Écriture longue n°2, à la manière d’A Duperey

Oh, une réminiscence ! Un souvenir vague d’ une sensation d’enfance : Les barbes qui piquent quand tu fais des bisous ou des câlins… Ce souvenir, en regardant la photo, me rappelle encore  que j’ aimais et détestais à la fois, la barbe qui piquait, qui n’ était pas rasée. À chaque fois je palpais la barbe pour savoir si elle piquait pour éviter  les poils pointus quand on me faisait des bisous.

Et puis ce n’ est pas grave les barbes qui piquent, pas rasées… Qu’importe cette réminiscence… Ce qui me marque le plus dans la photo, ce sont les bras de mon oncle. Posés et qui m’ entourent et me portent avec amour et délicatesse. Il me tient avec envie, tendresse ,  il est impossible de chuter, et aussi ce qui me marque ce sont mes mains, mes petites mains à moi une étant sur son menton recouvert de barbe; l’autre sur sa joue couverte de poils également. Il y a aussi mon expression , mes yeux grand ouverts car mon oncle, ce jour, piquait . Mon oncle souriait de mon geste attentionné. Car, peut-être, que lui le faisait aussi étant petit.

Après la photo ou pendant; ma mère a dû dire « il pique tonton » comme le disent les parents quand ils voient notre expression ,en touchant une barbe piquante. Mon oncle a dû, lui, me poser dans mon bac à jeux, ou peut-être sur une chaise ou mon lit. J’ai dû rigoler ou pleurer et me tenir à ses bras pour rester avec lui. Rester contre lui au-dessus du sol, mais avec confiance. Ou alors , j’ ai dû tendre les bras à ma mère pour qu’ elle me porte elle aussi. J’ ai dû vivre cela, oui…La photo me dit que c’ était joyeux, que l’ on a passé une bonne soirée ce jour-là.

Texte à la manière d’A. Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un très vague souvenir d’une sensation de mon enfance : le bruit… Le bruit qui était finalement plus un silence. Il ne faut pas parler fort. Pour ne pas réveiller ma cousine qui dort. J’entends la voix de mes parents. Mes parents qui me disent de sourire pour la photo. La photo qui a été prise plusieurs fois, pour qu’elle puisse être belle. Mon tonton et ma tatie essayent de nous faire rire. Mais je suis tellement heureuse d’être avec ma cousine, je souris quand même.

 

Elle dort paisiblement. Quand elle bouge, on a l’impression qu’elle va se réveiller. A chaque fois qu’elle se déplace dans son landau, je suis impatiente qu’elle se réveille pour la prendre dans mes bras. Ce sentiment d’avoir envie de la prendre dans mes bras est très fort. Cela me provoque de la joie.  Mon frère qui est assis à côté de moi a la même envie. Mes parents également avaient envie de la bercer. Je pense finalement que tout le monde voulait cela.

 

Après la photo, je pense que mon tonton et ma tatie ont dû essayer de réveiller ma cousine. Elle s’est probablement réveillée en pleurant comme le font tous les bébés. Tout le monde a certainement dû la porter. Elle a peut-être pleuré à force d’être dans les bras d’inconnus, comme beaucoup de bébés. Et ma tatie a dû lui donner à manger. Elle a dû la reposer dans son berceau. Elle s’est sûrement rendormie ,car c’est un bébé qui ne fait que manger et dormir. Mes parents, mon frère et moi avons dû dire au revoir à mon oncle et ma tante. Et on est probablement rentré chez nous après un long moment en voiture.

 

Lafforgue Lucie

Journal de lecture: Moi,Boy Roald Dahl

2 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 11 pages.

Roald (l’auteur) est né de la 2ème épouse de son père, car sa première épouse est morte lors de l’accouchement de sa dernière fille. Roald est né peu après la 2nd guerre mondiale. Il avait 3 sœurs, 1 demi-frère et 1 demi-sœur. Cela fait une grande famille à mon goût. Son père est originaire de Norvège. Il est ensuite allé à Calais, à Paris, à Cardiff et après la mort de sa première et de 2 de ses filles, il est allé à Landaff. Son père a fait un long trajet avec le peu de transports qui existaient à l’époque.

 

3 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 7 pages.

Deux de ses sœurs sont mortes, ainsi que son père qui est mort d’une maladie alors que la mère de Roald était enceinte. Sa mère à donc décidé de déménager dans une maison plus petite. Il raconte le peu de souvenirs qui lui reste de son école qui était dirigée par deux sœurs catholiques.

Je suis un peu déçue qu’il ne parle pas plus de ses souvenirs.

4 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 11 pages.

Il parle des deux seuls souvenirs qui lui reste de sa 2ème école « école de Landaff ». L’un est un garçon avec une bicyclette qui a dévalé une pente sans les mains et il rêvait de faire la même chose. Son autre souvenir est celui de la confiserie dont la serveuse comme, il le décrit, est une vieille serveuse très très sale. Ainsi qu’un garçon qui était un ami de son groupe qui racontait des histoires horribles sur les bonbons que son père médecin lui avait racontées pour le dégoûter des bonbons.

5 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 4 pages.

Roald et ses amis mettent une souris morte qu’ils avaient trouvée sous le plancher de la salle de classe,  dans un bocal à bonbons pour effrayer Mme.Pratchett (la serveuse) quand elle attrapera un bonbon du bocal. Je ne trouve pas cela très gentils car comme c’est une vieille dame ils ne savent pas comment elle peut réagir. Mais c’est assez drôle ! 

6 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 10 pages.

Sur le chemin de l’école, les cinq copains passent devant la confiserie qui était fermée ce qui n’arrive jamais. Cela me paraissait étrange. Et une fois arrivé à l’école, le directeur mit tous les élèves et toutes les classes dans la cours et Mme Pretchett regarda chaque élève pour savoir lesquels venaient tout le temps à la confiserie et lesquels avaient mis la souris morte dans les bonbons.

Madame Pretchett, va bien mais je pense que les cinq copains iront un peu moins bien.

7 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 8 pages.

Les cinq amis sont punis pour la bêtise qu’ils ont faites. Le directeur les frappa à  grands coups de canne sur les fesses. Cela est normal qu’ils soient punis mais je trouve la punition violente. Quand il rentra chez lui sa mère remarqua les traces sur ces fesses. Alors elle alla voir le directeur et décida d’envoyer son fils dans une école anglaise où il serait pensionnaire l’année suivante. Cela me paraît normal que sa mère le change d’école.

8 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 8 pages.

L’auteur raconte ses grandes vacances de 4 à 17 ans. De son long trajet de 3 jours et de la première nuit en Norvège chez les parents de sa mère. Et il parle aussi surtout de l’énorme repas tous les ans chez les parents de sa mère. Ils partaient en vacances à 10 avec six valises ce qui prend beaucoup de place je trouve. Ils partaient tous les ans au même endroit. Cela leur fait un repère mais je trouve cela dommage qu’ils ne changent jamais.

9 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 10 pages.

Il parle de ses vacances quand ils étaient arrivés à l’hôtel. La journée, ils prenaient le bateau pour trouver un endroit où aller se baigner. Leurs vacances étaient répétitives, je trouve cela regrettable pour les enfants.

Chapitre7 :

10 Juillet. J’ai lu dans ma chambre.J’ai lu 5 pages.

A 8 ans quand il était allé chez ses grands-parents pour manger, sa mère l’emmena chez le docteur qui l’opéra de végétation sans l’endormir. Ce qui se faisait régulièrement à l’époque chez les enfants. Cela me parait étrange, la douleur devait quand même être très présente pour des jeunes enfants.

11 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 7 pages.

Il présente un peu son école où il va en pensionnat. Il parle également de comment fonctionne son école. La boite à Nana où il  gardait ce qu’il voulait. Et les mères envoyaient des friandises toutes les semaines. Il dit dans le livre également qu’ils n’étaient pas très bien nourris, c’est pour cela que les mamans devaient envoyer des friandises. Je ne trouve pas cela très respectable surtout qu’ils ne le disaient pas aux mamans.

12 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 7 pages.

Il montre certaines lettres qu’il avait envoyées à sa mère. Il disait que le directeur lisait toutes les lettres pour s’assurer qu’ils ne disait pas de méchanceté sur l’école à ses parents.Cela n’est pas correcte selon moi.

13 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 10 pages.

Il parle de la surveillante de 28 ans, qui avait une énorme poitrine selon lui. Elle était très sévère et méchante. Il raconte aussi comment se déroule le soir juste avant « l’extinction des feux ». Les bêtises des élèves et les punitions qu’ils avaient. Les punitions étaient toutes les même, des coups de cannes. Je ne trouve toujours pas cela correcte et cela me choque.

14 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 8 pages.

Au début il jouait la comédie, il prétendait qu’il avait l’appendicite pour pouvoir rentrer chez lui. Cela n’était pas très bien mais vu comment cela se passait dans son école, je peux le comprendre. Sa sœur l’avait eue, il savait donc les effets.

15 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 11 pages.

Pour Noël il rentra chez lui et sa sœur conduit sa toute première voiture. Lors du trajet elle rentre dans une haie et le nez de Roald fut déchiré. Cela n’était pas très prudent de faire conduire sa sœur sur une grande route pour la première fois.

16 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 19 pages.

Il parle d’un maître qui s’appelait « Capitaine Hardcastle » qui était très sévère. Il parle de la fois où ce capitaine l’a puni parce qu’il croyait qu’il avait triché, alors qu’il avait juste demandé une plume à un camarade parce qu’il avait cassé la sienne, sa punition (les coups de canne par le directeur). La punition est très violente pour la cause. Je trouve que c’est disproportionné.

17 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 5 pages.


Il parle de la fois où il avait une grippe et il est allé à l’infirmerie .Un camarade à côté de lui avait un furoncle et le médecin le lui perça. Il raconte comment s’est déroulé ce moment car il voyait tout contrairement au garçon qui avait le furoncle. Je trouve cela dégouttant et répugnant.

18 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 8 pages.

Sa grande sœur s’était fiancée à un viril amoureux (c’est comme ça qu’il l’appelait). Il fumait la pipe, il ne l’enlevait jamais sauf pour manger et nager même pas pour parler. Il était donc impoli et cela énervait tout le monde saut les amoureux. Un jour lors de leur voyage en Norvège le viril amoureux avait préparé sa pipe et l’avait posée sur le rocher avant d’aller nager. Vint une idée à Roald, que toute sa famille approuva. Il a donc remplacé le tabac qu’il avait mis dans sa pipe par des crottes de chèvres. Car il y avait beaucoup de chèvres sur l’île où ils étaient. Et le viril amoureux n’a pas très bien réagi. Il a fait comme une suffocation. Ce n’est pas gentil de leur part,  il aurait pu avoir une réaction beaucoup plus grave.

19 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 7 pages.

Il parle de la tenue pour son nouveau collège privé qui était très complète selon moi.

20 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 3 pages.

Il parle du boazer (maitre) Williamson, il donnait également des coups de canne. Après les coups de canne l’élève allait dans une autre salle avec d’autre adultes. Il devait baisser son pantalon pour qu’ils puissent « admirer » le travail de M.Williamson.

21 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 4 pages.

Il parle des coups de canne qu’un camarade a lui avait reçu comme punition. Je me rends compte finalement que les coups de cannes étaient comme un « rituel » après chaque bêtise.

22 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 4 pages.

Il parle du fameux livre « Charlie et la chocolaterie » de son histoire et de son rêve de trouver un jour LE chocolat. C’est bien qu’il en parle et que l’on connaisse l’origine de ce livre.

23 Juillet. J’ai lu dans la voiture. J’ai lu 6 pages.

Il parle d’un garçon qui s’appelait Corkers et qui était extrêmement doué en Maths. Et il parle également de ses petits problèmes de digestions. Je ne comprend pas pourquoi il parle de ces deux histoires dans le même chapitre. Je suis un peu perdue.

24 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 8 pages.

Il parle des FAGS qui était les « esclaves » des boazers. Et il raconte certaines taches qu’ils devaient faire et de leur rituel.Comme par exemple le grand nettoyage de la turne (chambre du maître) et de son inspection complète après. Ou encore de la corvée de réchauffer les toilettes avant que le boazer n’y aille. Je trouve tout cela cruel.

25 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 7 pages.

IL parle, des jeux qu’il exerçait comme la pelote ou le squash, de la photographie dont il a gagné un prix à l’âge de 18ans. Ce qui l’a fait sortir du lot, c’est la photo de l’une des 7 merveilles du monde.

26 Juillet. J’ai lu dans ma chambre. J’ai lu 15 pages.

Après le collège, il fut accepté dans le travail qu’il voulait. Il n’y avait que sept postes pour 100 candidats. Son travail consistait à partir à l’étranger pour explorer des pays. Ce travail me paraît très intéressant. Après avoir refusé une demande il part pour l’Afrique pour un voyage de 3 ans. Mais son voyage dura plus longtemps que prévu car lorsqu’il était en Afrique, la 2nd guerre mondiale éclata. Il rentra chez lui après la guerre ce qui fait de lui un survivant de la guerre ,ce que je trouve bien et il en parle dans un autre livre.

Frankenstein, Mary Shelley ( Journal de bord )

Frankenstein ou le Prométhée moderne est un roman publié en 1818 par la jeune Anglaise Mary Shelley, maîtresse et future épouse du poète Shelley.

Journal de bord de l’oeuvre: (structure : récits enchâssés)

Je lu chapitres par chapitre  a chaque fois 30 min environ dans le CDI ou ma chambre.

Lettre I :

Robert Walton, en expédition sur un navire qu’il commande, s’adresse, le cœur plein d’ambition, à sa sœur (qui réprouve ce voyage) : il dévoile son ambition de scientifique, celle de découvrir un nouveau passage maritime. Il est plein d’enthousiasme. Il fait le récit de son histoire personnelle : il a connu un échec poétique puis le désir d’aventure pour laquelle il s’est longuement préparé. Il préfère la gloire plutôt qu’une vif de riche oisif.

Lettre II :

Il a affrété un navire. Il affirme que malgré son caractère solitaire, il a besoin d’avoir un véritable ami ; il est romanesque, peu cultivé. Ses seconds d’équipage sont plein de courage et de noblesse.

Lettre III :

Suite de la navigation.

Lettre IV :

Ils ont aperçu un être gigantesque qui errait sur la banquise puis on recueilli un homme à demi mort qui dérivait sur la mer. C’est Frankenstein. Frankenstein est étrange : parfois fou, parfois illuminé de bienveillance et de douceur. C’est un « être merveilleux rongée par le malheur. » Frankenstein met Walton en garde contre les dangers que son goût de la connaissance représentent. Il va lui raconter son histoire qui doit lui enseigner une « morale ». Robert va retranscrire le récit de son hôte.

Chapitre I :

Frankenstein est suisse, d’une grande famille. L’histoire de ses parents, une enfance heureuse. Ses parents ont adopté une petite orpheline, Elizabeth.

Chapitre II :

Enfance heureuse… à l’école, il se fait un ami, Henry Clerval. Depuis tout jeune, il est à « la poursuite ardente de la science » et c’est l’une des causes de son malheur. Gout pour les sciences naturelles, sa passion pour des auteurs occultistes et alchimistes qu’il croit et admire. Puis, abandon momentané de ces études.

Chapitre III :

À 17 ans, il devient étudiant. Mort de sa mère. Il va à l’université d’Ingolstadt. Il y rencontre Krempe, professeur de sciences physiques qui lui apprend que tout ce qu’il a lu (les alchimistes) est inutile et stupide. Puis un second professeur, Waldmann, chimiste, qui lui tient un discours plus enthousiasmant sur la science et qui le prend sous sa protection

Chapitre IV :

Il étudie beaucoup, ses progrès sont fulgurants. Il s’intéresse alors au corps humain. À l’instar de Mary Shelley, il n’a pas peur du surnaturel [au contraire de Nathanaël] : « Au cours de mon éducation, mon père avait pris le plus grand soin pour que nulle horreur surnaturelle n’impressionnât mon esprit. Je ne me rappelle pas avoir tremblé en entendant un conte superstitieux, ni avoir eu peur de l’apparition d’un fantôme. » Il parvient, après de longues recherches, à animer la matière morte. Nouvelle mise en garde à Walton : « Apprenez […] combien il est dangereux d’acquérir la science, et combien plus heureux est l’homme qui prend sa ville natale pour l’univers, que celui qui aspire à une grandeur supérieure à ce que lui permet sa stature. » Il décide de créer un homme pour le bien de l’humanité. Pour créer la vie, il fouille les charniers, les cimetières etc. et oublie sa famille.

Chapitre V :

Il a fini par créer un monstre qui le dégoûte lui-même. Il fait un rêve prémonitoire avec Elizabeth au cours duquel elle meurt. Le monstre se réveille et Frankenstein s’enfuit, erre dans les rues. Arrivée opportune de Clerval venu voir son ami. À leur retour chez Frankenstein, le monstre a disparu. Frankenstein est victime d’une grave crise et tombe malade, son ami s’occupe de lui.

Chapitre VI :

Lettre d’Elizabeth. Elle exprime son inquiétude et ses souhaits de rétablissement. Elle parle aussi de Justine, une servante si dévouée qu’elle est presque devenue un membre de la famille. La convalescence de Victor. Il ne supporte plus les sciences naturelles. Par Clerval, il s’intéresse en dilettante aux langues et cultures orientales. Peu à peu, il retrouve le bonheur.

Chapitre VII :

Lettre de son père : son petit frère William est mort étranglé au cours d’une excursion, à cause d’un médaillon représentant sa mère qu’il portait et que l’agresseur a voulu dérober. La douleur de Victor. En arrivant chez lui, de nuit, il aperçoit le monstre à la faveur d’un éclair. Il est convaincu que c’est lui l’assassin de son frère. Horreur de Frankenstein : « Je ne voyais, en cet être que j’avais déchaîné au milieu des hommes, doué de la volonté et de la puissance de réaliser des projets horribles, tel que l’acte qu’il venait d’accomplir, que mon propre vampire, mon propre fantôme libéré de la tombe et contraint de détruire tout ce qui m’était cher. » Tristes retrouvailles familiales. Justine est soupçonnée du meurtre et Frankenstein la croit innocente. Malheureusement, s’il racontait tout ce qu’il sait, on le prendrait pour un fou et personne ne le croirait pas.

Chapitre VIII :

Le procès de Justine, elle cherche à se disculper en faisant valoir sa bonne réputation mais il y a trop de coïncidences troublantes contre elle. Étalage de bons sentiments (noblesse de Justine) un peu romantique et larmoyant. Elle va être condamnée à mort car elle a fait des aveux, suite aux pressions de son confesseur. Désespoir et culpabilité de Victor qui se sent le « meurtrier véritable » ; à partir de là, il sait qu’il va connaître éternellement l’enfer. Exécution de Justine. Profonde culpabilité de Frankenstein. Les siens sont « les malheureuses victimes de ses actes sacrilèges. »

Chapitre IX :

Remords douloureux de Frankenstein qui cherche la solitude. Il subi la tentation du suicide. Il hait le démon sans le connaître, désir de vengeance. Elizabeth quant à elle, conçoit une mauvaise image de l’humanité après l’exécution de Justine : « Désormais, la souffrance s’est fait vraiment connaître, et les hommes m’apparaissent comme des monstres assoiffés chacun du sang de l’autre. » C’est Frankenstein le « véritable assassin », il parle du « démon caché dans [son] cœur ». Nouvelle excursion solitaire dans la montagne, ce qui le soulage un peu.

Chapitre X :

Dans la montagne (longues descriptions de la nature suisse magnifique). Réflexion sur la sensibilité humaine qui rend malheureux : « Hélas ! pourquoi l’homme s’enorgueillit-il de posséder une sensibilité supérieure à celle qui se manifeste chez la brute ? Elle ne fait qu’accroître son esclavage. » Il rencontre le monstre et dialogue avec lui. Ce monstre se sent rejeté, haï par les hommes, il est profondément malheureux et accuse Frankenstein de ses maux. Il demande à son créateur d’accomplir son devoir envers lui car il est sa créature : « Souviens-toi ! je suis ta créature ; je devrais être ton Adam ; mais je suis bien plutôt l’ange déchu que tu chasses loin de la joie, bien qu’il n’ait pas fait le mal. Partout je vois le bonheur, et j’en suis irrévocablement privé. J’étais bienveillant et bon ; la misère a fait de moi un démon. Rends-moi la joie, et je redeviendrai vertueux. » En le maudissant, Frankenstein se maudit lui-même : « Maudite (bien que je me maudisse ainsi moi-même), les mains qui t’ont formé ! » Finalement Frankenstein a un peu de pitié et accepte d’écouter le récit du monstre. Il se sent « les devoirs d’un créateur envers sa créature et la nécessité de la rendre heureuse avant de se plaindre de sa méchanceté. »

Chapitre XI :

Récit du monstre qui, après avoir quitté la chambre de Frankenstein, découvre le monde en errant dans la forêt. Il finit par aboutir dans une hutte, mitoyenne d’un chalet, en observe les trois habitants qui ont l’air bon (un vieillard aveugle, deux jeunes gens.)

Chapitre XII :

Description de la vie de ses « hôtes », vertueuse et misérable. Le monstre leur rend en secret de menus services. Il apprend à parler en les écoutant. Il découvre son reflet hideux, pourtant, il croit que la famille va l’accueillir avec bienveillance, lorsque qu’il se présentera au grand jour.

Chapitre XIII :

Une femme arabe survient : grande joie dans la maison. Peu à peu, le monstre s’instruit ce qui le conduit à s’interroger sur l’homme : « L’homme était-il donc à la fois si puissant, si vertueux et magnifique, et, d’autre part, si vicieux et si bas ? Il  me semblait n’être à un moment qu’une branche de l’arbre du Mal, et, à d’autres, tout ce que l’on peut concevoir de noble et de divin. […] Longtemps, je ne pus concevoir qu’un homme pût aller tuer son semblable, ni même pourquoi il existait des lois et des gouvernements ; mais quand j’entendis mentionner des exemples particuliers de vice et de carnage, mon étonnement cessa, et je me détournai avec impatience et dégoût. » Puis il s’interroge sur lui-même, sur sa nature et ses origines. Réflexions sur ses nouvelles connaissances : que lui ont-t-elles apporté sinon de nouvelles souffrances ?

Chapitre XIV :

L’histoire romanesque de ses amis [sans grand intérêt pour le sujet]

Chapitre XV :

Le monstre trouve par hasard des livres romantiques et se reconnaît dans ces personnages (Werther) ou admire les hommes illustres de Plutarque. Il lit Le Paradis perdu et se sent un autre Adam, et d’autres fois comme Satan : « Maintes fois, je considérai Satan comme représentant le plus exactement ma condition ; car souvent, comme lui, en voyant le bonheur de mes protecteurs, je sentis la morsure amère de l’envie. » Il découvre dans la poche de son habit le journal de sa conception écrit par Frankenstein : il prend en horreur son créateur et lui-même. Finalement, il se décide à parler au vieillard aveugle. Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée des enfants qui sont horrifiés et le chasse.

Chapitre XVI :

Haine contre le monde auquel il voue une « guerre éternelle » puis décide de retourner au chalet mais ses habitants ont préféré abandonner les lieux. Colère et désir de vengeance nés du sentiment d’abandon. Il décide de retrouver Frankenstein. Tandis qu’il sauve une jeune fille de la noyade, un paysan lui tire dessus d’où sa « fureur démoniaque ». Toujours durant son errance, il rencontre le frère de Frankenstein et l’étrangle, c’est la révolte de la créature contre son créateur. C’est lui qui a volé le portrait et l’a glissé dans la poche de Justine qu’il a trouvé endormie dans une grange. Le monstre réclame une compagne de son espèce à Frankenstein : « je suis seul, et je souffre ; les hommes repoussent ma société ; mais une femme, aussi difforme et horrible que moi, ne se refuserait pas à moi. Il faut que ma compagne soit de la même espèce, ait les mêmes défauts que les miens ! tel est l’être qu’il vous faut créer ! »

Chapitre XVII :

Le monstre argumente et plaide sa propre cause : « Mes crimes ont ma souffrance pour cause » Il a simplement besoin d’amour : « Si un être quelconque éprouvait à mon égard une émotion bienveillante, je la rendrais multipliée au centuple ; pour l’amour de cette seule créature, je ferais la paix avec toute l’espèce humaine ! » Frankenstein hésite, mélange de compassion et de répulsion puis finit par accepter le pacte. Il se sent exactement comme le monstre (hormis la haine) : « […] il me semblait être au ban de l’humanité, n’avoir aucun droit à leur sympathie, ne pouvoir désormais jouir d’aucun rapport avec eux. »

Chapitre XVIII :

Pour créer la femelle, Frankenstein doit se rendre en Angleterre mais il retarde le plus possible son départ. Il promet à Elizabeth de l’épouser mais décide d’achever d’abord sa tâche. Il part avec Clerval. Description de la descente du Rhin, assez romantique et poétique. Hymne à l’amitié et nostalgie de l’ami perdu.

Chapitre XIX :

Séjour à Londres avec toujours son sentiment d’être à l’écart des autres hommes : « J’apercevais un obstacle insurmontable entre moi-même et mes semblables ; cet obstacle était teint du sang de William et de Justine ; et songer aux événements évoqués par leurs noms, accablait mon âme de souffrance. » Clerval représente son « moi d’autrefois » [en le tuant, le monstre tuera définitivement ce que Frankenstein a été] Ils partent pour l’Écosse, voyage. Puis Frankenstein s’isole sur une île, dans une petite maison et se met au travail.

Chapitre XX :

Frankenstein réfléchit à son projet : il ignore quel serait le caractère d’un second monstre femelle. Peut-être refuserait-elle le pacte, peut-être elle est dégoûtée par l’autre monstre ? peut-être deviendront-ils une race de démons qui détruira l’humanité ? Il aperçoit la figure du monstre qui l’observe par la fenêtre et renonce à créer la seconde créature. Le monstre le menace : « Vous êtes mon créateur, mais je suis votre maître, obéissez ! » Frankenstein quitte alors l’île en barque, jette les restes de ses travaux dans la mer et se laisse dériver jusqu’à l’Irlande où il est arrêté, soupçonné d’un meurtre.

Chapitre XXI :

Peu avant l’arrivée de Frankenstein, deux hommes ont découvert un cadavre sur le rivage, il s’agit de Clerval, le choc est tel que Frankenstein tombe malade et délire. Quand il s’éveille, sa fièvre est forte. Bonté du magistrat en charge de son cas. Visite de son père. Procès puis acquittement. Mais désespoir, cauchemars. Retour à Genève.

Chapitre XXII :

Il se sent à nouveau exclu de l’humanité : « La face humaine m’était odieuse. Hélas ! non, pas odieuse, car c’étaient là mes frères, mes semblables, et les plus repoussants d’entre eux m’attiraient comme des êtres d’une nature angélique et l’œuvre d’un ouvrier divin. Mais il me semblait que je n’avais pas droit à leur commerce. » Il veut s’isoler, s’accuse des meurtres et son père le croit fou. Lettre d’Elizabeth qui croit qu’il en aime une autre. Il la retrouve, la rassure, préparatifs du mariage.

Chapitre XXIII :

Il attend le monstre mais c’est Elizabeth qui est attaquée. L’un après l’autre, tous les membres de sa famille disparaissent. Il décide de se venger [comme le monstre, il n’a plus que la haine dans sa vie] les autorités locales ne le soutiennent pas. Contre l’orgueil de la science [Frankenstein au magistrat genevois] : « Ô homme ! m’écriai-je, quelle n’est pas ton ignorance au milieu de l’orgueil de ta science ! Tais-toi, tu ne sais pas ce que tu dis. »

Chapitre XXIV :

Il entame une longue traque du monstre. Décor « gothique » : au cimetière, sur la tombe des siens, il rencontre le monstre. Il part à sa poursuite à travers le monde, toujours plus au nord, jeu du chat et de la souris. Il traverse de nombreuses épreuves. Il demande à Walton de le venger et de ne pas céder à l’éloquence du monstre s’il le rencontre. [fin du récit de Frankenstein, retour aux lettres de Walton à sa sœur] Walton (suite) Frankenstein tire une leçon sur l’erreur de la quête de connaissance en répondant à une question de Walton : « Êtes-vous donc fou ? mon ami, me disait-il ; à quoi donc vous pousse votre curiosité irraisonnée ? Voudriez vous aussi créer au monde et à vous-même un ennemi démoniaque ? Paix, paix ! apprenez mes malheurs, et ne cherchez pas à accroître les vôtres. » L’ambition immense de Frankenstein est cause de ses malheurs. Suite de la lettre au gré des jours Le bateau est en danger. L’équipage veut rebrousser chemin, Frankenstein leur tient un vibrant discours sur l’héroïsme qui les remotive un moment mais bientôt ils refusent d’aller plus loin : c’est l’échec du voyage de Walton. Frankenstein résume toute l’histoire : « Dans un accès de folie enthousiaste, j’ai créé un être rationnel, et j’étais obligé d’assurer, autant qu’il était en mon pouvoir, son bonheur et son bien-être. C’était là mon devoir. Mais il en était un autre, encore supérieur. Mes devoirs envers les êtres de ma propre espèce réclamaient davantage mes soins, puisque qu’ils entraînaient une proportion plus grande de bonheur ou de misère. […] Malheureux lui-même, il faudrait qu’il mourût pour ne causer le malheur d’aucun autre. » Il demande à nouveau à Walton de le venger puis meurt. Walton surprend le monstre auprès du cadavre, remords apparents du monstre qui touchent Walton. Le monstre donne sa version des faits [il parle après Frankenstein : est-ce qu’il a le dernier mot ?] « Le Mal désormais devint mon Bien. » « Dois-je donc passer pour le seul criminel, alors que l’humanité entière a péché contre moi ? » Le monstre se montre éloquent et persuasif, il est animé par un sentiment d’injustice et de dégoût de lui-même : il va mourir puisque son créateur est mort. Il disparaît par la fenêtre du navire.

fin.      : )