Dialogue de théâtre
COMTE DE VERSAILLES : ( En regardant M DELIR ) Regarde-le ce bourgeois avec ses manières exagérées et arrogantes.
COMTE DE PARIS : De quelle manières parles-tu ?
COMTE DE VERSAILLES : Nous voyons tout deux que lorsqu’ il s adresse au roi il n’est pas naturel, avec ses grand gestes et ses paroles orgueilleuses.
COMTE DE PARIS : Tu as raison je ne me vois point vivre à la cour avec cet homme !
COMTE DE VERSAILLES : Moi non plus , j’aurais honte !
COMTE DE PARIS : ( En regardant M Delir, déambulant ) Cet homme est misérable il n’a même pas de mouche. La mode n’est pas son fort semble-t-il !
COMTE DE VERSAILLES : Quoi qu’il en soit, le roi ne laissera pas entrer un bourgeois à la cour.
COMTE DE PARIS : Tu as raison , si il le faut j’irai parler au roi.
COMTE DE VERSAILLES : De plus on naît noble on ne le devient pas .
COMTE DE PARIS : ( En regardant M Delir ) Vois comme il essaie de s’habiller comme nous.
COMTE DE VERSAILLES : Il a beau essayer il reste hideux avec sa perruque et sa robe à papillons .
COMTE DE PARIS : Je suis outré qu’il ose essayer d’entrer à la cour. On ne peut tolérer un homme si misérable parmi les gens de qualité.
COMTE DE VERSAILLES : Et moi dont, quand je l’ai appris je suis resté sans voix.
COMTE DE PARIS : ( En regardant M Delir ) Il se rapproche taisez-vous donc.
COMTE DE VERSAILLES : Prenez un air souriant, qu’il ne se doute de rien.
COMTE DE PARIS : Chut ! Brisez là !
Enzo Padoan 5° E