui, lui dis que j’étais comme lui, que je ne savais pas non plus. Il m’a dit qu’il s’appelait Nono, que son frère l’attendait en dehors de la tente et que sa maman était à l’hôpital. Lorsque quelques minutes plus tard, une infirmière m’informa que sa maman était morte le matin même, un pincement au cœur me toucha pour ce petit garçon.

Le médecin avec qui je travaille est juif, son dévouement est immense. Je le vois lorsqu’ une jeune femme arrive, sans symptômes, avec seule excuse de vouloir s’enfuir. C’est à ce moment-là qu’il lui conseille d’aller voir le chef plombier qui sera le seul à pouvoir l’aider à s’évader. Et là, je me suis demandée : mais pourquoi lui ne le fais pas ? Alors après lui avoir posé la question, il me répondit : mais que feraient tous ces gens sans moi ?

Par sécurité, j’ai tenu à accompagner cette femme jusqu’à la sortie. Par chance elle réussit à s’évader. Si seulement ça aurait pu se passer comme ça pour tout le monde…
Je suis protestante et malgré tout je crois encore. Je n’imaginais rien de ce qui pouvait se passer dans ce vélodrome. Mais j’avais quand même reçu des instructions :
-garder le silence sur ce que je verrais ici ;
-de ne pas me lier avec les internés ;
-de garder mes distances ;

Après quelques jours passés au vélodrome d’hiver, tous les juifs ont été déportés au camps de Beaune-La-Rolande. J’ai pu les accompagner.
Je ne comprends pas ce que les allemands vont faire des juifs.

Nono me touche réellement, j’essaye de toujours lui donner de l’espoir.
J’ai écrit au préfet du Loiret, car ils n’ont presque rien à manger. Je me suis donc mis au même régime qu’eux, c’est le seul moyen de leur prouver que c’est insuffisant. Je lui décris la situation : la population incarcérée vit dans des conditions de mal nutrition et de manque de soin indigne de nos institutions, en 3 semaines en me mettant au régime des détenus j’ai perdu plus de 8 kilos, presque tout le monde est malade.

Je suis partie à la préfecture. Lorsque j’ai vu le préfet, pour qu’il me croie, j’ai fait un petit malaise et lui ai expliqué qu’il n’avait jamais répondu à mes lettres.
Grâce à ça nous avons reçu des madeleines, ce qui a redonné le sourire à tout le monde. Une joie collective s’est installée. On dansait, riait, pendant ce court moment la vie reprenait.
Un matin, brusquement, les policiers font lever tout le monde car ils vont partir du camp mais personne ne sait encore où, si ce n’est que c’est à l’est.
Je vois Nono qui vient vers moi, qui veut rentrer chez lui, qui me demande de venir avec lui, qui me montre le bijoux de sa maman qu’il ne veut pas que les policiers lui prennent. Je me sens perdue, j’ai tellement envie de l’aider, de le suivre et de lui donner l’amour qu’une mère ne pourra plus lui donner.

David, le médecin, cette personne à qui je tiens, me dit que c’est la fin, que j’ai fait tout ce que je pouvais et qu’il est temps de leur dire au revoir. Mais je ne veux pas les abandonner. Je regrette de ne pas avoir pu aider David à s’enfuir. Je me suis tellement attachée à eux.
Ils ont séparés les enfants des parents. C’est une séparation inhumaine. Ce que j’ai vu à ce moment-là, ces mères qui ressentent comme un arrachement au cœur, ces enfants qui pleurent, et ces pères qui crient contre cette injustice, restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Au camp il n’y a plus rien, tous ces enfants sont dévastés. C’est déchirant de voir ça alors qu’ils n’ont rien fait pour mériter cela.
Ça fait 5 jours qu’ils sont partis en Pologne et nous n’avons aucune nouvelle.

Ce matin-là, un policier nous réveilla avec Nono et me demanda de préparer les enfants car ils s’en allaient. Ce pauvre nono était tots content car il allait retrouver sa maman. À bout, je fis un malaise, ce qui m’empêcha de partir avec eux. Le docteur m’annonça que c’était trop tard, qu’ils partaient pour être gazés, dans des camps d’extermination. La plupart des parents étaient déjà morts et ils ne veulent aucun enfants survivants.

Je n’arrivais pas à y croire, j’étais anéantie. Par espoir d’arriver avant qu’ils partent, je pris mon vélo pour les rattraper. Ils font partie de ma vie, de moi. Quand je suis arrivée c’était trop tard, ils étaient partis. Il ne restait plus que le doudou de Nono à terre, la dernière chose qui me restait de lui.

3 ans après, à Paris, chez moi, j’héberge plein d’enfants sans famille, pour leur offrir un avenir meilleur.
En cette fin de guerre, sont accrochées des milliers de photos identifiant les personnes mortes sous l’horreur d’Hitler.
J’essaie de trouver des personnes que je pouvais connaître, quand tout à coup on me demande C’est Joe, un des petits garçons dont je me suis occupée pendant la rafle. Je suis tellement surprise et heureuse de le voir vivant. Il n’a pas retrouvé ses parents mais par chance il a rencontré une bonne famille qui souhaite l’adopter.
Au loin j’aperçois la photo de la maman de Nono, portée par un enfant caché par cette affiche. Et là je m’approche, et je vois Nono derrière cette photo. Et là je m’effondre en le voyant avec son regard vide sans émotion à cause de la douleur qu’il a dû vivre. Je suis heureuse de le revoir mais je pleure tellement il m’a manquée. C’est une période de ma vie que je n’oublierai jamais, tout restera marqué.

Louane MOURET

  J’ai le Cap Ferret dans la peau ( écriture à la manière de JC IZZO)

J’ai le Cap Ferret dans la peau.

Chaque vacances je pars au Cap Ferret. Passer du temps au Cap Ferret n’est jamais un hasard. Depuis quelques années, dès les premières minutes où je franchis l’entrée de ma ville, je me sens chez moi. Dans les rues, on retrouve des odeurs familières, le Cap Ferret est familier. Dès le premier regard !

J’aime cette ville pour son accueil, sa familiarité. Quand je me balade près du sable, les vagues, ce vent qui nous emporte, je me sens bien dans cette ville. L’odeur du vent, des feuilles volantes, des vagues qui se projettent sur le sable, cette odeur magique me fait penser à notre belle nature. Cette ville, ma ville, est belle par sensation qui me fait comprendre que je suis bien entourée. Le Cap Ferret est ma culture du monde, ma première éducation.

Cette ville, ma jolie et grande ville est unique à mes yeux. Au Cap Ferret, on trouve le respect de l’autre, l’amitié et l’amour qu’elle apporte. Elle n’est pas comme n’importe ville, elle est unique et belle. Cet accueil qu’elle donne et cette envie d’y passer des années me fascinent !  J’aime cette ville pour sa fidélité et sa tolérance.  Le Cap Ferret et moi c’est une vraie amitié, un amour inexplicable mais vrai et puissant.

J’aime cette ville pour ce qu’elle est, ce que je ressens quand j’y suis, c’est-à-dire de l’amour. Le Cap Ferret est une porte qui est ouverte à toute personne et elle le sera pour toujours.

Eliza ALAIN

Sujet type DNB n°1 : W ou le souvenir d’enfance, G PEREC

George PEREC est un écrivain français, né de parents juifs d’origine polonaise, dont le père Icek Perec est mortellement blessé par un obus le 16 juin 1940 et dont la mère a disparu dans les camps d’Auschwitz.

 

Je possède une photo de mon père et cinq de ma mère (…) De mon père je n’ai d’autre souvenir que celui de cette clé ou pièce qu’il m’aurait donnée un soir en revenant de son travail. De ma mère, le seul souvenir qui me reste est celui du jour où elle m’accompagna à la gare de Lyon d’où, avec un convoi de la Croix-Rouge, je partis pour Villard de Lans : bien que je n’aie rien de cassé, je porte le bras en écharpe. Ma mère m’achète un Charlot intitulé Charlot parachutiste : sur la couverture illustrée, les suspentes du parachute ne sont rien d’autre que les bretelles du pantalon de Charlot.(…)

C’était en 1942. C’était la gare de Lyon. Je l’aperçus, il me semble, agitant un mouchoir blanc sur le quai cependant que le train se mettait en route. J’allais à Villard de Lans avec la Croix-Rouge. Je repasse inlassablement cette image dans ma tête.(…)

Elle tenta plus tard, me raconta-t-on, de passer la Loire. Le passeur qu’elle alla trouver, et dont la belle-sœur, déjà en zone libre, lui avait communiqué l’adresse, se trouva être absent. Elle n’insista pas davantage et retourna à Paris. On lui conseilla de déménager, de se cacher. Elle n’en fit rien. Elle pensait que son titre de veuve de guerre lui éviterait tout ennui. Elle fut prise dans une rafle avec sa sœur, ma tante. Elle fut internée à Drancy le 23 janvier 1943, puis déportée le 11 février suivant en direction d’Auschwitz. Elle revit son pays natal avant de mourir. Elle mourut sans avoir compris.

Georges PEREC, W ou le souvenir d’enfance, pp45/47

Toutes les réponses devront être rédigées. 4 pts seront accordés à la méthode et l’orthographe dans les réponses apportées.

I – Grammaire et compétences linguistiques   19 pts

1/ Réécrivez le passage suivant en remplaçant « elle » par « elles » et en mettant le texte au présent de l’indicatif :                                6 pts

« Elle n’insista pas davantage et retourna à Paris. On lui conseilla de déménager, de se cacher. Elle n’en fit rien. Elle pensait que son titre de veuve de guerre lui éviterait tout ennui. »

2/ a- Relevez deux propositions subordonnées relatives, chacune introduite par un pronom relatif différent, entre les lignes 1 et 5.                                                                  2 pts

b- Quel est leur rôle ? (Expliquez l’intérêt de ces PSR dans le texte, ce qu’elles apportent)                                                               1 pt

3/ « De ma mère, le seul souvenir qui me reste est celui du jour où elle m’accompagna à la gare de Lyon d’où, avec un convoi de la Croix-Rouge, je partis pour Villard de Lans : bien que je n’aie rien de cassé, je porte le bras en écharpe. »

Relevez les propositions dans ce passage et dites comment elles sont reliées.           3 pts

4/ a- Quel est le temps verbal dominant dans l’ensemble du texte ?                          1 pt

b- quel autre temps rencontre-t-on ? (l.5 à 8 par exemple)                                    1 pt

c- justifiez l’emploi de ce dernier (l.5 à 8)                                                              1 pt

5/ « De mon père je n’ai d’autre souvenir que celui de cette clé ou pièce qu’il m’aurait donnée un soir en revenant de son travail » l.2/3

  • Quel est le mode verbal utilisé ? 1 pt
  • Justifiez son utilisation                                                                5 pt

6/ « Je repasse inlassablement cette image dans ma tête. ». Expliquez la formation du mot souligné.                                                                                        1.5 pts

II – Compréhension et compétences d’interprétation   31 pts

7/ A quel genre littéraire appartient ce texte ? Justifiez votre réponse                    2pts

8/ l.9 à 11 : quelles informations, déjà énoncées dans le premier paragraphe, sont répétées ? Pourquoi selon vous ?                                                                                  3pts

9/ « Je l’aperçus, il me semble, agitant un mouchoir blanc sur le quai cependant que le train se mettait en route. ». Comment comprenez-vous l’expression soulignée ? Que révèle-t-elle sur l’auteur ?                                                                                          4 pts

10/Pourquoi, selon vous, la mère de George Perec le conduit-elle à la gare ce jour de 1942 ? Vous justifierez votre réponse en vous aidant du texte et de vos connaissances historiques.                                                                                                                4 pts

11/« Elle mourut sans avoir compris. » Qu’est-ce que la mère de l’auteur n’a pas compris ? Expliquez le sens de cette phrase en justifiant vos propos.                        4 pts

12/ Quelles impressions suscite en vous cette photographie ? Sont-elles comparables à celles produites par le texte ? Justifiez votre réponse dans un paragraphe argumenté  10pts

STF / INTERPHOTO / AFP, archives 1942

4 pts seront accordés à la méthode et à l’orthographe dans les réponses apportées.

 

Dictée

Je ne sais où se sont brisés les fils qui me rattachent à mon enfance. Comme tout le monde, ou presque, j’ai eu un père et une mère, un lit-cage, un hochet, et plus tard une bicyclette que, paraît-il, je n’enfourchais jamais sans pousser des hurlements de terreur à la seule idée qu’on allait vouloir relever ou même enlever les deux petites roues qui m’assuraient ma stabilité. Comme tout le monde, j’ai tout oublié de mes premières années d’existence. Les souvenirs sont des morceaux de vie arrachés au vide.

Mon souvenir à la manière d’Annie Duperey

Oh une réminiscence ! Je me souviens de cette sensation : mes bras autour du cou de mon frère et ma tête sur ses épaules. Je sentais son odeur, son parfum, cette douce chaleur sur sa peau qui m’apaisait. C’est sans doute un des plus agréables souvenirs de mon enfance. Dans ses bras, je ressentais la force d’un grand frère et j’éprouvais un sentiment de sécurité, toujours présent aujourd’hui. Encore une fois, en regardant cette photo, je remarque notre grande complicité.
Ce qui est, à mes yeux, fascinant, c’est la manière dont je suis tellement bien dans ses bras, que je ne veux plus en partir. Je vois mon cousin rire à me voir me blottir contre mon frère, comme une enfant perdue qui a besoin d’être protégée. Je me souviens de ces vacances, en famille, à l’île d’Oléron. J’avais 4 ans, c’était mes premières vacances en famille. Je suis nostalgique en repensant à tout cela. Et puis qu’importe, on était heureux, tous ensemble.
Après la photo, il a dû, avec tendresse, déplier mes jambes, en me portant, pour me reposer au sol. Le reste de la famille, derrière la photo, devaient probablement sourire à nous voir si innocents, développer une complicité qui montre qu’il faut profiter de chaque moment de bonheur avec les personnes qu’on aime.

 

Louane MOURET

Ecriture : le mot de la semaine

On fait travailler son imagination,

on révise les classes grammaticales,

on enrichit son vocabulaire

Tu vas rédiger un article de dictionnaire sur un mot inconnu.

Respecte le contenu et la présentation de l’article de dictionnaire : ordre des informations, typographie, abréviations.

Sois inventif mais veille cependant à ce que tout ait un sens.

Attention à l’expres​sion (orthographe, construction des phrases).

A la fin de ton travail tu chercheras la véritable définition et la recopieras.

Critères d’évaluation :

Contenu : Je sais à quoi ressemble un article de dictionnaire, je peux l’imiter.

Mot en majuscules, classe grammaticale en abréviation, étymologie en abréviation, deux sens numérotés, un exemple d’utilisation à côté de chaque sens, des synonymes pour chaque sens, des antonymes à la fin.

Sens et intérêt : Je n’ai pas écrit n’importe quoi.

> Cohérence générale (entre la classe grammaticale et les sens et exemples ; entre les définitions, les exemples et les synonymes et antonymes).

> Intérêt : n’hésite pas à être poétique ou humoristique. Capacité à Inventer.

Qualité de l’expres​sion (orthographe, syntaxe) et soin (mise en page, graphie)

A la fin de ton travail, tu découvriras le véritable sens du mot et devras recopier au propre  la définition du dictionnaire

Compétences évaluées MI MF MS TBM
connaitre la disposition d’un article de dictionnaire
 Émettre des hypothèses
Connaitre les règles grammaticales
Respecter une consigne

Nos lectures en Sixième

Vous pouvez chroniquer ses lectures sous forme de :
  • journal de lecture (clic ! pour en savoir plus)
  • avis argumenté (une fiche bien faire par ici)
  • vidéo à la manière des booktubers (cf Bulledop)
  • la création et le commentaire d’un nuage de mots (par ici c’est gratuit)
  • interview complète d’un personnage et l’explication de votre choix
  • un support audio avec explication et lecture de certains passages ( en musique pourquoi pas !)
  • une lettre à un(e) ami(e), dans laquelle vous expliquez pourquoi vous lui recommandez ce livre
  • une lettre à l’auteur dans laquelle vous expliquez ce qui vous a plu, surpris, déplu dans son oeuvre
  • un abécédaire étoffé de l’oeuvre
  • le récit, à la première personne, d’un personnage de l’histoire
  • une boite à lire comprenant un passage du livre et un commentaire argumenté

Attention : certains supports nécessite que vous choisissiez, avant de lire le livre, la façon dont vous allez rendre compte de votre lecture ( journal de lecture, interview de personnages demandent de prendre des notes en cours de lecture)

A vous de jouer ! 

Rédiger l’interview d’un personnage

Rédiger l’interview d’un personnage : 10 questions minimum

Objectif : montrer votre connaissance et compréhension du livre grâce à un jeu de questions/réponses

Méthode :

1. Choisir le personnage que vous avez préféré dans l’histoire ou celui qui vous semble le plus intéressant.

2. Au brouillon, récapituler ce que vous savez de lui, son caractère, son évolution au fil de l’histoire, les étapes importantes à ne pas oublier. Pensez aux lieux, aux actions.

3. Préparer des questions que vous aimeriez poser à ce personnage / imaginer les réponses qu’il pourrait faire. Les réponses doivent être riches, étoffées et correctement rédigées.

4. Attention : les questions doivent aller de la plus simple à la plus complexe. Ne vous contentez pas de poser des questions comme « quel âge as-tu ? »

Ex : peux-tu nous expliquer ton rôle dans cette histoire ? / pourquoi as-tu réagis ainsi lorsque … ? / que penses-tu de Y ? /…etc

Nos lectures en Troisième

Vous pouvez chroniquer ses lectures sous forme de :

  • journal de lecture (clic ! pour en savoir plus)
  • avis argumenté (une fiche bien faire par ici)
  • vidéo à la manière des booktubers (cf Bulledop)
  • la création et le commentaire d’un nuage de mots (par ici c’est gratuit)
  • interview complète d’un personnage et l’explication de votre choix
  • un support audio avec explication et lecture de certains passages ( en musique pourquoi pas !)
  • une lettre à un(e) ami(e), dans laquelle vous expliquez pourquoi vous lui recommandez ce livre
  • une lettre à l’auteur dans laquelle vous expliquez ce qui vous a plu, surpris, déplu dans son oeuvre
  • un abécédaire étoffé de l’oeuvre
  • le récit, à la première personne, d’un personnage de l’histoire
  • une boite à lire comprenant un passage du livre et un commentaire argumenté

A vous de jouer ! 

Et n’oubliez pas que vous êtes en Troisième ! On attend de vous un écrit riche, construit et correctement rédigé.

Attention : certains supports nécessite que vous choisissiez, avant de lire le livre, la façon dont vous allez rendre compte de votre lecture ( journal de lecture, interview de personnages demandent de prendre des notes en cours de lecture)