Category Archives: Atelier d’écriture en classe

Ma lecture de L’Ami retrouvé, Récit à la 1er personne

L’ami retrouvé de Fred Uhlman

Je m’appelle Hans Schwarz,j’ai 16ans, je suis d’origine juive, mon père est médecin. Je suis au lycée Alexander Gimnasium à Stuttgart en Allemagne. Je suis un élève moyen, les matières que je préfère le plus se sont les sciences et les arts. Un nouvel élève a fait sa rentrée dans ma classe, il s’appelle Conrad Graf et il est aristocrate. J’aimerais beaucoup devenir son ami et pour cela je mets en place tout un stratagème. Je commence par essayer d’attirer son attention en classe grâce à mes performances dans certaines matières, ça n’a pas l’air de fonctionner… Donc je me porte volontaire pour des exercices de gymnastique. Les exercices n’attirent toujours pas son attention. Je tente une dernière fois ma chance : j’amène ma collection de pièce anciennes, malheureusement toutes ces tentatives ne mènent à rien. Conrad m’ignore complètement. Un jour en rentrant chez moi, je vois Conrad au loin et je décide d’aller lui parler. Une belle conversation démarre. Le lendemain Conrad me reparle, je crois qu’on est devenu ami. Je l’invite chez moi, je le présente à mes parents, à partir de ce moment là on est inséparable. A force de me demander pourquoi il ne m’invite jamais chez lui, j’ai décidé de lui poser la question et il m’a répondu que ses parents sont antisémites (c’est à dire qu’ils n’aiment pas les juifs, qu’ils sont racistes). Après quelques mois, tous les élèves savent que j’ai des origines juives et commencent à me harceler tout les jours en m’envoyant des lettres de menaces. Mon meilleur ami se sépare de moi. Mes parents m’envoient aux États-Unis pour poursuivre mes études. Je n’arrête pas de penser à Conrad, je ne peux pas l’oublier. Pendant ce temps mes parents continuent à recevoir des lettres de menaces et se suicident… Je suis très triste. Trente ans plus-tard, j’ai 36 ans, j’ai réussi dans le domaine du droit. Mon ancien lycée m’envoie une lettre pour développer la vie des étudiants. Dans la lettre je vois le prénom de mon ami que j’avais presque oublié. Il est écrit qu’il est parti en mission pour tuer Hitler et sauver les juifs. Et je remarque qu’il ne m’avait pas oublié. Il est parti pour nous sauver, moi et tous les juifs.

Ma ville, à la manière de J.C IZZO

BERTHIER  Louis  3°B

Une île, Mon île

L’île de Ré, cette île que j’aime tant. Tous ces étés passés sur cette île magnifique depuis l’âge de 6 ans. Je me souviens de cette première fois en famille.Je ne savais pas où j’allais. Arrivé là-bas je regarde autour de moi et c’est tout simplement une découverte magique.

Je me balade sur cette île, je suis époustouflé. Je suis ébloui par ses rayons de soleil qui se reflètent sur l’Atlantique. Cette immense pont qui descend avec élégance vers mon île me coupe le souffle, on dirait que mon cœur va exploser. Je ne pourrais pas vivre sans y aller régulièrement. Arrivé sur ce joyau, toutes ces petites maisons blanches attirent mon regard. J’aime à l’île de Ré me promener dans les ruelles si calmes de ces petits villages, admirer les façades, les ports, les places de marché, les églises et surtout me poser sur un rocher et écouter le chant des mouettes. Je suis amoureux de cette île.

Quand je suis loin je ne pense qu’à elle. J’adore tous ces soirs où je déguste de bonne huîtres fraîches. La marée ,ce phénomène magique, règne sur mon île. Ses longues pistes cyclable, ses paysages naturels resteront gravés dans ma mémoire.

l’île de Ré est tellement belle et sauvage que quand je dois la quitter j’ai déjà hâte de la retrouver. L’île de Ré est si paisible. Cette île, mon île, un véritable havre de paix. Je ne peux que vous conseiller de la découvrir.

Mon rêve aurait été d’être rétais.

Ma ville »Ares », à la manière de J C IZZO

Au moment de préparer les vacances d’été, mes parents me demandent où je veux aller. Je leur demande toujours d’aller à Ares. A Ares j’ai l’impression d’être chez moi. Lorsque l’on arrive à Ares, on se sent libéré de tout. Tout le monde peut aller dans cette ville, pour se libérer des problèmes,  se détendre.

Dans cette ville, j’ai un sentiment de liberté, d’évasion. J’aime marcher dans le sable chaud l’été pour aller me baigner. Allongée sur la plage, j’entends le bruit de l’océan, le bruit des vagues qui m’apaise. J’aime l’odeur du marché le matin. Aller chercher son repas du midi au marché évoque une sensation de satisfaction. J’aime, le soir du 14 Juillet, pouvoir m’asseoir sur le sable en attendant le feu d’artifice. Les autres soirs, je marche dans les rues de ma ville en mangeant une glace, m’arrêtant dans les boutiques. Quand j’arrive à Ares, j’ai l’impression de ne plus avoir aucun problème. J’aime voir l’eau et les vagues au loin. Lorsque je m’éloigne de cette ville, elle me manque. J’ai hâte de pouvoir y retourner l’année suivante.

J’aime cette ville car elle est serviable, accueillante, fidèle et respectueuse. Cette ville est comme un meilleur ami. Un ami en qui on peut avoir confiance.

Ares est une confidente qui nous aide à oublier tout le mauvais qui nous entoure.

 

Lafforgue Lucie

Ecrire Hammamet, à la manière de J.C IZZO

Je suis née à Hammamet. C’est la ville de mon enfance, celle de mes premiers pas dans la vie. Hammamet contient toute la diversité du monde. Vivre à Hammamet est une chance, c’est une ville de tolérance et de respect. Peu importe d’où vous arrivez, à Hammamet vous vous sentirez forcement chez vous. Hammamet est familière, elle est comme la personne que l’on rencontre mais que l’on pense toujours avoir connue. Hammamet vous adopte dés que vous y entrez.

Quand je pense à Hammamet mon visage s’éclaire et je ne peux  m’empêcher de sourire. Je pense à tous ces merveilleux moments que j’ai passé dans cette ville, les endroits où j’ai tant de souvenirs. Hammamet brille par son authenticité et sa familiarité. Cette ville, ma ville est belle par sa culture, se couleurs, ses odeurs. Tout ici vous fait vous sentir bien.

Je suis d’ici, de tout mon cœur, je le crie à pleins poumons, je suis d’ici et j’en suis fière. Cette n’est pas seulement unique par ses paysages, de belles plages, de belles villes il y en a plein le monde, ma ville est belle par sa singularité familière. A la fois unique et coutumière. D’où que l’on vienne  Hammamet est comme une maison, celui qui arrive un jour ici se sent tout de suite chez lui. On peut quitter Hammamet pour un temps ou pour longtemps mais le sentiment que cette ville laisse en vous ne vous quitte jamais. Quand je suis loin de chez moi je pense a Hammamet et je souris car aussi loin que vous pourriez aller vous reviendrez soyer en sûr. On dit « tout ce qui monte finit toujours par redescendre » pour Hammamet je dis « Tous ceux qui partent finissent toujours par revenir ».

Je crois et j’aime à croire que Hammamet sera toujours unique a mes yeux, sa porte sera toujours ouverte à tous ceux qui désireront la connaitre. Hammamet vous accueille comme une mère accueille un enfant revenu de loin.                                                                                                        On pars de Hammamet avec un pincement au cœur et on y revient avec bonheur. A Hammamet on sait d’où on vient et où on va mais un jour ou l’autre on revient.

Anissa SOUISSI

Photo enfance à la manière de A. Duperey

BERTHIER  Louis  3°B

Oh ! Une réminiscence ! Ce souvenir d’enfance :

tous ces fous rires pour la photo qu’on a dû refaire au moins dix fois pour que tout le monde sourie et fasse la grimace. Je ressens de la nostalgie car j’aimais beaucoup ces fêtes d’anniversaire où on faisait plein de jeux dans le jardin. J’avais très chaud avec ce petit chapeau qui me grattait sur la tête.

Je me souviens que c’était chez moi, pour mon anniversaire. J’avais 6 ans. Je suis avec tous mes meilleurs amis: Victor, Antoine, Noé, Alexis, Dino, William, Cécilia, Enzo, Camille et mon petit frère Pierre. Je suis très heureux car j’ai gardé tous ces copains. Quand je regarde cette photo, je suis ému. Je suis ému de tous ces sourires, de tous mes amis qui ont changé.

Ma mère me racontait qu’on n’aimait pas les séances de photo trop longues. Elle me disait que dès qu’elle avait terminé de prendre la photo on repartait en courant jouer dans le jardin. Tous les ans c’était la même chose « photos-grimace », en entendant tout le temps « sourit » « regarde l’appareil ». Je pense que ma mère a dû refaire la photo plein de fois pour que tout le monde regarde. Elle a arrêté car sur la photo, il y a quelqu’un qui ne regarde pas. Ensuite on a dû manger le gâteau et ouvrir les cadeaux. Et encore des photos.

BERGERAC MA VILLE – A LA MANIERE DE JC IZZO

Je suis né à Bergerac. De père français et de mère française. Naître à Bergerac n’est pas un hasard. Bergerac a toujours été une ville magnifique. Le jour où tu viens à Bergerac tu te sens chez toi. Peu importe d’où tu viens ou ta religion, on est chez soi à Bergerac.

Dans les rues de Bergerac on croise des visages familiers, des odeurs familières. Bergerac est une ville familière. Elle est belle comme un bon vin que l’on partage autour d’une bonne table, une belle ville avec tous ses monuments qui racontent sa belle histoire.
Je suis attaché à Bergerac pour tout ce qu’elle représente, sa culture, ses musées, ses marchés sa population diversifiée, elle représente ma fierté. Je suis toujours content quand je vais à Bergerac.

Bergerac est unique à mes yeux car de cette ville j’ai beaucoup appris, la tolérance, le respect de l’autre, l’amitié et la fidélité, ces qualités premières qui font mon éducation.

Ma ville est une ville ouverte sur le monde, accueillante, remplie de richesses. Je la compare à un monastère, un lieu où l’on peut se reposer et se recueillir.

  J’ai le Cap Ferret dans la peau ( écriture à la manière de JC IZZO)

J’ai le Cap Ferret dans la peau.

Chaque vacances je pars au Cap Ferret. Passer du temps au Cap Ferret n’est jamais un hasard. Depuis quelques années, dès les premières minutes où je franchis l’entrée de ma ville, je me sens chez moi. Dans les rues, on retrouve des odeurs familières, le Cap Ferret est familier. Dès le premier regard !

J’aime cette ville pour son accueil, sa familiarité. Quand je me balade près du sable, les vagues, ce vent qui nous emporte, je me sens bien dans cette ville. L’odeur du vent, des feuilles volantes, des vagues qui se projettent sur le sable, cette odeur magique me fait penser à notre belle nature. Cette ville, ma ville, est belle par sensation qui me fait comprendre que je suis bien entourée. Le Cap Ferret est ma culture du monde, ma première éducation.

Cette ville, ma jolie et grande ville est unique à mes yeux. Au Cap Ferret, on trouve le respect de l’autre, l’amitié et l’amour qu’elle apporte. Elle n’est pas comme n’importe ville, elle est unique et belle. Cet accueil qu’elle donne et cette envie d’y passer des années me fascinent !  J’aime cette ville pour sa fidélité et sa tolérance.  Le Cap Ferret et moi c’est une vraie amitié, un amour inexplicable mais vrai et puissant.

J’aime cette ville pour ce qu’elle est, ce que je ressens quand j’y suis, c’est-à-dire de l’amour. Le Cap Ferret est une porte qui est ouverte à toute personne et elle le sera pour toujours.

Eliza ALAIN

Ecriture longue n°2, à la manière d’Annie Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un souvenir vague d’un très bon moment d’enfance : la soirée pyjama pour mes 11 ans… Ce n’est pas le plus merveilleux des souvenirs, cette sensation de joie m’emplit de bonheur. Nous avions beaucoup ri. Nous nous étions beaucoup amusées. Je me réjouis de revoir ce moment marquant de mes 11 ans.

Et puis ce n’est pas important. Ce que j’admire sur cette photo, c’est que nous nous soyons mises en brochette pour prendre la photo. Mes amies, ma cousine, ma sœur et moi avons passé une agréable soirée. Je me rappellerai toujours du moment où nous avons joué un jeu, et que l’une d’elle avait déchiré le rideau en sautant sur l’un des matelas. Mes parents n’étaient pas contents mais nous nous sommes bien amusées. Je me rappelle que nous avions mangé des hamburgers avec des frites. Cette odeur me rappelle ce bon moment passé avec elles.

Après cette photo, nous avons dû aller jouer, et ce doit être à ce moment là que l’une d’elle avait dû déchiré le rideau. Nous avons dû gaiement aller dans le salon, pour jouer à Just Dance sur la Wii. Nous avions dû beaucoup rigoler. La photo me dit que nous devions être cinq mais je me rappelle qu’on était sept. Cette soirée, fut l’un de mes meilleurs anniversaires. Nous avions certainement fait une bataille d’oreiller. J’ai dû faire cela, comme le font tous les enfants.

Ma rédaction à la manière de Annie Duperey

Oh ,une réminiscence ! Je me souviens la sensation du doux tissu du canapé de ma maison d’enfance, celle où j’ai tant de souvenirs des bons moments partagés avec ma famille ou mes amis. Cela m’émeut de voir cette photo, je suis assez nostalgique de cette époque où, enfants, nous passions des soirées entières à jouer avec mon frère, imaginant des centaines de scénarios différents comme le faisaient tous les enfants. Tantôt fuir, tantôt combattre des monstres imaginaires. Nous passions notre temps à ne nous soucier que de ces histoires sans penser à rien d’autre que nos aventures.

Je me rappelle que nous avions été interrompus par ma mère pendant que nous jouions, elle prenait sans cesse des photos de nous. Elle gravait les moments les plus banals pour que, quand notre mémoire les aurait effacés, les photos, elles, nous les rappellent. Finalement après toutes ces années je suis bien contente de retrouver des photos de ces moments, aussi simples soient-ils, ce sont véritablement les plus importants, ceux qui nous apprennent à vivre à travers notre insouciance. Je ne suis pas tout à fait mélancolique de cette époque, mes sentiments sont bloqués entre entre la mélancolie et la joie, j’ai la chance de vivre entre deux cultures mais ces petites réminiscences, brefs souvenirs et vagues tranches de mon passé, me rappellent ma vie dans mon pays de naissance là où j’ai laissé mes amis, ma famille et les personnes qui comptaient le plus pour moi, afin de tout reconstruire dans un autre pays. Je me souviens aussi, en voyant , nos petits regards espiègles, des bêtises que nous faisions, mon frère et moi. Nous savions trouver des plans pour éviter les punitions, bien sûr ça ne marchait pas à chaque fois mais je peux dire que l’on s’en sortait plutôt bien. Mais après tout qu’importe les vagues souvenirs d’enfantillages, le plus important est ce que nos cœurs en retiennent comme leçons et souvenirs d’enfance.

Après la photo j’ai du me relever avec mon frère et nous avons dû continuer nos activités ou bien il a dû me porter pour me poser sur ses genoux pour des clichés supplémentaires . Ma mère a dû appeler mon père pour qu’il vienne nous rejoindre sur le portrait. Nous avons probablement continué à courir dans tous les sens une fois les photos terminées. Sur l’image je peux apercevoir une découpe dans la cloison, je me souviens qu’avec mon frère nous nous amusions à sauter entre les deux pièces quand nos parents avaient le dos tourné.                                                                                                                          Quand j’y pense je me rappelle que mon frère ne nous laissait jamais prendre une photo sans grimaces, j’imagine que celle-ci a dû être la plus correcte pour se retrouver dans un album et entre temps ma mère a dû le rappeler à l’ordre afin d’avoir une photo acceptable. Je crois savoir que cette habitude n’a pas changé chez lui, a presque 20 ans on ne peut toujours pas avoir un portrait sérieux de toute la famille, un vrai petit clown.

 

Mon souvenir à la manière d’Annie Duperey

Oh une réminiscence ! Je me souviens de cette sensation : mes bras autour du cou de mon frère et ma tête sur ses épaules. Je sentais son odeur, son parfum, cette douce chaleur sur sa peau qui m’apaisait. C’est sans doute un des plus agréables souvenirs de mon enfance. Dans ses bras, je ressentais la force d’un grand frère et j’éprouvais un sentiment de sécurité, toujours présent aujourd’hui. Encore une fois, en regardant cette photo, je remarque notre grande complicité.
Ce qui est, à mes yeux, fascinant, c’est la manière dont je suis tellement bien dans ses bras, que je ne veux plus en partir. Je vois mon cousin rire à me voir me blottir contre mon frère, comme une enfant perdue qui a besoin d’être protégée. Je me souviens de ces vacances, en famille, à l’île d’Oléron. J’avais 4 ans, c’était mes premières vacances en famille. Je suis nostalgique en repensant à tout cela. Et puis qu’importe, on était heureux, tous ensemble.
Après la photo, il a dû, avec tendresse, déplier mes jambes, en me portant, pour me reposer au sol. Le reste de la famille, derrière la photo, devaient probablement sourire à nous voir si innocents, développer une complicité qui montre qu’il faut profiter de chaque moment de bonheur avec les personnes qu’on aime.

 

Louane MOURET

Bergerac, ma ville (à la manière de J C IZZO)

Vivre à Bergerac et y naître n’est pas un hasard. Bergerac a toujours été un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Ici, celui qui vient est forcement chez lui. D’où que l’on vienne, on est chez soi à Bergerac. Dans chaque rue, on croise des visages et des odeurs familières. Dès le premier instant qu’on la voit on se sent chez soi.

Cette ville est comme une grande famille. Elle n’est pas belle que pour sa beauté, elle est aussi belle pour ses rencontres de plusieurs cultures du monde. Chaque odeur, chaque spécialité est unique et irremplaçable car ma ville est unique, elle est la seule à être comme cela. Bergerac n’est pas Bordeaux, ma ville est une ville tranquille et non une ville bruyante. Chaque endroit est unique, car aucune ville ne peut être comme elle. Je crois à cette ville, à chaque fois que j’y vais je me rappelle tout ce que j’ai appris sur sa tolérance, son accueil, sur le respect des uns et des autres et son amitié, ces qualités essentielles de la vie nous permettent de mieux vivre chaque jour, chaque minute, chaque heure. C’est pour ça que je l’adore car elle respecte les autres même s’ ils sont différents.

Cette ville, est unique. Quand je pars, je suis contente d’y revenir. Je me rappelle à chaque fois ce que je vis en y allant, chaque odeur, chaque rencontre, chaque personnalité, chaque origine,… Elle est comme une mère aimante que l’on désire à chaque fois que l’on y va. Je l’aime aussi pour sa chaleur et son amitié que l’on veut toujours plus grande. Bergerac est ma première éducation de la vie et le restera à jamais.

Elle est seulement une porte ouverte sur un autre monde. Sur un monde où la vie est calme et paisible. Elle restera une ville grande ouverte à de nouvelles cultures et à de nouvelles rencontres.

Écriture longue n°2, à la manière d’A Duperey

Oh, une réminiscence ! Un souvenir vague d’ une sensation d’enfance : Les barbes qui piquent quand tu fais des bisous ou des câlins… Ce souvenir, en regardant la photo, me rappelle encore  que j’ aimais et détestais à la fois, la barbe qui piquait, qui n’ était pas rasée. À chaque fois je palpais la barbe pour savoir si elle piquait pour éviter  les poils pointus quand on me faisait des bisous.

Et puis ce n’ est pas grave les barbes qui piquent, pas rasées… Qu’importe cette réminiscence… Ce qui me marque le plus dans la photo, ce sont les bras de mon oncle. Posés et qui m’ entourent et me portent avec amour et délicatesse. Il me tient avec envie, tendresse ,  il est impossible de chuter, et aussi ce qui me marque ce sont mes mains, mes petites mains à moi une étant sur son menton recouvert de barbe; l’autre sur sa joue couverte de poils également. Il y a aussi mon expression , mes yeux grand ouverts car mon oncle, ce jour, piquait . Mon oncle souriait de mon geste attentionné. Car, peut-être, que lui le faisait aussi étant petit.

Après la photo ou pendant; ma mère a dû dire « il pique tonton » comme le disent les parents quand ils voient notre expression ,en touchant une barbe piquante. Mon oncle a dû, lui, me poser dans mon bac à jeux, ou peut-être sur une chaise ou mon lit. J’ai dû rigoler ou pleurer et me tenir à ses bras pour rester avec lui. Rester contre lui au-dessus du sol, mais avec confiance. Ou alors , j’ ai dû tendre les bras à ma mère pour qu’ elle me porte elle aussi. J’ ai dû vivre cela, oui…La photo me dit que c’ était joyeux, que l’ on a passé une bonne soirée ce jour-là.

Texte à la manière d’A. Duperey

Oh ! Une réminiscence ! Un très vague souvenir d’une sensation de mon enfance : le bruit… Le bruit qui était finalement plus un silence. Il ne faut pas parler fort. Pour ne pas réveiller ma cousine qui dort. J’entends la voix de mes parents. Mes parents qui me disent de sourire pour la photo. La photo qui a été prise plusieurs fois, pour qu’elle puisse être belle. Mon tonton et ma tatie essayent de nous faire rire. Mais je suis tellement heureuse d’être avec ma cousine, je souris quand même.

 

Elle dort paisiblement. Quand elle bouge, on a l’impression qu’elle va se réveiller. A chaque fois qu’elle se déplace dans son landau, je suis impatiente qu’elle se réveille pour la prendre dans mes bras. Ce sentiment d’avoir envie de la prendre dans mes bras est très fort. Cela me provoque de la joie.  Mon frère qui est assis à côté de moi a la même envie. Mes parents également avaient envie de la bercer. Je pense finalement que tout le monde voulait cela.

 

Après la photo, je pense que mon tonton et ma tatie ont dû essayer de réveiller ma cousine. Elle s’est probablement réveillée en pleurant comme le font tous les bébés. Tout le monde a certainement dû la porter. Elle a peut-être pleuré à force d’être dans les bras d’inconnus, comme beaucoup de bébés. Et ma tatie a dû lui donner à manger. Elle a dû la reposer dans son berceau. Elle s’est sûrement rendormie ,car c’est un bébé qui ne fait que manger et dormir. Mes parents, mon frère et moi avons dû dire au revoir à mon oncle et ma tante. Et on est probablement rentré chez nous après un long moment en voiture.

 

Lafforgue Lucie