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Ecriture longue n°2, à la manière d’Annie Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un souvenir vague d’un très bon moment d’enfance : la soirée pyjama pour mes 11 ans… Ce n’est pas le plus merveilleux des souvenirs, cette sensation de joie m’emplit de bonheur. Nous avions beaucoup ri. Nous nous étions beaucoup amusées. Je me réjouis de revoir ce moment marquant de mes 11 ans.

Et puis ce n’est pas important. Ce que j’admire sur cette photo, c’est que nous nous soyons mises en brochette pour prendre la photo. Mes amies, ma cousine, ma sœur et moi avons passé une agréable soirée. Je me rappellerai toujours du moment où nous avons joué un jeu, et que l’une d’elle avait déchiré le rideau en sautant sur l’un des matelas. Mes parents n’étaient pas contents mais nous nous sommes bien amusées. Je me rappelle que nous avions mangé des hamburgers avec des frites. Cette odeur me rappelle ce bon moment passé avec elles.

Après cette photo, nous avons dû aller jouer, et ce doit être à ce moment là que l’une d’elle avait dû déchiré le rideau. Nous avons dû gaiement aller dans le salon, pour jouer à Just Dance sur la Wii. Nous avions dû beaucoup rigoler. La photo me dit que nous devions être cinq mais je me rappelle qu’on était sept. Cette soirée, fut l’un de mes meilleurs anniversaires. Nous avions certainement fait une bataille d’oreiller. J’ai dû faire cela, comme le font tous les enfants.

Jamais sans ma fille – Compte rendu de lecture

Résumé : Betty, Mahtob, sa fille et son mari Moody vivent en Amérique et décident de partir deux semaines en vacances en Iran pour rendre visite à la famille de Moody. Mais dès leur arrivée, la famille ne se montre pas gentille avec Betty car elle n’a pas les mêmes coutumes et ne parle pas la même langue. Betty est choquée par leur mode de vie. Moody la force à s’adapter en lui faisant faire les prières, porter les habits d’Iran … Quelques jours après, Betty se rend compte que Moody avait manigancé ce voyage pour ensuite y rester. Alors, Betty décide de créer un plan pour s’enfuir avec sa fille. Pendant qu’elle faisait les courses ou qu’elle partait au parc avec Mahtob, son mari ne l’accompagnait pas à chaque fois alors elle profitait de ces moments pour aller à l’ambassade.  Elle se  fit un ami qui tenait une boutique pas très loin et en profitait pour téléphoner à sa famille car Moody le lui interdisait. Mais un jour, sa sœur appela et annonça que son père était gravement malade et qu’il devait se faire opérer et qu’il avait peu de chance de s’en sortir. Moody ne la crut pas et lui répondit que c’était un plan pour s’enfuir. Alors, Betty reçu des violences physiques, des menaces de mort et des périodes de séquestration. Grâce à certaines personnes, Betty et Mahtob vont réussir à partir de l’Iran en atteignant la Turquie à cheval et à pied en passant dans les montagnes du Kurdistan.

Imaginer l’interview d’un personnage :

Journaliste : Est-ce que tu es triste de ne plus voir ton père ?

Mahtob : Oui je suis un petit peu triste mais après ce qu’il a fait à ma maman, je suis fâchée contre lui et je ne veux pas le revoir.

Journaliste : Est-ce que tu as eu peur de ne plus revoir ta mère quand ton père l’a séparée de toi ?

Mahtob : Oui j’ai eu très peur car je me demandais où elle pouvait être.

Journaliste : Comment as-tu vécu les moments en Iran ?

Mahtob : Au début j’étais contente car j’ai rencontré la famille de mon papa. Mais quand j’ai appris que nous allions rester en Iran, j’étais triste.

Journaliste : Que penses-tu de ta famille ?

Mahtob : Je n’apprécie pas beaucoup la famille du côté de mon papa car ils ne nous ont pas aidées à nous faire sortir de ce cauchemar. Au lieu de ça ils  ont aidé mon papa à me séparer de ma maman.

Journaliste : As-tu trouvé dur le trajet pour revenir dans ton pays ?

Mahtob : Je l’ai trouvé dur car on devait  passer dans les montagnes et j’ai eu peur de mourir de froid. Ma maman n’arrêtait pas de tomber. J’avais peur de me retrouver toute seule.

Journaliste : Est-ce que tu as eu  peur de ne pas arriver jusque dans ton pays ?

Mahtob : Oui le trajet a été très long, j’étais épuisée et j’avais peur qu’il nous retrouve.

Journaliste : Comment se passe ta vie maintenant ? Est-ce que tu préférais ta vie avant ?

Mahtob : Je suis revenue dans ma maison avec maman mais papa n’est plus là. Oui je la préfère, j’aurais préféré que nous n’allions jamais voir la famille de mon papa.

Journaliste : Est-ce que ton père à essayé de te contacter ?

Mahtob : Oui, il a essayé de me contacter par téléphone mais je n’ai pas répondu.

Journaliste : Est-ce que tu crois que tu pourras lui pardonner un jour ?

Mahtob : Je ne sais pas pour l’instant je suis trop petite et j’ai eu trop peur.

Journaliste : Qu’est-ce que tu voudrais dire aux autres enfants qui sont dans la même situation que toi ?

Mahtob : De ne jamais perdre espoir.

Bergerac, ma ville (à la manière de J C IZZO)

Vivre à Bergerac et y naître n’est pas un hasard. Bergerac a toujours été un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Ici, celui qui vient est forcement chez lui. D’où que l’on vienne, on est chez soi à Bergerac. Dans chaque rue, on croise des visages et des odeurs familières. Dès le premier instant qu’on la voit on se sent chez soi.

Cette ville est comme une grande famille. Elle n’est pas belle que pour sa beauté, elle est aussi belle pour ses rencontres de plusieurs cultures du monde. Chaque odeur, chaque spécialité est unique et irremplaçable car ma ville est unique, elle est la seule à être comme cela. Bergerac n’est pas Bordeaux, ma ville est une ville tranquille et non une ville bruyante. Chaque endroit est unique, car aucune ville ne peut être comme elle. Je crois à cette ville, à chaque fois que j’y vais je me rappelle tout ce que j’ai appris sur sa tolérance, son accueil, sur le respect des uns et des autres et son amitié, ces qualités essentielles de la vie nous permettent de mieux vivre chaque jour, chaque minute, chaque heure. C’est pour ça que je l’adore car elle respecte les autres même s’ ils sont différents.

Cette ville, est unique. Quand je pars, je suis contente d’y revenir. Je me rappelle à chaque fois ce que je vis en y allant, chaque odeur, chaque rencontre, chaque personnalité, chaque origine,… Elle est comme une mère aimante que l’on désire à chaque fois que l’on y va. Je l’aime aussi pour sa chaleur et son amitié que l’on veut toujours plus grande. Bergerac est ma première éducation de la vie et le restera à jamais.

Elle est seulement une porte ouverte sur un autre monde. Sur un monde où la vie est calme et paisible. Elle restera une ville grande ouverte à de nouvelles cultures et à de nouvelles rencontres.

Mon point de vue sur  » Lyuba ou la tête dans les étoiles » , Valentine Goby

Je vis dans un platz , un bidonville en région parisienne, où je vais rencontrer Jocelyne une ancienne infirmière qui va m’aider au fil de l’histoire. Ma famille et moi sommes de Roms, nous venons de Roumanie.

Un jour, les policiers font partir tous les gens du platz ainsi que toute ma famille. C’est ainsi que nous nous retrouvons à la rue.

Grâce à Anne-Marie qui vient régulièrement au platz faire des soins , ainsi qu’une personne de la mairie, on nous propose un hébergement dans une sorte de village. Ils nous aident également pour notre recherche d’emploi. Jocelyne nous rend visite et me propose d’aller chez elle pour voir la pluie d’étoiles filantes ainsi que pour rencontrer sa famille et voir son potager. A la fin, mon père trouve un travail et ma mère en faisant des ménages réussit à obtenir une carte de séjour pour dix ans.